<p><img class="spip_logo spip_logo_right spip_logos" alt="" src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L150xH113/arton101458-10a38.jpg?1608330720" width="150" height="113"></p>
<div class="rss_chapo">
<p><strong>Le Programme d&rsquo;investissement forestier (PIF), dans le cadre de la REDD+ (Réduction des émissions de gaz à effet de serre dues à la déforestation et de la dégradation des forêts), a organisé une série d&rsquo;activités au profit des journalistes, du 15 au 18 décembre 2020. Ainsi, les hommes de médias ont visité plusieurs sites de réalisations de la REDD+, dans la commune de Zamo et le village de Zinè, dans la région du Centre-Ouest. </strong></p>
</div>
<div class="rss_texte">
<p>Au total, quatre sites de la REDD+ (Réduction des émissions de gaz à effet de serre dues à la déforestation et de la dégradation des forêts) ont été visités par les journalistes. Il s&rsquo;agit du parc de vaccination et du forage pastoral de Zamo, ainsi que de l&rsquo;espace de conservation et de l&rsquo;apiculture de Zinè. Sur place, les populations bénéficiaires et les autorités locales ont exprimé leur satisfaction.</p>
<p>Ainsi, parlant du parc de vaccination et du forage pastoral de Zamo, le chef de la zone d&rsquo;élevage, Hervé Yaro, et les deux représentants des bénéficiaires, Moussa Bolly et Dramane Bolly, sont revenus sur le bien que le parc fait aux populations de ladite commune et à celles des villages environnants. « On a moins d&rsquo;accidents de travail et nous pouvons vacciner 1 000 à 15 000 bêtes par jour », a témoigné Hervé Yaro. Une satisfaction partagée par Moussa Bolly.</p>
<dl class="spip_document_115919 spip_documents spip_documents_center">
<dt><img src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L500xH375/2-5531-6bc70.jpg?1608330720" width="500" height="375" alt=""></dt>
<dt class="spip_doc_titre"><strong>Le chef de zone d&rsquo;élevage de Zamo, Hervé Yaro, simulant une séance de vaccination d&rsquo;animaux.</strong></dt>
</dl>
<p>Pour lui, ce parc est à saluer parce qu&rsquo;il profite aux éleveurs. « Nous ne détruisons plus les arbres, parce que, avant, c&rsquo;étaient les arbres que nous abattions pour faire des enclos dont la durée de vie ne dépassait pas deux à trois ans, et nous dépensions plus d&rsquo;argent pour aller payer l&rsquo;autorisation pour couper le bois. En plus cela, nous n&rsquo;avons plus besoin de beaucoup de personnes pour vacciner nos animaux ; nous appelons le vétérinaire et il vient vacciner les animaux », affirme Moussa Bolly.</p>
<dl class="spip_document_115921 spip_documents spip_documents_center">
<dt><img src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L500xH375/4-3030-a0d01.jpg?1608330720" width="500" height="375" alt=""></dt>
<dt class="spip_doc_titre"><strong>Une vue de l&rsquo;espace de conservation de Zinè.</strong></dt>
</dl>
<p>Quant au responsable du forage pastoral, Dramane Bolly, il a déclaré que c&rsquo;est une joie de réaliser que même après la saison pluvieuse, ils pourront avoir de l&rsquo;eau potable facilement pour boire et abreuver leurs animaux. Pour l&rsquo;entretien de ces deux infrastructures, les responsables disent avoir mis en place des règles. Ainsi, chaque éleveur qui vient pour vacciner ou abreuver ses animaux doit payer une somme de 1 000 F CFA comme contribution en vue de la réparation du parc ou du forage en cas de panne.</p>
<dl class="spip_document_115922 spip_documents spip_documents_center">
<dt><img src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L500xH375/5-1677-8bec0.jpg?1608330720" width="500" height="375" alt=""></dt>
<dt class="spip_doc_titre"><strong>Les apiculteurs de Zinè devant l&rsquo;une de leurs ruches.</strong></dt>
</dl>
<p><strong>Des arbres utilisés à des fins alimentaires et médicinales </strong></p>
<p>S&rsquo;agissant de l&rsquo;espace de conservation et de l&rsquo;apiculture de Zinè, les populations se sont aussi montrées reconnaissantes d&rsquo;être parmi les bénéficiaires de ce PDIC de la REDD+. Les bénéficiaires ont d&rsquo;ailleurs reçu des formations afin de moderniser leurs pratiques ainsi que du matériel de travail. Concernant l&rsquo;espace de conservation, c&rsquo;est une superficie de 11 hectares à l&rsquo;intérieur de laquelle environ 4 000 espèces d&rsquo;arbres fruitiers et médicinales ont été plantées. Des arbres dont l&rsquo;importance est énorme et n&rsquo;est plus à démontrer. Car pour le chef de service départemental de Zamo, Yacouba Traoré, ils permettront de lutter contre la déforestation due aux activités humaines, sans oublier le fait que ces arbres seront également utilisés à des fins alimentaires ou médicinales.</p>
