Pendant la campagne électorale de 2020, les populations du Burkina et du monde entier ont été témoins de plusieurs promesses électorales de la part des différents candidats à la présidentielle. De façon générale, tous ont promis d’œuvrer au bien-être des Burkinabè. Et c’est justement l’invite au respect de ces promesses qui explique la présente sortie de l’Association culture et lutte contre la pauvreté chez les jeunes (ACLPJ), ce lundi 4 janvier 2021.
Selon le président de l’ACLPJ, Moussa Traoré dit « Mozesse », cette conférence de presse a pour but d’interpeller le président du Faso, Roch Kaboré, par rapport à ses promesses électorales. Et ce, conformément à son programme de société et inviter également les députés élus du Houet au travail, à l’écoute de la population pour la promotion de la cohésion sociale.
Toutefois, Moussa Traoré et ses camarades ont saisi l’occasion pour présenter, disent-ils, les attentes réelles des populations de la ville de Bobo-Dioulasso. D’abord, ils demandent la remise en circulation du « Train Etalon » sur la ligne Bobo-Ouaga, la construction d’une aérogare capable de traiter les passagers des gros avions et l’effectivité de la zone économique spéciale (ZES) de Samandéni pour en faire un nouveau pôle de croissance. Ensuite, les responsables de l’association appellent à l’extension du réseau d’égouts et la création de nouveaux centres de traitement de boues de vidanges ainsi que la remise en fonction du centre d’enfouissement technique du secteur 23 de Bobo-Dioulasso.
« En justice, il faut réhabiliter le palais de justice de Bobo afin d’amoindrir les coûts de location des différents bâtiments et construire une nouvelle prison pour appliquer les travaux d’intérêt compensatoire des peines. Dans le secteur de la culture, transformer le théâtre de l’amitié en salle de spectacle polyvalente avec des moyens électro-techniques appropriées. En ce qui concerne les infrastructures routières, il faut faire le bitumage de plusieurs réseaux routiers qui rejoignent les quartiers périphériques… », a laissé entendre Moussa Traoré.
Aussi, les conférenciers ont proposé des solutions pour la bonne gestion des ressources foncières. « Nous plaidons pour la création de banlieues autour de la ville de Bobo-Dioulasso afin de résoudre le problème des quartiers périphériques », disent-ils. La question du sport et des loisirs a été également prise en compte dans les pistes de solutions données par l’association. L’instauration d’une loi interdisant l’alliance de l’exercice d’engagements associatifs à la vie politique a également été lancée. Le respect de ces différentes propositions devrait permettre au Burkina d’amorcer, selon eux, l’objectif de développement recherché.
« Il faut mettre l’homme qu’il faut à la place qu’il faut »
Pour les conférenciers, le président Kaboré doit travailler à améliorer les conditions de vie des populations des villes et campagnes dans tous les domaines de la vie, notamment dans le secteur de la santé, l’éducation, l’agriculture, de même que l’apaisement du climat des affaires. « Vous avez réussi le coup K.O. Continuez ainsi dans d’autres domaines le coup K.O. contre le terrorisme, le Covid-19, la justice des riches et la corruption », ont-ils lancé au président Kaboré. Pour cela, il l’invite à mettre l’homme qu’il faut à la place qu’il faut. Ils invitent les Burkinabè à l’union pour faire du Burkina Faso un pays de paix au regard des multiples défis (le Covid-19, la pauvreté des jeunes et des femmes, le terrorisme, etc.) [ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]
Romuald Dofini
Lefaso.net
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