<p><img class="spip_logo spip_logo_right spip_logos" alt="" src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L150xH104/arton101475-fffe4.jpg?1608402697" width="150" height="104"></p>
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<p><strong>Les acteurs de l&rsquo;aviculture de Bobo-Dioulasso, avec le soutien du Projet d&rsquo;appui à la promotion de l&rsquo;entrepreneuriat agricole (PAPEA), organisent, les 18 et 19 décembre 2020, la première édition des Journées de l&rsquo;aviculture dans la ville de Sya. Ces journées, qui regroupent les éleveurs de volaille, les acteurs d&rsquo;appui à la filière volaille, les vendeurs, les transformateurs et les distributeurs d&rsquo;intrants et de produits zootechniques et vétérinaires, offrent une tribune pour partager les expériences individuelles et collectives en vue de la promotion des productions avicoles accrues au Burkina Faso.</strong></p>
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<p>La première édition des Journées de l&rsquo;aviculture porte sur le thème « L&rsquo;aviculture dans un contexte de pandémie de Covid-19 : Impact, résilience et vision prospective ». Pendant ces 48 heures, les participants à ces journées promotionnelles auront la latitude d&rsquo;aborder, à travers plusieurs panels, des thématiques clés d&rsquo;une aviculture moderne et résiliente telles que la santé de la volaille, son alimentation et le financement de l&rsquo;aviculture.</p>
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<dt class="spip_doc_titre"><strong>Les Journées de l&rsquo;aviculture ont ouvert leurs portes à Bobo-Dioulasso.</strong></dt>
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<p>Ces journées visent à identifier les contraintes au développement de l&rsquo;aviculture dans le contexte de Covid-19, permettre aux acteurs de partager entre eux les bonnes pratiques de production, de commercialisation et de transformation afin de répondre aux exigences du marché. Par ailleurs, elles visent à présenter les opportunités de financements disponibles pour le développement de la filière ; les nouveaux textes régissant l&rsquo;importation, la production et la distribution de provendes au Burkina Faso. Il est aussi prévu de formuler des thèmes de plaidoyer pour l&rsquo;allègement des taxes d&rsquo;importation de certains intrants et matériels d&rsquo;aviculture.</p>
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<dt><img src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L500xH375/ab2-287-a9b06.jpg?1608402697" width="500" height="375" alt=""></dt>
<dt class="spip_doc_titre"><strong>Le gouverneur de la région des Hauts-Bassins, Antoine Atiou.</strong></dt>
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<p>La cérémonie de lancement des activités a été présidée par le gouverneur de la région des Hauts-Bassins, Antoine Atiou, représentant le ministre des Ressources animales et halieutiques. Selon lui, ces journées donnent, non seulement, l&rsquo;occasion de voir les riches potentialités de l&rsquo;aviculture, mais aussi démontrent en quoi l&rsquo;aviculture peut contribuer énormément au Produit intérieur brut (PIB) du Burkina Faso. « C&rsquo;est une filière qui offre beaucoup d&#8217;emplois aux jeunes », s&rsquo;est-il réjoui.</p>
<p>En effet, l&rsquo;activité d&rsquo;élevage occupe une place sociale et économique majeure au Burkina Faso. Elle est pratiquée par plus de 80% des ménages qui en tirent l&rsquo;essentiel de leurs revenus. De façon spécifique, la contribution de la filière avicole est importante au vu de son apport à l&rsquo;économie en termes de valeur ajoutée et d&rsquo;importance numérique du cheptel estimé à environ 45 millions pour l&rsquo;ensemble du pays et 6,5 millions pour la région des Hauts-Bassins. L&rsquo;aviculture dans son ensemble contribue annuellement pour près de 0,6% à la formation de la valeur ajoutée nationale, soit une valeur monétaire de 17,8 milliards de F CFA.</p>
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<dt class="spip_doc_titre"><strong>Photo de famille.</strong></dt>
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<p><strong>La filière avicole fait face à d&rsquo;énormes défis</strong></p>
<p>Cependant, la production avicole reste entravée par de nombreuses contraintes qui limitent sa contribution aux revenus des ménages. Il s&rsquo;agit des contraintes sanitaires, la mauvaise alimentation et la mauvaise condition d&rsquo;habitat. Outre ces difficultés structurelles, la filière avicole fait face, de manière épisodique, à l&rsquo;apparition de maladies ré-émergentes comme l&rsquo;Influenza aviaire hautement pathogène (IAHP).</p>
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<dt class="spip_doc_titre"><strong>Le président du comité d&rsquo;organisation, Dramane Traoré.</strong></dt>
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<p>Ces pathologies aviaires sont multiples, parfois complexes, avec des conséquences économiques importantes au regard de l&rsquo;extrême sensibilité des espèces aviaires. Le gouverneur a saisi l&rsquo;occasion pour saluer cette initiative et la pertinence du thème. « 80% de la population dépend de l&rsquo;agriculture et de l&rsquo;élevage pour disposer d&rsquo;un revenu. Le secteur de l&rsquo;élevage, tout comme les autres secteurs socio-économiques, a été durement touché par les mesures de restriction dues au Covid-19. Face aux problèmes liés à cette pandémie, il est important d&rsquo;aider les acteurs de chaque secteur à trouver les meilleures solutions possibles », a-t-il déclaré.</p>
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<dt class="spip_doc_titre"><strong>Le parrain de cette édition, Simbel Abou Ouattara, administrateur général de Moablaou SA.</strong></dt>
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<p>Pour le parrain de cette édition, Simbel Abou Ouattara, administrateur général de Moablaou SA, « l&rsquo;aviculture est une activité qui emploie beaucoup de personnes et surtout avec un potentiel inespéré ». Il a souligné que le Burkina Faso est un pays d&rsquo;élevage et avant de parler de ruminants, il faut parler d&rsquo;abord de volaille. A l&rsquo;en croire, le pays est actuellement exportateur de poulets locaux.<span><a href="http://hauts-bassins.lefaso.net/spip.php?article1054&;rubrique1" class="spip_out" rel="external">[ Cliquez ici pour lire l&rsquo;intégralité ]</a><span></span></span></p>
<p><strong>Romuald Dofini<br class="autobr"><br />
Lefaso.net</strong></p>
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