<p><img class="spip_logo spip_logo_right spip_logos" alt="" src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L150xH113/arton101380-a8583.jpg?1608042265" width="150" height="113"></p>
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<p><strong>Trois semaines après le double scrutin, les responsables de l&rsquo;Union nationale pour la démocratie et le développement (UNDD) donnent leur position par rapport au processus électoral et reviennent sur, une fois de plus, « la question cruciale » de la réconciliation nationale. C&rsquo;était par une conférence de presse animée ce mardi 15 décembre 2020 à Ouagadougou. </strong></p>
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<p>L&rsquo;Union nationale pour la démocratie et le développement (UNDD) n&rsquo;a pas pris part aux élections couplées du 22 novembre 2020, pour la raison qu&rsquo;il fallait satisfaire à des préalables liés, entre autres, à la sécurité du processus lui-même et surtout des Burkinabè et leurs biens. « Quand on va à une election sans sécuriser le processus, on est assuré de la perte », observe le président de l&rsquo;UNDD, Me Hermann Yaméogo.<br class="autobr"><br />
Il partage la responsabilité des anomalies entre la majorité « qui a tout fait pour garder le pouvoir » et l&rsquo;opposition « qui a été pour une manigance pour permettre que les choses se déroulent ainsi ».</p>
<p><span class="spip_document_115729 spip_documents spip_documents_center"><br />
<img src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L500xH351/0d633154-0e25-492a-b5d9-b67272b5a8f6-9662c.jpg?1608042265" width="500" height="351" alt=""></span></p>
<p>Au-delà des deux entités, Me Yaméogo ampute la responsabilité également à tous ces Burkinabè « qui ont poussé » ces leaders politiques aux élections, croyant parvenir au changement. « On n&rsquo;a jamais eu une élection comme celle-là&#8230; C&rsquo;est une insulte à la démocratie », mâte-t-il.</p>
<p>Selon Hermann Yaméogo, les Burkinabè ont raté un moment d&rsquo;aller en un front uni pour une « bataille décisive ». Maintenant, ils ne doivent pas rater la réconciliation nationale, invite le président de l&rsquo;UNDD.</p>
<p>La réconciliation ne concerne pas quelques individus ni la période de l&rsquo;insurrection, elle va de l&rsquo;indépendance à ce jour, explique Hermann Yaméogo, relevant des actes qui ont eu un impact négatif sur la vie du pays.</p>
<p><span class="spip_document_115730 spip_documents spip_documents_center"><br />
<img src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L500xH375/f9296b1b-a788-4af4-a0b4-1a6b79c1d1a1-3fe07.jpg?1608042265" width="500" height="375" alt=""></span></p>
<p>Il appelle à prendre à temps, les dispositions pour ne pas que la réconciliation nationale connaisse le même sort que les élections. « Que chacun s&rsquo;engage sincèrement et que, pour une fois, les premiers bénéficiaires de la réconciliation ne soient pas des politiques, mais les populations », plaide Hermann Yaméogo. <br class="autobr"><br />
Connu pour son combat pour les grandes questions de la vie nationale à travers des concepts, telles que la démocratie consensuelle, la refondation nationale, la régionalisation démocratique, Hermann Yaméogo se prépare à publier une oeuvre sur la « justice transitionnelle » et la réconciliation nationale.</p>
<p><strong> Lefaso.net</strong></p>
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