<p><img class="spip_logo spip_logo_right spip_logos" alt="" src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L150xH84/arton101209-22031.jpg?1607291101" width="150" height="84"></p>
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<p><strong>Le Bureau nationale des sols (BUNASOLS) et ses partenaires ont célébré, le samedi 5 décembre 2020, la journée mondiale des sols. Cette journée célébrée pour la 4e fois au Burkina Faso, s&rsquo;est déroulée sous le regard du ministre de l&rsquo;Agriculture et des Aménagements hydro-agricoles, Salifou Ouédraogo et du Larlé Naaba Tigré, parrain de la présente édition. </strong></p>
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<p>« Maintenons les sols vivants, protégeons la biodiversité des sols ». C&rsquo;est sous ce thème que la journée mondiale des sols a été célébrée en cette année 2020. Au Burkina Faso, elle a été portée par le Bureau national des sols et ses partenaires, le Projet d&rsquo;Amélioration de la Productivité agricole par la Conservation des Eaux et des Sols (PACES), l&rsquo;Organisation des Nations-Unies pour l&rsquo;alimentation et l&rsquo;agriculture (FAO), le projet de réhabilitation des sols dégradés pour améliorer la sécurité alimentaire (PRESOL).</p>
<p>A en croire le directeur général du BUNASOLS, Zakaria Sègda, cette journée se veut un cadre d&rsquo;échange et de sensibilisation des acteurs du monde rural sur l&rsquo;importance de maintenir des écosystèmes sains et le bien-être sain. Cet objectif est en droite ligne avec les ambitions de l&rsquo;instauration de cette journée.</p>
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<dt><img src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L500xH318/thumbnail_img_20201205_104611-eb652.jpg?1607291101" width="500" height="318" alt=""></dt>
<dt class="spip_doc_titre"><strong>Zakaria Sègda, directeur général du BUNASOLS</strong></dt>
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<p><strong>75% des sols au Burkina Faso souffrent d&rsquo;une dégradation importante</strong></p>
<p>Selon Dauda Sau, représentant de la FAO au Burkina Faso, pour son cette institution onusienne, le sol est une composante essentielle du système naturel et un facteur vital pour le bien-être humain grâce à sa contribution à la sécurité alimentaire, aux ressources en eau, en énergie et à l&rsquo;atténuation de la perte de la biodiversité. D&rsquo;où son engagement à fournir une assistance technique aux Etats membres en matière de sol. Et le contexte du Burkina est particulier. Car selon une étude en 2012, jusqu&rsquo;à 75% des sols du Burkina Faso souffraient d&rsquo;une dégradation estimée d&rsquo;importante à très sévère. Par conséquent, les producteurs enregistraient des pertes de cultures de l&rsquo;ordre de 0,5% à 1% par an ou une perte de productivité d&rsquo;au moins 20% au cours de 40 dernières années. Le Burkina étant un pays où l&rsquo;agriculture fait vivre plus de la moitié de la population, il est nécessaire que les populations notamment les agriculteurs soient sensibilisés sur les bons gestes à poser pour la protection des sols.</p>
<dl class="spip_document_115338 spip_documents spip_documents_center">
<dt><img src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L500xH293/thumbnail_img_20201205_103737-1f5fd.jpg?1607291101" width="500" height="293" alt=""></dt>
<dt class="spip_doc_titre"><strong>Les acteurs du monde rural</strong></dt>
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<p><strong>L&rsquo;homme, l&rsquo;une des causes de la dégradation des sols</strong></p>
<p>Le ministre de l&rsquo;Agriculture et des Aménagements hydro-agricoles, Salifou Ouédraogo, a salué l&rsquo;intérêt que les acteurs portes à cette journée. Il a invité toute la population Burkinabè à avoir des comportements responsables envers les sols, car la moitié des causes de dégradations des terres viennent des Hommes. <br class="autobr"><br />
Le Larlé Naaba Tigré, est le parrain de cette journée. Il se définit lui-même comme un acteur du monde agricole, à travers la culture du Jatropha.</p>
<p>Dans ce dynamisme, il a souligné que le sol est une ressource fondamentale dont la majorité des aliments que les Hommes consomment en dépend. D&rsquo;où l&rsquo;intérêt de lui accorder plus d&rsquo;attention qu&rsquo;il n&rsquo;en a actuellement. Pour l&rsquo;occasion, il a invité tous les acteurs à travailler à faire de l&rsquo;auto- suffisance alimentaire une réalité à travers la protection des sols. Toutefois, il a réaffirmé sa disponibilité à apporter sa contribution pour pérenniser cette journée.</p>
<dl class="spip_document_115339 spip_documents spip_documents_center">
<dt><img src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L500xH310/thumbnail_img_20201205_105605-926da.jpg?1607291101" width="500" height="310" alt=""></dt>
<dt class="spip_doc_titre"><strong>Le Larlé Naaba Tigré, parrain l&rsquo;édition 2020 de la journée mondiale des sols</strong></dt>
</dl>
<p>L&rsquo;idée d&rsquo;une journée célébrée les sols a été émise depuis 2002 par l&rsquo;Union internationale des sciences du sol (IUSS). Mais c&rsquo;est en juin 2013 qu&rsquo;elle a été approuvée par la Conférence de la FAO, donnant le quitus pour la célébration de la première journée mondiale des sols le 5 décembre 2014. Le but est de réunir tous les acteurs du domaine des sols (Spécialiste, politiciens, experts de premier plan et des hauts fonctionnaires du monde entier) pour réfléchir sur l&rsquo;importance des sols.</p>
<p><strong>Judith SANOU<br class="autobr"><br />
Lefaso.net</strong></p>
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