El hadj Sidiki Boubakar Ilboudo, chargé de mission au Ministère des Infrastructures, a présidé, ce mercredi 16 décembre 2020 à Ouagadougou, l’ouverture de l’atelier de présentation du projet « Cadre intégré de l’information géo spatiale » (IGIF). Les participants vont se familiariser avec cet outil dont l’objectif est de permettre une meilleure prise de décisions dans l’intérêt des Burkinabè.
L’information géo spatiale peut se définir comme une information sur un site déterminé et qui permet à un décideur de prendre des décisions ou à un utilisateur de connaitre tous les déterminants liés au site concerné. Sa maitrise peut être un atout dans la conception et la mise en œuvre réussies des programmes de développement dans un Etat.
Pour aider les pays en voie de développement de disposer de cette information utile, les Nations-Unies ont demandé, lors d’une rencontre tenue en Chine en novembre 2018, à la Banque mondiale de soutenir 30 pays dans la maitrise de leurs données géo spatiales. Dès cet instant, le Burkina Faso et l’Ethiopie ont été désignés pour conduire la phase pilote du projet.
Ainsi en novembre 2018, le Burkina a mis en marche le projet et a pris de l’avance sur l’Ethiopie. En réunissant ce mercredi 16 décembre 2020 à Ouagadougou les acteurs de production et d’utilisation de l’information géo spatiale, l’Institut géographique du Burkina (IGB) entend partager avec eux le point de la mise en œuvre du projet « Cadre intégré de l’information géo spatiale » (IGIF) aussi connu sous l’acronyme DA_11. « Nous avons atteint une phase où les producteurs et les utilisateurs de ces informations géo spatiales peuvent connaitre le concept de cette initiative, son contenu, ses objectifs et le niveau de développement que nous avons atteint », a indiqué Halidou Nagabila, directeur général de l’IGB.
- Une vue des participants
Faire du Burkina un réservoir d’experts en information géo spatiale
L’un des avantages du projet DA_11 sera de faire du Burkina Faso un réservoir d’experts en information géo spatiale. « A la fin, l’IGB aura un groupe d’experts à même d’appuyer les autres pays qui vont mettre en œuvre le projet. Aussi, si on arrive à le mettre en marche, au niveau du Ministère de l’Economie, des Finances et du Développement, il y aura une très grande amélioration des différents projets de développement parce qu’il y aura un ensemble de données qui permettront de capitaliser ce qui existe sur le territoire national. On pourra savoir ce qui manque aux différentes régions et de faire des programmes gouvernementaux pour assurer le développement au niveau national », a ajouté Halidou Nagabila.
Même son de cloche pour le chargé de mission du ministre des Infrastructures. « Le projet va permettre au ministère des Infrastructures de disposer des données à même de prendre des décisions sur certaines infrastructures sur le territoire national. Ce sera véritablement un outil de travail utile pour le ministère », a conclu El Hadj Sidiki Boubakar Ilboudo.
J.T.B
Lefaso.net
Source : lefaso.net
Faso24
Comments
comments