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Lutte contre la corruption : Transparence et redevabilité, la solution d’une bonne gestion des ressources minières

<p><img class&equals;"spip&lowbar;logo spip&lowbar;logo&lowbar;right spip&lowbar;logos" alt&equals;"" src&equals;"http&colon;&sol;&sol;lefaso&period;net&sol;local&sol;cache-vignettes&sol;L150xH81&sol;arton101250-e3fcf&period;jpg&quest;1607450833" width&equals;"150" height&equals;"81"><&sol;p>&NewLine;<div class&equals;"rss&lowbar;chapo">&NewLine;<p><strong>La transparence et la redevabilité dans la gestion des ressources minières au Burkina Faso sont au menu de la 15e édition des Journées nationales du refus de la corruption &lpar;JNRC&rpar; du Réseau national de lutte anti-corruption &lpar;REN-LAC&rpar; qui se tiennent du 1er au 10 décembre 2020 à Ouagadougou&period;<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<&sol;div>&NewLine;<div class&equals;"rss&lowbar;texte">&NewLine;<p>Le secteur minier du Burkina Faso et la corruption&comma; un couple victime de préjugés ou une réalité sur le terrain &quest; C&rsquo&semi;est une grosse interrogation à laquelle les acteurs des mines et les observateurs ont du mal à trouver une réponse unanime&period; A l&rsquo&semi;instar des autres Organisations non gouvernementales &lpar;ONG&rpar;&comma; le Réseau national de lutte anti-corruption &lpar;REN-LAC&rpar; tire une fois de plus la sonnette d&rsquo&semi;alarme&period; Pour sa 15e édition des Journées nationales du refus de la corruption &lpar;JNRC&rpar;&comma; le Réseau a choisi comme thème &colon; « Transparence et redevabilité dans la gestion des ressources minières au Burkina Faso »&period;<&sol;p>&NewLine;<dl class&equals;"spip&lowbar;document&lowbar;115430 spip&lowbar;documents spip&lowbar;documents&lowbar;center">&NewLine;<dt><img src&equals;"http&colon;&sol;&sol;lefaso&period;net&sol;local&sol;cache-vignettes&sol;L500xH338&sol;1-2438-de838&period;jpg&quest;1607450833" width&equals;"500" height&equals;"338" alt&equals;""><&sol;dt>&NewLine;<dt class&equals;"spip&lowbar;doc&lowbar;titre"><strong>Sagado Nacanabo note un manque de volonté du gouvernement en matière de transparence et de redevabilité<&sol;strong><&sol;dt>&NewLine;<&sol;dl>&NewLine;<p>Le Burkina Faso compte dix-sept mines en exploitation&period; Selon le secrétaire exécutif du REN-LAC&comma; Sagado Nacanabo&comma; ce « boom minier » qui devrait enrichir le pays « semble s&rsquo&semi;envoler vers d&rsquo&semi;autres cieux sans profiter aux Burkinabè eux-mêmes »&period; Cela est dû à la corruption et aux mauvaises pratiques qui sévissent dans ce secteur&comma; déclare-t-il&period; Et d&rsquo&semi;ajouter que grâce à la transparence et à la redevabilité&comma; le peuple burkinabè pourra suivre de près ses ressources minières&period;<&sol;p>&NewLine;<hr class&equals;"spip">&NewLine;<p><strong>Lire aussi<&sol;strong> <span><a href&equals;"https&colon;&sol;&sol;lefaso&period;net&sol;spip&period;php&quest;article97112" class&equals;"spip&lowbar;out" rel&equals;"external">Gestion des titres miniers au Burkina &colon; Un manque à gagner de plus de 500 milliards de F CFA<&sol;a><span><&sol;span><&sol;span><&sol;p>&NewLine;<hr class&equals;"spip">&NewLine;<p>Le REN-LAC&comma; par cette démarche&comma; voudrait que chaque acteur prenne ses responsabilités&period; Pour le premier exercice&comma; c&rsquo&semi;est Elie Kaboré&comma; journaliste et expert de la question minière&comma; qui a donné la conférence inaugurale&period; Les chiffres ressortis au cours de sa présentation interpellent&period; Le Burkina Faso enregistre 34 milliards de francs CFA comme manque à gagner&comma; selon une enquête parlementaire&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Elie Kaboré rappelle qu&rsquo&semi;il s&rsquo&semi;agit du cas du protocole du ministère des Mines et des Carrières autorisant la déduction de la Responsabilité sociale des entreprises &lpar;RSE&rpar; sur 1&percnt; du chiffre d&rsquo&semi;affaire des sociétés minières dans le cas du Fond minier pour le développement local &lpar;FMDL&rpar;&period; D&rsquo&semi;une manière générale&comma; le manque à gagner est estimé à 51 163 803 556 F CFA&period;<&sol;p>&NewLine;<dl class&equals;"spip&lowbar;document&lowbar;115432 spip&lowbar;documents spip&lowbar;documents&lowbar;center">&NewLine;<dt><img src&equals;"http&colon;&sol;&sol;lefaso&period;net&sol;local&sol;cache-vignettes&sol;L500xH375&sol;3-4668-7af75&period;jpg&quest;1607450833" width&equals;"500" height&equals;"375" alt&equals;""><&sol;dt>&NewLine;<dt class&equals;"spip&lowbar;doc&lowbar;titre"><strong>Elie Kaboré&comma; journaliste et expert de la question minière<&sol;strong><&sol;dt>&NewLine;<&sol;dl>&NewLine;<p>Pourtant&comma; « un gisement découvert est toujours une mine d&rsquo&semi;opportunités »&comma; a rappelé Adama Barry de la Chambre des mines du Burkina &lpar;CMB&rpar;&period; Dans sa présentation&comma; il a insisté sur le potentiel géologique du Burkina Faso&period; Avec 10&percnt; de roches favorables&comma; le Mali totalise 71 tonnes d&rsquo&semi;or exploitées en 2019 &semi; le Ghana compte 142 tonnes avec 19&percnt; de roches favorable durant la même année&period; Le Burkina Faso&comma; malgré ses 21&percnt;&comma; n&rsquo&semi;a pu exploiter que 50 tonnes&period; « Le Burkina a un potentiel de production comparable à celui du Ghana »&comma; a conclu Adama Barry&period;<&sol;p>&NewLine;<p><strong>La responsabilité sociale d&rsquo&semi;entreprise&comma; l&rsquo&semi;autre mal<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<p>La transparence et la redevabilité dans la gestion des sociétés minières concernent aussi les responsabilités vis-à-vis des textes en vigueurs&period; En matière de la RSE&comma; les sociétés minières n&rsquo&semi;agissent pas en conformité&period; Dr Kérabouro Palé&comma; expert en RSE et inspecteur des impôts&comma; a dressé une liste de bonnes pratiques que doivent observer les entreprises minières&period; Il y a entre autres l&rsquo&semi;Accord du développement communautaire &lpar;ADC&rpar;&comma; la mise en place d&rsquo&semi;un mécanisme de dialogue &lpar;cadre de concertation&rpar; et d&rsquo&semi;un système de veille réglementaire&comma; et le respect des normes internationales de comportement&period;<&sol;p>&NewLine;<dl class&equals;"spip&lowbar;document&lowbar;115433 spip&lowbar;documents spip&lowbar;documents&lowbar;center">&NewLine;<dt><img src&equals;"http&colon;&sol;&sol;lefaso&period;net&sol;local&sol;cache-vignettes&sol;L500xH375&sol;4-3013-cb30a&period;jpg&quest;1607450833" width&equals;"500" height&equals;"375" alt&equals;""><&sol;dt>&NewLine;<dt class&equals;"spip&lowbar;doc&lowbar;titre"><strong>Dr Kérabouro Palé&comma; expert en RSE et inspecteur des impôts<&sol;strong><&sol;dt>&NewLine;<&sol;dl>&NewLine;<hr class&equals;"spip">&NewLine;<p><strong>Lire aussi<&sol;strong> <span><a href&equals;"https&colon;&sol;&sol;lefaso&period;net&sol;spip&period;php&quest;article99267" class&equals;"spip&lowbar;out" rel&equals;"external">Mines &colon; Des journalistes en immersion dans un secteur important de l&rsquo&semi;économie burkinabè<&sol;a> <span><&sol;span><&sol;span><&sol;p>&NewLine;<hr class&equals;"spip">&NewLine;<p>Dr Palé a fait noter que ces bonnes pratiques ne sont pas respectées au Burkina Faso&period; « Il y a un certain nombre de textes qui encadrent leurs activités&comma; qui ne sont pas respectés »&comma; a-t-il affirmé&period;<&sol;p>&NewLine;<p><strong>« Nous avons évolué »<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<p>Malgré ces chiffres&comma; le Pays des hommes intègres reçoit « des lettres de félicitations »&comma; a indiqué Sétou Compaoré&comma; la secrétaire générale du ministère des Mines et des Carrières&comma; qui a axé son intervention sur les « Mécanismes de transparence et de redevabilité dans le secteur minier au Burkina Faso »&period; Elle a cité les mécanismes de transparence du Burkina&period; Il y a par exemple l&rsquo&semi;Initiative pour la transparence dans les industries extractives &lpar;ITIE&rpar;&comma; une norme internationale à laquelle le Burkina a adhéré en 2008&period; Cette structure a noté « des progrès significatifs » en 2017&period; « En 2019 encore&comma; on nous parle de progrès significatif considérables&comma; ça veut dire que nous avons évolué »&comma; s&rsquo&semi;est réjouie Sétou Compaoré&period;<&sol;p>&NewLine;<dl class&equals;"spip&lowbar;document&lowbar;115431 spip&lowbar;documents spip&lowbar;documents&lowbar;center">&NewLine;<dt><img src&equals;"http&colon;&sol;&sol;lefaso&period;net&sol;local&sol;cache-vignettes&sol;L500xH375&sol;2-5502-5bb8f&period;jpg&quest;1607450833" width&equals;"500" height&equals;"375" alt&equals;""><&sol;dt>&NewLine;<dt class&equals;"spip&lowbar;doc&lowbar;titre"><strong>Pour le REN-LAC&comma; l&rsquo&semi;Etat burkinabè ne maîtrise pas réellement le secteur minier<&sol;strong><&sol;dt>&NewLine;<&sol;dl>&NewLine;<p>Pourquoi tant de suspicions de corruption en dépit de ces mécanismes &quest; A cette question&comma; Sétou Compaoré pointe du doigt le manque de communication&period; C&rsquo&semi;est pour cette raison que le ministère des Mines et des Carrières a organisé le mois de la redevabilité&comma; s&rsquo&semi;est justifiée la secrétaire générale&period; « Les gens se sont rendus compte qu&rsquo&semi;il y a des informations dont ils ne disposaient pas »&comma; a constaté ledit ministère&period; Et Sétou Compaoré de renchérir qu&rsquo&semi;il faut communiquer davantage&period;<&sol;p>&NewLine;<p><strong>Cryspin Masneang Laoundiki<br class&equals;"autobr"><br &sol;>&NewLine;Lefaso&period;net<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<&sol;div>&NewLine;

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