<dl class="spip_document_115920 spip_documents spip_documents_center">
<dt><img src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L500xH375/3-4692-0f04e.jpg?1608330720" width="500" height="375" alt=""></dt>
<dt class="spip_doc_titre"><strong>Une vue du forage pastoral de Zamo.</strong></dt>
</dl>
<p>Pour ce qui concerne l&rsquo;apiculture moderne développée dans le village de Zinè, même si les récoltes ne sont pas encore faites, les apicultures reconnaissent déjà qu&rsquo;ils bénéficieront des retombées qui ne se feront pas attendre. Et ce type d&rsquo;apiculture leur permet de protéger les abeilles mais aussi l&rsquo;environnement, parce que les feux de brousse seront désormais maîtrisés grâce à la formation et au matériel reçus à cet effet, indique le responsable des apiculteurs et conseiller villageois de développement, Patrice Ido.</p>
<hr class="spip">
<p><strong>Lire aussi</strong> <span><a href="https://lefaso.net/spip.php?article101402" class="spip_out" rel="external">Programme d&rsquo;investissement forestier : Les journalistes et communicateurs à l&rsquo;école de la REDD+ et de ses réalisations</a><span></span></span></p>
<hr class="spip">
<p><strong>Préserver les ressources naturelles</strong></p>
<p>Toutes ces réalisations faites dans les communes de Zamo et de Zinè viennent à point nommé pour soulager les populations de ces villages, mais également les populations des villages voisins, a noté le maire de la commune de Zamo, Bakalan Ido. « Protéger ces ressources, c&rsquo;est donner une vie à l&rsquo;ensemble de la population présente et aux générations à venir », a-t-il ajouté.</p>
<dl class="spip_document_115923 spip_documents spip_documents_center">
<dt><img src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L500xH375/6-966-b6994.jpg?1608330720" width="500" height="375" alt=""></dt>
<dt class="spip_doc_titre"><strong>Le maire de la commune de Zamo, Bakalan Ido.</strong></dt>
</dl>
<p>C&rsquo;est pourquoi, poursuit-il, au-delà des réalisations physiques, il y a également plusieurs activités de sensibilisation sur les méthodes de préservation de l&rsquo;environnement. Le maire Bakalan Ido a rassuré les populations bénéficiaires qu&rsquo;il mettra tout en œuvre pour que les piscines à bétail qu&rsquo;elles ont demandées puissent être une réalité. Outre cette promesse, l&rsquo;élu a aussi rassuré qu&rsquo;il travaillera pour que toutes ces réalisations puissent être sécurisées et entretenues.</p>
<p><strong>Plus de 230 millions investis à Zamo</strong></p>
<p>Dans le cadre de la mise en œuvre de ce nouveau mécanisme de gestion des forêts dans 32 communes du Burkina Faso, Zamo fait partie des communes exemplaires qui ont reçu les ressources additionnelles en plus des 140 millions de F CFA initialement prévus. Selon l&rsquo;expert en communication du Programme d&rsquo;investissement forestier (PIF), Thierry Ouédraogo, chacune des 32 communes a reçu 140 millions et en fonction de leurs performances, des fonds additionnels ont été octroyés aux communes pour renforcer leurs investissements.</p>
<dl class="spip_document_115924 spip_documents spip_documents_center">
<dt><img src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L500xH375/7-599-13d44.jpg?1608330720" width="500" height="375" alt=""></dt>
<dt class="spip_doc_titre"><strong>L&rsquo;expert en communication du Programme d&rsquo;investissement forestier, Thierry Ouédraogo.</strong></dt>
</dl>
<p>« C&rsquo;est dans ce cas que Zamo a bénéficié de 75 millions en plus des 140, ce qui fait un total de 215 millions injectés dans la commune. Mais concernant les investissements, chaque commune a eu sa spécificité. C&rsquo;est-à-dire que chaque commune a conçu son Projet de développement intégré communal (PDIC) pour la REDD+ », détaille Thierry Ouédraogo. Et son souhait, c&rsquo;est que ces PDIC déjà construits au profit des communes grandissent et fassent tache d&rsquo;huile au niveau du Burkina et éventuellement à l&rsquo;étranger.</p>
<p><strong>Yvette Zongo <br class="autobr"><br />
Lefaso.net </strong></p>
</div>

Comments
comments