<p><img class="spip_logo spip_logo_right spip_logos" alt="" src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L150xH97/arton101195-3f99d.jpg?1607210858" width="150" height="97"></p>
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<p><strong>L&rsquo;Alliance pour la défense de la Patrie (ADP), organisation de la société civile de veille citoyenne, a animé, samedi 5 décembre 2020 à Ouagadougou, une conférence de presse-bilan des élections du 22 novembre 2020 et s&rsquo;est, subséquemment, prononcée sur l&rsquo;actualité liée à l&rsquo;exploitation minière. </strong></p>
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<p>L&rsquo;Alliance pour la défense de la Patrie (ADP) note que, malgré les difficultés qui ont jalonné le processus électoral, les acteurs politiques et les populations ont pu « s&rsquo;accorder sur l&rsquo;intérêt supérieur du pays afin de sauvegarder la paix, le vivre-ensemble et la stabilité ».</p>
<p>C&rsquo;est, du reste, dans cet esprit que l&rsquo;ADP dit avoir sensibilisé la jeunesse (notamment à Ouaga, Bobo, Koudougou&#8230;) à des élections apaisées et aux fins de ne pas céder à des appels à la violence. « Quand il y a une crise, vers la fin, les politiques se retrouvent toujours », étaye le président de l&rsquo;ADP, Abraham Badolo.</p>
<p>Les responsables de l&rsquo;organisation disent avoir cependant noté des dysfonctionnements, empêchant entre autres, certains Burkinabè de voter. Pour d&rsquo;autres aspects de manquement, l&rsquo;ADP dit se fier à la décision des juridictions compétentes sur les recours déposés devant elles. Elle estime également que la CENI (Commission électorale nationale indépendante) devra tirer leçons des insuffisances et manquements pour les fois à venir.</p>
<p>Pour les conférenciers, passées les élections, il revient désormais au président élu de créer les conditions d&rsquo;un raffermissement de l&rsquo;unité nationale, travailler à l&rsquo;amélioration des conditions de vie des populations, trouver en collaboration avec toutes les forces-vives les solutions adéquates pour une lutte plus efficiente contre le terrorisme, trouver une solution adéquate au chômage à grande échelle, créer les conditions nécessaires pour un secteur de santé et une justice performante et accessible aux populations, jeter les bases d&rsquo;un dialogue sincère avec les partenaires sociaux.</p>
<dl class="spip_document_115309 spip_documents spip_documents_center">
<dt><img src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L500xH335/thumbnail_le_president_de_l_adp_abraham_badolo_a_droite_et_son_secretaire_general_attentifs_aux_questions_des_jounalistes_-e7247.jpg?1607210858" width="500" height="335" alt=""></dt>
<dt class="spip_doc_titre"><strong>Le président de l&rsquo;ADP, Abraham Badolo (à droite ) et son secrétaire général, attentifs aux questions des journalistes </strong></dt>
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<p>« La stabilité, la paix sociale et le vivre-ensemble au Burkina Faso seront tributaires de l&rsquo;amélioration des conditions de vie et de travail de l&rsquo;ensemble des couches sociales », pense le président de l&rsquo;ADP, Abraham Badolo.</p>
<p><strong>La mine d&rsquo;or d&rsquo;Inata</strong></p>
<p>« La presse, depuis quelques jours, s&rsquo;est fait l&rsquo;écho de la situation rocambolesque et désastreuse de la mine d&rsquo;or d&rsquo;Inata. La transparence de la gestion des ressources minières au Burkina étant un acte majeur qui s&rsquo;inscrit dans les missions de notre organisation, nous avons décidé, à travers cette sortie de presse, d&rsquo;interpeller le gouvernement sur le triste sort de cette mine avec son corollaire de désastre pour l&rsquo;Etat, les ex-travailleurs et les fournisseurs qui ont été évalués à 35 milliards de FCFA. De quoi s&rsquo;agit-il ? Après avoir racheté la mine d&rsquo;or d&rsquo;Inata en 2018, voilà bientôt trois années que la société minière de Bélahourou (SMB) est dans l&rsquo;incapacité de redémarrer la production de cette mine. La question sécuritaire est avancée pour expliquer le non-démarrage des activités de cette mine », ont expliqué les conférenciers qui se disent donc indignés par ce qu&rsquo;ils qualifient de « silence lourd » du gouvernement sur cette situation.</p>
<p>Ils invitent donc le gouvernement à y trouver diligemment une solution. L&rsquo;ADP, à l&rsquo;image de plusieurs autres organisations de veille citoyenne, et au moment où <a href="http://lefaso.net/spip.php?article101124"><strong>le Réseau national de lutte anti-corruption tient sa 15e édition des Journées nationales du refus de la corruption</strong></a> autour du thème « Transparence et redevabilité dans la gestion des ressources minières au Burkina Faso », demande de limpidité dans la gestion des ressources minières.</p>
<p><strong>O.L<br class="autobr"><br />
Lefaso.net</strong></p>
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