<p><img class="spip_logo spip_logo_right spip_logos" alt="" src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L150xH75/arton101437-07a5a.jpg?1608244088" width="150" height="75"></p>
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<p><strong>Le ministre de l&rsquo;Economie, des Finances et du Développement, Lassané Kaboré, a présidé, jeudi 17 décembre 2020, l&rsquo;ouverture du cadre national des acteurs de l&rsquo;inclusion financière au Burkina. Cette instance, qui se tient les 17 et 18 décembre 2020, vise à permettre aux acteurs du système financier du Burkina, de réfléchir sur les possibilités d&rsquo;harmoniser leurs interventions, limiter les incohérences et apprécier les progrès enregistrés dans le secteur de l&rsquo;inclusion financière.</strong></p>
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<div class="rss_texte">
<p>C&rsquo;est sous le thème « Cadre national de concertation des acteurs de l&rsquo;inclusion financière du Burkina Faso : quels défis pour une capitalisation des interventions du secteur ? » que se tient, la première édition du cadre national des acteurs de l&rsquo;inclusion financière, à Ouagadougou. Ils sont environ 200 personnes, acteurs des fonds nationaux, des systèmes financiers décentralisés, des établissements bancaires, de téléphonie mobile, d&rsquo;ONG, de fintechs et leurs partenaires, à prendre part à la session.</p>
<p><span class="spip_document_115855 spip_documents spip_documents_center"><br />
<img src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L500xH250/whatsapp_image_2020-12-17_at_15.51.03-59b41.jpg?1608244088" width="500" height="250" alt=""></span></p>
<p>Selon Waongo Fidèle Yaméogo, secrétaire permanent pour la promotion de l&rsquo;inclusion financière, le présent cadre constitue une tribune d&rsquo;échanges sur les préoccupations des acteurs de l&rsquo;inclusion financière d&rsquo;une part, et vise à trouver des solutions consensuelles et efficaces en vue de relever les défis de l&rsquo;inclusion financière d&rsquo;autre part. Le ministre en charge de l&rsquo;Economie, Lassané Kaboré, par ailleurs président du cadre de concertation, ajoute : « J&rsquo;apprécie fortement la pertinence du thème car il permettra de centraliser les rôles et les responsabilités des acteurs et favoriser la coordination des interventions dans le secteur de l&rsquo;inclusion financière au Burkina Faso ».</p>
<dl class="spip_document_115854 spip_documents spip_documents_center">
<dt><img src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L500xH280/waongo_fidele_yameogo_secretaire_permanent_pour_la_promotion_de_l_inclusion_financiere-cf0bd.jpg?1608244088" width="500" height="280" alt=""></dt>
<dt class="spip_doc_titre"><strong>Waongo Fidèle Yaméogo, secrétaire permanent pour la promotion de l&rsquo;inclusion financière</strong></dt>
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<p>Il précise que ce nouveau cadre de concertation a pour mission de regrouper annuellement tous les acteurs de l&rsquo;inclusion financière pour échanger sur leurs préoccupations en vue de trouver des solutions consensuelles et efficaces pour la promotion de l&rsquo;inclusion financière.</p>
<p><strong>Des attentes multiformes qui nécessitent une réadaptation des services financiers</strong></p>
<p>Les attentes sont fortes, selon Fidèle W. Yaméogo, le Covid-19 a aussi impacté fortement les activités du secteur et « c&rsquo;est l&rsquo;occasion pour tirer les conséquences et réfléchir sur la nouvelle année qui commence ». Cyrille Ouédraogo, vice-président de l&rsquo;association professionnelle des Systèmes financiers décentralisés (APSFD), précise que les structures de microfinance sont fortement représentées en milieu rural.</p>
<dl class="spip_document_115853 spip_documents spip_documents_center">
<dt><img src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L500xH280/cyrille_ouedraogo_vice-president_de_l_association_profession_des_sfd-94c03.jpg?1608244088" width="500" height="280" alt=""></dt>
<dt class="spip_doc_titre"><strong>Cyrille Ouédraogo, vice-président de l&rsquo;Association profession des SFD</strong></dt>
</dl>
<p>Cependant, le problème du faible taux d&rsquo;utilisation des services financiers appellent à réadapter ces services. « Nous travaillons déjà avec les populations en milieu rural, mais il faut continuer et faire davantage. Nous devons alors travailler à développer de nouveaux produits innovants adaptés à ce milieu rural et prendre en compte des besoins nouveaux » a-t-il souligné.</p>
<p>Le ministre Lassané Kaboré informe qu&rsquo;en 2016, les autorités de l&rsquo;Union économique et monétaire ouest africaine ont accordé une priorité à l&rsquo;inclusion financière qui s&rsquo;est matérialisée par l&rsquo;adoption du document cadre de politique et de stratégie régionale d&rsquo;inclusion financière (SRIF 2016-2020). « Dans ce sens, le Burkina Faso a adopté en avril 2019, la Stratégie nationale de la finance inclusive (SNFI) 2019-2023 pour servir de référentiel fédérateur des interventions de l&rsquo;ensemble des acteurs du système financier » s&rsquo;est-il étendu.</p>
<p><span class="spip_document_115856 spip_documents spip_documents_center"><br />
<img src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L500xH250/whatsapp_image_2020-12-17_at_15.51.04-14bbe.jpg?1608244089" width="500" height="250" alt=""></span></p>
<p>Face aux journalistes, Fidèle Waongo Yaméogo, confie qu&rsquo;à l&rsquo;heure actuelle, il n&rsquo;y a pas de difficulté majeure dans la mise en œuvre de la SNFI. En effet, explique-t-il, à l&rsquo;adoption de la stratégie en 2017, le taux d&rsquo;inclusion financière était de l&rsquo;ordre de 61% au Burkina Faso. En fin 2019, ce taux est de plus de 70% contre une moyenne régionale au niveau de l&rsquo;UEMOA de 60%. « Le gouvernement nous a assigné un objectif de 75% à l&rsquo;horizon 2023. Avec cette concertation et l&rsquo;engagement fort des acteurs, nous osons croire que nous allons dépasser largement ce taux qui nous est assigné » espère-t-il.</p>
<p><strong>Etienne Lankoandé<br class="autobr"><br />
Lefaso.net</strong></p>
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