<p><img class="spip_logo spip_logo_right spip_logos" alt="" src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L150xH102/arton101463-6f443.jpg?1608333314" width="150" height="102"></p>
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<p><strong>En conclave les 16 et 17 décembre 2020 à Ouagadougou, des producteurs et utilisateurs d&rsquo;informations géo spatiales ont peaufiné, au cours d&rsquo;un atelier, la stratégie de maitrise de ce type d&rsquo;information à travers le projet « Cadre intégré de l&rsquo;information géo spatiale » (IGIF) financé par la Banque mondiale. </strong></p>
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<p>L&rsquo;utilité de l&rsquo;information géo spatiale n&rsquo;est plus à démontrer dans le développement d&rsquo;un pays. Elle permet de mieux planifier le développement des pays au grand bonheur des populations. C&rsquo;est pourquoi, en novembre 2018, lors d&rsquo;une de leurs rencontres en Chine, les Nations-Unies ont décidé de soutenir 30 pays en voie de développement dont le Burkina Faso dans la maitrise de son information géo spatiale.</p>
<p>Deux ans après le début de sa mise en œuvre, l&rsquo;Institut géographique du Burkina qui conduit le projet, a décidé de faire le point avec les acteurs du domaine et de leur permettre de mieux comprendre le projet. « Cet atelier visait à faire les différentes évaluations afin de comprendre la situation réelle qu&rsquo;on a au niveau national par rapport aux informations géo spatiales et d&rsquo;analyser les besoins et évaluer la différence entre la situation actuelle et le futur », a expliqué Halidou Nagabila, directeur général de l&rsquo;IGB.</p>
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<img src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L500xH375/img_20201217_173524_5-76656.jpg?1608333314" width="500" height="375" alt=""></span></p>
<p>Le Projet D_11 des Nations-Unies a pour ambition d&rsquo;accompagner les pays afin qu&rsquo;ils atteignent la gestion intégrée de leurs informations géo spatiales. « Il s&rsquo;agit en fait d&rsquo;un projet qui vise à fédérer l&rsquo;ensemble des données de diverses activités socioprofessionnelles du Burkina afin de permettre une exploitation optimale de tout ce que les différents ministères produisent et de permettre à chaque utilisateur de pouvoir utiliser les données afin de faire une planification pour une action bien déterminée », a ajouté le directeur général de l&rsquo;IGB.</p>
<p><strong>Des données utiles au ministère des Infrastructures</strong></p>
<p>Les informations géo spatiales sont très utiles pour le ministère des Infrastructures. « Nous avons pris part à cet atelier juste pour donner notre apport et dire que le ministère est beaucoup attaché à l&rsquo;information géo spatiale. Le ministère des Infrastructures est un ministère transversal qui a besoin de beaucoup d&rsquo;informations pour ses décisions. C&rsquo;est dans ce cadre que le ministère appuie l&rsquo;IGB dans l&rsquo;organisation de cet atelier », a indiqué El hadj Sidiki Boubakar Ilboudo, chargé de mission au ministère des Infrastructures.</p>
<p><span class="spip_document_115938 spip_documents spip_documents_center"><br />
<img src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L500xH375/img_20201217_173553_3-cbd99.jpg?1608333314" width="500" height="375" alt=""></span></p>
<p>Il dit également retenir un enseignement de ces assises : « Cette rencontre a révélé, selon moi, que toute action planifiée devrait nécessiter naturellement la connaissance de l&rsquo;information. Et c&rsquo;est ce qui a permis de relever au cours de cet atelier qui nous réjouit tous. Parce qu&rsquo;à la fin on pourra disposer d&rsquo;information qui pourra permettre aux décideurs de mieux planifier les actions de développement ». La prochaine étape, selon M. Nagabila, sera de faire une analyse globale et pouvoir lancer l&rsquo;élaboration du plan d&rsquo;actions national.</p>
<p><strong>J.T.B<br class="autobr"><br />
Lefaso.net</strong></p>
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