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3e édition de la compétition nationale de startups : Trois lauréats désignés pour représenter le Burkina au concours africain

La 3e édition de compétition nationale de startups dans le cadre du concours Hub Africa a connu son apothéose ce 15 décembre 2020, à Ouagadougou. Ce concours a été précédé d’une formation au profit de quatorze jeunes entrepreneurs burkinabè, détenteurs de startups et issus des treize régions du pays. Les trois lauréats de la compétition représenteront le Burkina Faso au African Pitch Roadshow 2020 à Casablanca (Maroc) dans le cadre de Hub Africa.

La cérémonie de délibération a eu lieu en présence de l’ambassadeur du Maroc au Burkina, Youssef Slaoui ; du ministre de l’Energie, Bachir Ismaël Ouédraogo ; de la coordinatrice du Système des Nations-Unies au Burkina, Metsi Makheta ; du président de la WAEIF (West African Entrepreneurship and Innovation Foundation), Alioune Gueye ; du président du LIEN (Leadership innovation entrepreneuriat), Roland Sow ; et d’Arouna Kaboré, ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat.

le présidium

Cette compétition nationale de startups est une initiative de la WAEIF, en collaboration avec ses partenaires. Pour Roland Sow, président du LIEN, « il s’agit, à travers cette initiative, de renforcer la mise en place d’un incubateur fonctionnel afin d’inculquer un esprit entrepreneurial innovant aux personnes exerçant dans le domaine et susciter une prise de conscience entrepreneuriale à ceux qui aspirent à faire de l’auto-emploi une réalité dans leur quotidien. Car l’entrepreneuriat est la solution aux problèmes d’emploi de l’Afrique ».

Pour l’ambassadeur Youssef Slaoui, « le Maroc croit du développement entre les Etats africains, car l’Afrique constitue un espace commercial pour l’avenir. Nous croyons que les entreprises sont l’avenir des nations prospères et nous encourageons les jeunes à travers leurs projets ».

Les participants

Selon le ministre de l’Energie, Bachir Ismaël Ouédraogo, « l’entrepreneuriat doit nous permettre d’aller de l’avant. Le gouvernement ne peut pas créer de l’emploi pour tout le monde ; il faut créer des initiatives privées. Aucun pays du monde ne s’est développé sans initiative privée. J’encourage les jeunes à prendre des risques, puisque c’est prometteur et cela nous permettra d’aller de l’avant ».

Le Burkina dans la dynamique internationale

A la suite du ministre, Metsi Makheta a pris la parole pour saluer l’esprit d’entreprenariat des jeunes. « Le pari pour nous, c’est que le Burkina Faso puisse participer à la dynamique internationale, surtout avec ses potentialités », a ajouté la coordinatrice du Système des Nations-Unies au Burkina.

L’initiateur du projet, Alioune Gueye, a insisté sur l’impératif de l’entrepreneuriat en Afrique, à l’heure de l’augmentation rapide des populations. Selon ses explications, les échanges entre pays africains restent faibles, comparativement aux pays asiatiques et européens. La réponse, c’est de « faire des gouvernements d’entrepreneurs pour créer des entrepreneurs, et ces entrepreneurs vont créer des emplois demain et après-demain ».

Remise de prix de reconnaissance , de gauche à droite , Metsi Makheta, Alioune Gueyé

Cette nouvelle initiative se veut être une réponse au problème de réseautage (contact avec les autres startups de l’Afrique) qui plombe le développement de l’entrepreneuriat des jeunes. Cette troisième édition, dans sa particularité, vise à capitaliser les acquis des deux éditions passées et renforcer les capacités des startups et des entrepreneurs sur des thèmes innovants qui marquent l’écosystème entrepreneurial.

E.K.S.

Lefaso.net

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