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Nécrologie : Le Pr Go Issou a rangé sa toge

<p><img class&equals;"spip&lowbar;logo spip&lowbar;logo&lowbar;right spip&lowbar;logos" alt&equals;"" src&equals;"http&colon;&sol;&sol;lefaso&period;net&sol;local&sol;cache-vignettes&sol;L150xH109&sol;arton101875-7c892&period;jpg&quest;1610299254" width&equals;"150" height&equals;"109"><&sol;p>&NewLine;<div class&equals;"rss&lowbar;chapo">&NewLine;<p><strong>Triste nouvelle&period; Le Pr Go Issou&comma; enseignant-chercheur à l&rsquo&semi;Université Joseph Ki-Zerbo&comma; écrivain et critique littéraire&comma; est décédé&comma; vendredi&comma; 8 janvier 2021 à Bobo-Dioulasso à l&rsquo&semi;âge de 67 ans&period; Il sera inhumé&comma; demain lundi 11 janvier&comma; à Goersa&comma; son village natal situé à une quarantaine de kilomètres de la ville de Toma&period; <&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<&sol;div>&NewLine;<div class&equals;"rss&lowbar;texte">&NewLine;<p>Il savait si bien conter Ahmadou Kourouma et les Soleils des indépendances&period; Il en était passionné si bien que ses étudiants en lettres modernes l&rsquo&semi;avaient surnommé « Salimata »&comma; du nom de ce personnage du roman&period; Go Issou était tout simplement un enseignant plaisant&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Né le 6 avril 1954 dans le Nayala&comma; il a bourlingué à l&rsquo&semi;intérieur comme à l&rsquo&semi;extérieur du pays où il a enseigné le français dans les lycées &colon; enseignant au lycée moderne de Dimbokro en 1980&comma; au lycée St Joseph de Ouagadougou en 1982 et au Lycée Diaba Lompo de Fada N&rsquo&semi;Gourma en 1983&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Il côtoie le monde universitaire en 1985 précisément au département de Lettres Modernes à l&rsquo&semi;Université Joseph Ki-Zerbo&comma; ex-Université de Ouagadougou&period; Il y enseigne « Littérature burkinabè écrite »&comma; « Technique d&rsquo&semi;écriture &lpar;roman et nouvelle&rpar; »&comma; « Critique structurale »&comma;&&num;8230&semi; et « Littérature maghrébine »&period;<&sol;p>&NewLine;<p><strong>Un diplomate et grand romancier <&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<p>Pendant l&rsquo&semi;enseignement de cette dernière discipline&comma; le Pr Go Issou ne se lassait jamais de parler des livres « Le Fils du pauvre » de Mouloud Feraoun ou de « La Répudiation » de Rachid Boudjedra&period; Cet amour pour la littérature maghrébine&comma; il l&rsquo&semi;a certainement développé lors de son séjour en Algérie où il avait été nommé ambassadeur&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Le Pr Go Issouf&comma; rappelons-le également&comma; a été ministre des Affaires étrangères et secrétaire à la présidence du Faso&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Celui que le monde universitaire et littéraire pleure aujourd&rsquo&semi;hui est l&rsquo&semi;auteur de plusieurs œuvres dont les romans « les arènes nuptiales »&comma; « La Princesse de Konkoliba »&comma; « La Marâtre redouble de férocité »&comma; le recueil de nouvelles « Les murmures de la nuit »&period;<&sol;p>&NewLine;<p><strong>Programme des obsèques<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<p>Le Pr Go Issou a définitivement rangé la plume et la toge&period; Son humour manquera à plus d&rsquo&semi;un&period; L&rsquo&semi;arrivée de sa dépouille à son domicile à la Cité AN 3 est prévue ce dimanche 10 janvier à 19h&period; S&rsquo&semi;en suivra une lecture du Coran&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Un hommage lui sera rendu le lendemain à 8h au Ministère des Affaires étrangères et de la coopération et à 9h à l&rsquo&semi;Université Joseph Ki-Zerbo&period;<&sol;p>&NewLine;<p>L&rsquo&semi;ultime adieu aura lieu dans son village natal&comma; Goersa &lpar;Commune de YE&rpar;&comma; à 40 Km de Toma&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Que l&rsquo&semi;âme du défunt repose en paix&period;<&sol;p>&NewLine;<p><strong>Lefaso&period;net<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<&sol;div>&NewLine;

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