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<p><strong>Faire du vivre ensemble, le repas le plus partagé dans le monde<br class="autobr"><br />
« Après tout, où commencent les droits de l&rsquo;homme universels ? Ils commencent près de chez soi, en des lieux si proches et si petits qu&rsquo;on ne peut les voir sur aucune carte du monde. (…) Si dans ces lieux les droits sont dénués de sens, ils n&rsquo;en auront guère davantage ailleurs. Si chacun ne fait pas preuve du civisme nécessaire pour qu&rsquo;ils soient respectés dans son entourage, il ne faut pas s&rsquo;attendre à des progrès à l&rsquo;échelle du monde. » Ces mots d&rsquo;Eléanor Roosevelt, en 1958, à la tribune des Nations unies, donnent à la célébration de la journée internationale des droits de l&rsquo;homme sa plénitude. </strong></p>
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<p>Depuis le 10 décembre 1948, le monde consacre une place singulière à la promotion du droit le plus inaliénable de l&rsquo;existence : la vie. Promouvoir les droits humains, c&rsquo;est donner la chance à la vie de prospérer. Car, dans un monde où la violence tend à être érigée en une règle universelle, le droit à la liberté d&rsquo;expression, d&rsquo;aller et de venir, de se nourrir et se loger, d&rsquo;aimer et d&rsquo;être aimé sans abstraction de la couleur de sa peau, de son ethnie, de sa religion est le bréviaire de l&rsquo;existence. A travers le monde en général et, en Afrique en particulier, l&rsquo;année 2020 a révélé des violations graves des droits de l&rsquo;homme.</p>
<p>Un recul. Les exactions liées à la libre circulation des biens et des personnes dans les espaces régionaux en Afrique, viennent témoigner de la nécessité de transformer les beaux discours politiques de l&rsquo;intégration en une réalité sur le terrain. Les violences communautaires dans les pays du Sahel, rappellent à tous, la nécessité de trouver une solution globale et inclusive à ce feu qui couve sous la cendre. 62 ans après la déclaration universelle des droits de l&rsquo;homme, l&rsquo;humanité a plus que besoin de trouver les moyens nécessaires pour faire de l&rsquo;existence de chaque individu, de chaque peuple, une existence qui vaut la peine d&rsquo;être protégée.</p>
<p>Le silence des institutions judiciaires internationales face aux multiples brutalités policières aux Etats-Unis, en France, en Chine, et dans de nombreux pays à travers le monde, doit faire place à des actions de justice où les victimes trouveront un motif de réconfort dans les différentes tragédies qu&rsquo;elles vivent où subissent. La journée internationale des droits humains n&rsquo;aura de sens que lorsque le petit ouïghour, en Chine, trouvera une lueur d&rsquo;espoir dans sa lutte contre l&rsquo;oppression de l&rsquo;Etat chinois.</p>
<p>Elle n&rsquo;aura de sens que lorsque, dans les prisons croupissent des innocents tandis que des bourreaux se pavanent dans les salons feutrés et les couloirs des hôtels luxueux. Dénier le droit à la vie, à la liberté de manifester ou de s&rsquo;exprimer, c&rsquo;est instaurer une dictature morale, une guerre inaudible. La journée internationale rappelle à chaque femme, à chaque homme, sa responsabilité dans la marche paisible du monde.</p>
<p>Or, comme le disait Aung San Suu Ky, « la paix, ce n&rsquo;est pas seulement mettre fin à la violence ou à la guerre, mais aussi à tous les autres facteurs qui menacent la paix, comme la discrimination, l&rsquo;inégalité, la pauvreté. »<br class="autobr"><br />
L&rsquo;ONG Stand for Life and Liberty (S2L) se tient aux côtés de tous les activistes des droits de l&rsquo;homme pour mener la lutte pour les plus faibles, les plus démunies, les sans-voix. Car, dans un monde en perpétuel mouvement, le plus grand service que nous puissions rendre à l&rsquo;humanité est de céder aux générations futures, un monde où vivre ensemble est le repas le plus partagé dans le monde sans haine, ni violence.</p>
<p><strong>Daouda Emile OUEDRAOGO<br class="autobr"><br />
Coordonnateur international<br class="autobr"><br />
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