<p><img class="spip_logo spip_logo_right spip_logos" alt="" src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L150xH70/arton101393-a9526.jpg?1608077683" width="150" height="70"></p>
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<p><strong>Cela fait environ plus d&rsquo;une semaine que les agents de santé et les malades de l&rsquo;hôpital Souro Sanou de Bobo-Dioulasso sont privés d&rsquo;eau, les robinets sont à sec. Une situation qui indigne la sous-section du SYNTSHA de l&rsquo;hôpital. C&rsquo;est pourquoi, à travers un mouvement d&rsquo;humeur organisé, ce mardi 15 décembre 2020, elle a voulu prendre à témoin l&rsquo;opinion publique sur les conséquences que cette situation pourrait engendrer. Ainsi, les syndicats interpellent les premiers responsables de la santé à prendre le problème à bras le corps.</strong></p>
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<dt><img src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L500xH281/ab3-211-aed9b.jpg?1608077683" width="500" height="281" alt=""></dt>
<dt class="spip_doc_titre"><strong>Le secrétaire général du SYNTSHA du Centre hospitalier Souro Sanou, Yaya Traoré</strong></dt>
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<p>Selon le secrétaire général du SYNTSHA du Centre hospitalier Souro Sanou, Yaya Traoré, l&rsquo;accès à l&rsquo;eau dans les centres de santé est l&rsquo;un des moyens les plus efficaces de promouvoir la santé. « Et il est inadmissible que dans un grand hôpital de référence du pays, qu&rsquo;il vienne à manquer d&rsquo;eau pour les soins. Cette situation perdure depuis plus d&rsquo;une semaine et nous ne voulons pas continuer à être des complices », a-t-il déploré.</p>
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<dt><img src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L500xH231/ab2-284-85915.jpg?1608077683" width="500" height="231" alt=""></dt>
<dt class="spip_doc_titre"><strong>Des agents de santé de l&rsquo;hôpital Souro Sanou en mouvement d&rsquo;humeur pour manque d&rsquo;eau</strong></dt>
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<p>C&rsquo;est ainsi que les syndicats ont décidé d&rsquo;attirer l&rsquo;attention des travailleurs et de « tout le monde » sur la question car ils estiment que l&rsquo;eau leur est essentielle à l&rsquo;hôpital. « Si la coupure persiste nous allons arrêter de travailler parce que sans eau on ne peut pas parler de santé. C&rsquo;est une question primordiale et élémentaire », a insisté Yaya Traoré. Avant d&rsquo;ajouter : « Dans ce contexte particulier marqué par le Covid-19 où il faut régulièrement se laver les mains, lorsqu&rsquo;il n&rsquo;y a pas d&rsquo;eau, on s&rsquo;expose et on expose les malades à la maladie ».<span><a href="http://hauts-bassins.lefaso.net/spip.php?article1051&;rubrique1" class="spip_out" rel="external">[ Cliquez ici pour lire l&rsquo;intégralité ]</a><span></span></span></p>
<p><strong>Romuald Dofini<br class="autobr"><br />
Lefaso.net<br class="autobr"><br />
</strong></p>
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