Monde syndical : L’Alliance nouvelle administration générale (ANAG) est née pour défendre les droits des administrateurs civils
Ils sont environs 975 membres issus de toutes les régions du Burkina à l’origine de la création de l’Alliance nouvelle administration générale (ANAG). Leurs objectifs, défendre les intérêts moraux et matériels des travailleurs de toute l’administration civile. Le lancement officiel a eu lieu à Ouagadougou, le 9 janvier 2021.
Il s’est agi d’un 1er congrès constitutif de l’Alliance nouvelle administration générale (ANAG). Un nouveau-né du monde syndical burkinabè pour défendre les droits des administrateurs civils.
Au cœur de ce congrès constitutif, l’élection, l’installation du nouveau bureau et le lancement des activités. Selon les responsables de l’ANAG, déjà 975 travailleurs issus de toutes les régions en sont membres. Un nombre qui ira grandissant dans le futur, assurent les conférenciers.
Contrairement aux autres syndicats de l’administration civile qui fonctionnaient « comme des copains, qui ne défendaient pas les droits moraux et matériels des travailleurs, mais un canal de favoritisme dans lequel, seule la voie des responsables compte », l’ANAG croit que l’union fait la force. Une manière de titiller le Syndicat national des administrateurs civils, secrétaires et adjoints administratifs du Burkina (SYNACSAB).
Comme on peut le constater dans les propos de Jean Pascal Ima, secrétaire général de l’ANAG : « Le SYNACSAB a travaillé à diviser le corps des administrateurs par des pratiques malsaines telles que le mensonge, les calomnies, les fausses promesses, l’utilisation du syndicat à des fins d’intérêt personnel, le favoritisme, l’opportunisme et les connivences incestueuses, mettant la cohésion au sein des agents du ministère et du corps des administrateurs à rude épreuve et créant une rupture de confiance avec la base ».
Ce nouveau-né du monde syndical veut donc rompre avec l’inertie et « le copinage » qui prévalent dans le corps de l’administration civile. Pour s’inscrire dans la réconciliation de tous les membres de l’administration civile, supprimer les désaccords, relire les textes du MATDC, défendre l’intérêt des travailleurs en tout temps et tout lieu.
E.K.S/ Lefaso.net
Source : lefaso.net
Faso24