« Par leur vote, les Burkinabè ont décidé de ne plus voir l’UPC diriger le CFOP », se conforme Zéphirin Diabré
C’est un tout nouveau ministre d’État, ministre chargé de la réconciliation nationale, Zéphirin Diabré, qui a été chaleureusement accueilli au siège national de son parti (Union pour le progrès et le changement, UPC), sis au quartier Gounghin de la capitale. C’était à l’occasion de la traditionnelle présentation de vœux des militants au président du parti, ce mardi 12 janvier 2021.
« Excellence…, ministre le ministre d’État, le président du parti… ». Il faut désormais s’accommoder aux titres. Zéphirin Diabré, jusque-là chef de file de l’opposition politique au Burkina Faso (CFOP-BF), s’est séparé de sa tunique d’opposant.
« Par leur vote, les Burkinabè ont décidé de ne plus voir l’UPC diriger le CFOP », acquiesce Zéphirin Diabré, qui dit prendre acte de cette position exprimée par le peuple.
Occasion pour lui de faire une sorte de bilan de son action à la tête de l’institution avant de souhaiter bon vent à son successeur.
Désormais aux côtés du pouvoir, Zéphirin Diabré a expliqué qu’à l’issue des élections du 22 novembre 2020, le président du Faso a souhaité que le parti, UPC, puisse apporter sa contribution à l’œuvre de construction nationale par notamment le volet réconciliation nationale.
Une requête que le parti a acceptée « en toute souveraineté » et après concertations internes, dévoile-t-il. Mesurant l’enjeu de la réconciliation nationale pour le pays, Zéphirin Diabré a dit son engagement et son « entière volonté » à réussir la mission. Une détermination dans laquelle il peut compter sur sa famille politique, si l’on en croit le porte-parole des militants à la cérémonie, Rabi Yaméogo, secrétaire général du parti.
Lefaso.net
Source : lefaso.net
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