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Sous-secteur de l’agriculture irriguée : Les membres du Groupe de partage de connaissances nationales du projet PARIIS-BF installés

Le Projet d’appui régional à l’initiative pour l’irrigation au Sahel-Burkina Faso ( PARIIS-BF) a procédé à l’installation officielle des membres du Groupe de partage de connaissances nationales (GPCN). C’était au cours de la première session statutaire du GPCN, tenue ce 8 janvier 2021 à Ouagadougou.

La mise en place du GPCN, dispositif de gestion des connaissances, répond à un besoin de documentation des solutions d’irrigation et de durabilité des actions. Il constitue, selon Clément Ouédraogo, coordonnateur du programme maîtrise de l’eau au CILSS, un regroupement dans lequel, les différentes connaissances et expériences sur l’irrigation vont être partagées et brassées, pour servir réellement aux pratiques sur le terrain.

Clément Ouédraogo, coordonnateur du programme maîtrise de l’eau au CILSS

C’est pourquoi celui-ci affirme que le GPCN vient mettre fin à la déperdition des savoirs et expertises sur l’irrigation qui est constatée. Il ajoute que ce groupe va aussi permettre aux membres issus de plusieurs ministères et structures, de réfléchir sur les questions en lien avec l’irrigation, les difficultés ainsi que les connaissances déjà acquises pour améliorer la pratique sur le terrain.

Le GPCN a pour missions entre autres d’organiser le partage de connaissances sur les situations rencontrées et les bonnes pratiques identifiées au niveau des zones d’intervention du projet, d’identifier des opportunités d’amélioration, des solutions ; de contribuer à l’identification des connaissances capitalisables dans les différentes solutions d’irrigation ; de proposer des produits de gestion de connaissances, etc.

Le groupe de partage de connaissances nationales est suscité par le PARIIS-BF, projet mis en oeuvre dans six pays du Sahel et dont le but est d’améliorer la capacité des parties prenantes à développer et gérer l’irrigation et à accroître les superficies irriguées.

Les membres du GPCN

En effet, face à un environnement précaire et une non maîtrise des aléas climatiques, l’irrigation se présente comme un moyen sûr d’accroissement de la production agricole, de création d’emplois et de revenus au profit des acteurs ruraux.

Les statistiques démontrent cependant que seulement 30% du potentiel en terre sont actuellement aménagés et environ 15% des bas-fonds sont effectivement aménagés. La mise en oeuvre du projet PARIIS-BF qui devra à terme permettre d’irriguer une superficie totale de 5 950 ha, représente un espoir pour près de 11 900 producteurs de plus de 50 villages des régions de la Boucle du Mouhoun, du Centre, du Centre-Ouest et du Nord.

Armelle Ouédraogo

Lefaso.net

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