Fonds de développement communal : Des partenaires technique et financier se concertent
Pour la mise en œuvre du Fonds de Développement communal (FDC) dans le Centre-Est, l’Est et le Sud-Ouest, deux structures accompagnent les collectivités dans ces régions. Il s’agit d’une part, du Fonds permanent pour le Développement des Collectivités territoriales (FPDCT), d’autre part, il y a le Fonds d’Investissement communal pour le Développement (FICOD). Pour évaluer leurs activités, les deux entités ont organisé à Banfora, leur deuxième rencontre trimestrielle de l’année.
Selon Bruno Dipama, directeur général du FPDCT, partenaire financier des collectivités, cette rencontre a pour objectif de faire le bilan des difficultés qui ont émaillé la mise en œuvre des différents projets. Au niveau des communes par exemple, il y a une faiblesse de la maîtrise d’ouvrage, a noté Bruno Dipama. Cela n’est pas sans conséquence. La qualité des infrastructures prend un coup. C’est donc une occasion d’examiner des pistes de solution.
- Bruno Dipama, directeur général du FPDCT
Au cours de la rencontre, il s’agira également de discuter ensembles pour dégager des perspectives pour l’année 2021.
Le coordonnateur du FICOD, Abdoulaye Zongo, a expliqué que son organisation est un partenaire technique des collectivités. Elle veille à ce que qu’il n’y ait pas de doublon dans les investissements. Le FICOD accompagne aussi les communes dans la rédaction des projets qui répondent aux besoins des populations. Une fois que les infrastructures sont réalisées, les acteurs communaux sont également formés sur leurs utilisations.
- Les participants à la rencontre FICOD-FPDCT
La rencontre entre les deux partenaires s’inscrit dans un cadre de protocole de collaboration. Cette entrevue est la deuxième du genre de l’année. Elle devrait avoir lieu au moins quatre fois. Cette situation s’explique par l’avènement du Covid-19. La pandémie a causé un faible avancement des projets. Elle a également empêché des missions et des formations conjointes. Ce présent atelier est donc une aubaine pour voir comment prendre en compte le facteur de la crise sanitaire et développer des initiatives.
Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net
Source : lefaso.net
Faso24