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<p><strong>« Il ne faut plus, jamais, de sabotage de l&rsquo;organisation du 11-décembre dans une région du Burkina Faso », interpelle le Professeur Abdoulaye Soma, s&rsquo;affichant comme le porte-parole d&rsquo;un groupe de leaders de la région des Cascades.<br class="autobr"><br />
Il fait un rappel de la vocation de l&rsquo;organisation tournante des festivités de l&rsquo;accession à l&rsquo;indépendance qui est, d&rsquo;une part, les investissements pour le développement des infrastructures régionales et, d&rsquo;autre part, la promotion de la cohésion sociale.</strong></p>
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<p>Partant de ce postulat, le constitutionnaliste fait observer que Banfora n&rsquo;a eu droit qu&rsquo;à un baclage en matière d&rsquo;infrastructures et à une cohésion sociale bafouée. « Certaines infrastructures traditionnellement emblématiques du 11-décembre n&rsquo;ont pas été réalisées, même pas un commencement d&rsquo;exécution. C&rsquo;est l&rsquo;exemple de l&rsquo;auberge du 11-décembre, qui était programmée, mais qui semble avoir été oubliée. C&rsquo;est aussi le cas de la Maison de l&rsquo;appelé, qui se construit habituellement lors des célébrations du 11-décembre dans les chefs-lieux de régions, mais Banfora n&rsquo;a pas semblé avoir ce mérite aux yeux des organisateurs. (&#8230;). Les bitumes ou goudrons effectués ne sont pas de qualité, même aux yeux de simples profanes. (&#8230;). Lors du défilé, il a été annoncé que les ethnies principales de la région allaient se succéder. A Banfora, tout le monde sait qu&rsquo;il y a trois ethnies qui sont considérées comme autochtones et fondatrices à savoir, les Gouin, les Karaboro et les Turka. Dans le passage au défilé, les Turka n&rsquo;ont pas eu le droit de défiler. Les Sénoufo n&rsquo;ont, non plus, pas eu le privilège de défiler », présente Pr Abdoulaye Soma.</p>
<p>Il regrette également que la pétition préalablement signée par, affirme-t-il, environ mille personnes de la région pour demander le report n&rsquo;ait pas reçu une considération de la part des dirigeants. « Il faut être plus ouvert aux échanges avec les gouvernés, qui ne contestent pas les autorités de la République, mais qui ne demandent qu&rsquo;à contribuer au renforcement de la bonne gestion de notre pays », avise le conférencier.</p>
<p>Sur ce point, le président de la société burkinabé de droit constitutionnel, Abdoulaye Soma, reproche au président du Faso de ne s&rsquo;être pas inscrit dans les moeurs républicaines, lorsqu&rsquo;il répond à la correspondance des pétitionnaires au détour de son meeting régional des Cascades (lors de la campagne présidentielle) à Banfora. De son avis, la correspondance méritait une réponse dans la forme requise, pas dans un cadre partisan qu&rsquo;est celui d&rsquo;un meeting de parti politique et en tant que candidat qu&rsquo;il était.</p>
<p>Le doigt sur les charges, Abdoulaye Soma qualifie donc le 11décembre 2020 à Banfora de « scandale indigne de notre nation ». Il prend pour témoin le fait que le 11 décembre 2020 était pourtant placé sous le thème évocateur : « Cohésion sociale et engagement patriotique pour un développement durable du Burkina Faso dans un contexte d&rsquo;insécurité et de COVID-19 ».</p>
<p>Ce regard-critique a été porté à travers une conférence de presse tenue ce lundi, 14 décembre 2020 à Ouagadougou, sous la bannière d&rsquo;une organisation dénommée « Cascades Leaders, CALE » et pour laquelle le conférencier se présente comme le porte-parole.</p>
<p>Plus de détails à suivre&#8230;</p>
<p><strong>Lefaso.net</strong></p>
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