<p><img class="spip_logo spip_logo_right spip_logos" alt="" src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L150xH111/arton101867-04129.png?1610140148" width="150" height="111"></p>
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<p><strong>La lutte contre le terrorisme et l&rsquo;après Sommet de Pau ont été au centre des échanges entre le président du Faso, Roch Kaboré, et le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, en visite éclair à Ouagadougou, ce vendredi 8 janvier 2021.</strong></p>
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<p>L&rsquo;on se rappelle le <a href="https://lefaso.net/spip.php?article94316" class="spip_out" rel="external">Sommet de Pau</a>, en France, tenu les 13 et 14 janvier 2020, où les chefs d&rsquo;Etat membres du G5 Sahel ont été invités à clarifier leurs positions sur l&rsquo;intervention militaire de la France au Sahel. Cette rencontre a été l&rsquo;occasion de renforcer la mobilisation conjointe dans la lutte contre les groupes terroristes. Présent à Ouagadougou, le ministre français en charge des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a déclaré qu&rsquo;après ce sommet, des succès ont été engrangés notamment dans la zone des trois frontières entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso.</p>
<p><strong>« La mobilisation se poursuit »</strong></p>
<p>« Ces succès ont été rendus possibles par la coopération renforcée entre les forces internationales et la force conjointe du G5 Sahel. Cette mobilisation internationale se poursuit et s&rsquo;est intensifiée avec l&rsquo;ensemble de la Coalition internationale pour le Sahel. Et nous aurons bientôt l&rsquo;occasion avec le G5 Sahel et les partenaires internationaux d&rsquo;envisager la suite des engagements pris à Pau, il y a maintenant un an. », a indiqué le ministre Le Drian.</p>
<p><strong>Les engagements pris à Pau</strong></p>
<p>Quid d&rsquo;une éventuelle réduction des troupes de la Force Barkhane au Sahel ? A cette question le ministre a rappelé que le Sommet de Pau avait pris des engagements dans quatre directions : renforcer Barkhane sur une certaine période et que puisse se développer la force européenne « Takuba » ; renforcer la force conjointe du G5-Sahel ; renforcer la présence des Etats sur l&rsquo;ensemble de leur territoire et poursuivre les actions de développement.</p>
<p>« Parallèlement à l&rsquo;effort singulier que la France a fait pour renforcer l&rsquo;action de Barkhane, il faut considérer qu&rsquo;à terme, la sécurité des pays du Sahel doit être assurée par les pays du Sahel eux-mêmes. La montée en puissance de la force conjointe doit y contribuer. Si on ne regroupe pas les quatre piliers dans les mois qui viennent, alors les fragilités que l&rsquo;on a pu constater au Niger vont se reproduire », alerte, Jean-Yves Le Drian.</p>
<p><strong>Lefaso.net</strong></p>
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