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Programme Voix pour le changement : Fin d’une étape, les acteurs envisagent les perspectives

Le programme Voix pour le changement est à l’heure du bilan, après cinq années (2016-2020) de mise en œuvre. Les acteurs se sont réunis ce mercredi 16 décembre 2020 à Ouagadougou autour d’un atelier-bilan au cours duquel, ils ont également mené la réflexion sur l’après-programme.

Voix pour le changement est un programme multisectoriel de cinq ans (2016-2020) financé par le ministère néerlandais des Affaires étrangères et mis en œuvre dans six pays, dont le Burkina, et qui porte sur le plaidoyer collaboratif focalisé sur les preuves pour influencer les politiques et les décisions pour un environnement plus favorable.

Il est mis en œuvre par l’organisation néerlandaise de développement (SNV), conjointement avec l’Institut international de recherches sur les politiques alimentaires (IFPRI) et neuf organisations de la société civile. Trois thématiques ont été concernées par l’action du programme. Il s’agit des énergies renouvelables, la résilience pastorale et la sécurité alimentaire et nutritionnelle.


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Ce programme a consisté en la création d’un cadre de renforcement des capacités des organisations de la société civile en plaidoyer et lobbying pour leur permettre d’exprimer plus efficacement des points de vue alternatifs. Il s’agissait, en clair, de permettre aux organisations de la société civile d’avoir plus de voix en tant que défenseurs et de servir efficacement les intérêts des personnes qu’elles représentent, d’influencer les agendas et l’élaboration des législations, d’améliorer la fourniture de service du gouvernement (local et central) et le secteur privé par un développement inclusif.


Ainsi, dans le domaine de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, il s’est agi de promouvoir la transformation des exploitations familiales pour une sécurité alimentaire et nutritionnelle durable au Burkina. Les organisations de la société civile plaident donc pour rendre disponible et faciliter l’accès des exploitants familiaux aux intrants, aux équipements modernes et à l’encadrement technique de proximité.

Au niveau des énergies renouvelables, les organisations œuvrent pour une amélioration des conditions d’accès des populations aux équipements et services de qualité en énergie renouvelable.


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Quant à la résilience pastorale, elles œuvrent pour l’harmonisation, l’adoption, la vulgarisation et la mise en œuvre des textes prenant en compte les changements climatiques et le genre dans un contexte de décentralisation.

A l’échéance, les acteurs ont donc dressé un bilan, partagé avec les partenaires les résultats du programme, échangé sur les perspectives post-programmes, identifié des pistes de consolidation des acquis du programme et échangé sur la continuité de la collaboration entre les organisations de la société civile.


« Bravo et félicitations pour tout le travail abattu », a lancé le premier vice-président de l’Assemblée nationale, Bénéwendé Stanislas Sankara, président de la cérémonie de clôture. Il a salué la justesse et la pertinence du plaidoyer mené à travers le programme, plaidant par-là pour une deuxième phase du programme aux fins de consolider les acquis. Bénéwendé Stanislas Sankara a ensuite exprimé la reconnaissance des autorités burkinabè au gouvernement néerlandais, aux Pays-Bas et a loué le travail remarquable que fait la SNV auprès des populations burkinabè, depuis 50 ans.

La directrice pays de la SNV Burkina, Jeanette De Regt, a saisi le moment pour magnifier l’accompagnement effectif des institutions burkinabè et des partenaires nationaux au programme. Elle a encouragé les organisations de la société civile à poursuivre les acquis engrangés par l’initiative.

Même projection pour la représentante des organisations de la société civile, Félicité Somé, pour qui, les actions doivent se poursuivre. D’où son plaidoyer pour une deuxième phase, pour consolider les acquis.

O.L

Lefaso.net

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