A l’entame du nouvel an, j’adresse à chacune et à chacun, au nom du Conseil national et en mon nom propre mes vœux de santé, de paix et d’un rayonnement nouveau pour la profession infirmière. Je saisis également l’occasion pour souhaiter une bonne et heureuse année à nos collaborateurs du système de santé et à tous les burkinabè.
C’est le lieu pour moi, de saluer l’engagement quotidien de toutes les infirmières et de tous les infirmiers du Burkina Faso à offrir des soins de qualité aux populations des campagnes et des villes de notre pays.
L’année 2020 qui s’achève a été celle de défis au double plan sanitaire et sécuritaire. L’histoire retiendra que le personnel infirmier est celui-là qui, au péril de sa vie, continue à jouer sa partition pour assurer la continuité des soins au profit des populations en proies à l’insécurité. Nous sommes également restés déterminés et engagés auprès des autorités sanitaires pour opposer une lutte sans merci contre la pandémie de la covid-19.
Des résultats encourageants ont certes été engrangés mais la pandémie persiste et les services de santé risquent de connaitre une forte sollicitation au regard de l’ampleur de la maladie ces derniers temps. Pour ce faire, j’invite les infirmières et infirmiers du Burkina Faso à donner le bon exemple dans leur milieu de travail et à poursuivre la sensibilisation des usagers sur la pandémie et les mesures de protection.
Nous avons également noté au cours de cette année qui s’achève, des comportements de professionnels de la santé qui ont terni à tors l’image de notre noble profession. Je puis vous rassurer que l’ordre des infirmiers dans le cadre de ses prérogatives ne ménagera aucun effort pour préserver cette image à travers l’application des dispositions de notre code de déontologie pour tout comportement « déviant » qui impliquerait un de ses membres. J’invite donc toutes les infirmières et tous les infirmiers à y contribuer à travers le respect des règles morales et éthiques édictées par notre code de déontologie dans leurs faits et gestes au quotidien.
L’année des soins infirmiers et obstétricaux décrétée par l’OMS en 2020 n’a pu être célébrée eu égard au contexte sanitaire. Cette célébration a donc été prolongée jusqu’en 2021. Il nous appartient de nous organiser pour que cette commémoration soit un succès. Pour ce faire, j’invite les infirmières et infirmiers à s’impliquer dans l’organisation des activités prévues dans le cadre de cette célébration de l’année des soins infirmiers et obstétricaux.
Chers collègues, l’avenir de notre profession est à la croisée des chemins. Face à cela, j’invite chacun de nous à se départir de toute idée fataliste et à rester déterminé pour la cause de la profession car les grandes victoires sont aussi l’effet de la persévérance. Notre union sacrée est le socle sur lequel sera bâtie une profession infirmière autonome et respectée.
Bonne et heureuse année 2021 à toutes et à tous !
Bonvouila SAWADOGO
Source : lefaso.net
Faso24
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