<p><img class="spip_logo spip_logo_right spip_logos" alt="" src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L150xH113/arton101402-b3985.jpg?1608124811" width="150" height="113"></p>
<div class="rss_chapo">
<p><strong>Le programme d&rsquo;investissement forestier (PIF) organise une session de formation sur le projet de développement intégré communal pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre dues à la déforestation et à la dégradation des forêts (REDD+) au profit des journalistes et communicateurs dans la région du Centre-Ouest. La formation qui a commencé le 15 décembre à Galo, commune de Sapouy, va se poursuivre jusqu&rsquo;au 18 du mois. </strong></p>
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<div class="rss_texte">
<p>Ils sont au total une quinzaine de journalistes et de communicateurs à bénéficier de cette formation sur le mécanisme de la réduction des émissions de gaz à effet de serre dues à la déforestation et à la dégradation des forêts (REDD+) mise en œuvre au Burkina Faso depuis 2014. Pour cette première journée de formation, plusieurs communications ont été données par l&rsquo;équipe du PIF mobilisée à cet effet. Il s&rsquo;agit, entre autres, des communications sur le programme PIF et le mécanisme de la REDD+, ses zones d&rsquo;interventions, ses objectifs, les résultats obtenus et les perspectives.</p>
<dl class="spip_document_115772 spip_documents spip_documents_center">
<dt><img src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L500xH375/2._l_equipe_du_programme_d_investissement_forestier_mobilisee_pour_parler_de_la_redd_aux_journalistes_et_communicateurs-5226f.jpg?1608124811" width="500" height="375" alt=""></dt>
<dt class="spip_doc_titre"><strong>L&rsquo;équipe du programme d&rsquo;investissement forestier mobilisée pour parler de la REDD+ aux journalistes et communicateurs</strong></dt>
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<p>Le PIF a été créé en 2014 pour poursuivre les objectifs du mécanisme de la REDD+ et de la lutte contre la pauvreté en milieu rural qui nécessite la participation de beaucoup d&rsquo;acteurs. « C&rsquo;est-à-dire, un mécanisme qui engage plusieurs secteurs et acteurs et dont le Burkina Faso est le seul pays sahélien à bénéficier parmi les pays bénéficiaires ». Un mécanisme dont la mise en œuvre sur le terrain s&rsquo;est faite à travers quatre projets pilotes a fait savoir le point focal de la REDD+, Mamadou Batiéné. Il s&rsquo;agit du projet de gestion décentralisée des forêts et espaces boisés (PGDFEB) qui accompagne le gouvernement pour la gestion des forêts classées.</p>
<p>Outre cela, il y a le projet de gestion participative des forêts classées pour la REDD+ qui accompagne les collectivités territoriales pour la gestion de leurs espaces de conservation. A côté de ses deux projets, il y a également, précise M. Batiéné, un autre projet porté par la société dénommé projet d&rsquo;appui aux populations dépendantes de la forêt et le dernier projet d&rsquo;appui au développement de l&rsquo;anacarde dans le bassin de la Comoé.</p>
<dl class="spip_document_115773 spip_documents spip_documents_center">
<dt><img src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L500xH375/3._le_coordonnateur_national_du_pif_jean_bosso_so_en_tete_de_cette_formation_dediee_aux_journalistes_et_communicateurs-0b5da.jpg?1608124811" width="500" height="375" alt=""></dt>
<dt class="spip_doc_titre"><strong>Le coordonnateur national du PIF, Jean Bosso So, en tete de cette formation dédiée aux journalistes et communicateurs</strong></dt>
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<p>Ainsi, ces différents projets ont été mis en œuvre dans 12 forêts classées et 800 villages répartis dans cinq régions du Burkina notamment l&rsquo;Est, le Centre-Ouest, la Boucle du Mouhoun, le Centre-Sud et le Sud-Ouest.</p>
<p><strong>Acquis </strong></p>
<p>Plusieurs acquis ont été engrangés même si le projet n&rsquo;est pas encore terminé, a déclaré Jean Bosso So, le coordonnateur national du PIF. A titre d&rsquo;exemple, il a cité l&rsquo;existence d&rsquo;une stratégie nationale REDD+ en cours, la mise en place des outils de planification au niveau de la déforestation et de la dégradation des forêts. <br class="autobr"><br />
A ceux-ci s&rsquo;ajoutent la mise en œuvre d&rsquo;une approche régalienne à travers laquelle 12 comités de gestion des forêts ont été mis en place et qui ont profité des activités du projet ; l&rsquo;équipement et les financements des apiculteurs.</p>
<dl class="spip_document_115774 spip_documents spip_documents_center">
<dt><img src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L500xH375/4._les_journalistes_et_communicateurs_ont_pose_avec_l_equipe_du_pif-b3ce2.jpg?1608124811" width="500" height="375" alt=""></dt>
<dt class="spip_doc_titre"><strong>Les journalistes et communicateurs ont posé avec l&rsquo;équipe du PIF</strong></dt>
</dl>
<p>En plus des apiculteurs, des exploitants ont aussi reçu des équipements modernes de bois. Au niveau de l&rsquo;élevage, des éleveurs ont eu des accompagnements pour la fauche et la conservation du fourrage autour des forêts des zones d&rsquo;intervention et 32 communes bénéficiaires ont reçu des financements à hauteur de 6 milliards de FCFA pour la mise en œuvre des projets de développement communaux.</p>
<p><strong>Perspectives</strong></p>
<p>S&rsquo;agissant des perspectives, l&rsquo;équipe du PIF a parlé du transfert des données et productions sur les initiatives pilotes REDD+ au secrétariat technique national REDD+, l&rsquo;élaboration d&rsquo;une stratégie de communication REDD+, etc. <br class="autobr"><br />
La formation de cette première journée s&rsquo;est achevée par une visite guidée du centre national de formation de la REDD+ de Galo. Elle se poursuivra les 16, 17 et 18 décembre dans la commune de Zamo, province du Sanguié dans la région du Centre-Ouest.</p>
<p><strong>Yvette Zongo <br class="autobr"><br />
Lefaso.net </strong></p>
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