A l’occasion de la 15e édition de ses journées nationales du refus de la corruption (JNRC), le réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC) a organisé un forum sur la transparence et la redevabilité dans la gestion des ressources minières au « Pays des Hommes intègres » le mardi 8 décembre 2020 à Ouagadougou.
« Transparence et redevabilité dans la gestion des ressources minières au Burkina Faso ». C’est sur ce thème qu’est placée la 15e édition des journées nationales du refus de la corruption (JNRC) du REN-LAC. Plusieurs autres sous thèmes comme le dispositif juridique et institutionnel de la gestion minière au Burkina Faso, la lutte contre la corruption dans le secteur minier alimenteront les échanges au cours de cette première journée.
Pour le REN-LAC, l’Etat burkinabè n’a pas une bonne maitrise du secteur minier. Pour ce faire, le secteur exécutif du réseau, Sagado Nacanabo, a invité les Burkinabè à faire de la réduction de la corruption et de la mal gouvernance dans les industries extractives leur champ de bataille.
« Nous devons œuvrer non seulement pour une transparence accrue, mais également à l’amélioration de la qualité et de l’efficacité de notre gouvernance pour éviter les vides juridiques qui pourraient être facilement exploités», a-t-il appelé.
Le secrétaire exécutif du REN-LAC a relevé qu’en l’espace de quelques années, le pays est passé d’une mine à huit mines, « et aujourd’hui à dix-sept mines. Et le Burkina a connu ce que l’on appelle un boom minier et devenu ce que l’on appelle un pays minier. Un pays qui produit beaucoup d’or qui permet donc d’avoir beaucoup de richesses ».
Il a déploré le fait que l’or extrait au Burkina Faso profite à d’autres pays et non aux Burkinabè eux-mêmes, « les vrais propriétaires, et c’est dû à la corruption et aux mauvaises pratiques dans ce secteur ».
Willy SAGBE et Gani BARRY (Stagiaire)
Burkina 24
Source : Burkina24.com
Faso24
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