Ministère de la communication : Le nouveau ministre promet s’entendre avec le SYNATIC
Le Secrétaire général du gouvernement, Stéphane Sanou a procédé à l’installation ce 14 janvier 2021 du nouveau ministre de la communication au sein dudit ministère. Rémi Fulgance Dandjinou ministre de la communication sortant a passé le témoin au ministre entrant Ousséni Tamboura. Après sa prise de fonction, Ousséni Tamboura a fait cas des relations qu’il aura avec les syndicats des médias notamment le Syndicat Autonome des Travailleurs de l’Information et de la Communication (SYNATIC) mais également de l’approche qu’il aura avec la presse privée dans le déroulé de sa mission ministérielle.
Ousséni Tamboura entend « travailler dans un esprit constructif » avec les hommes des médias. C’est l’esprit dans lequel le nouveau chef de département communication entend gérer.
Il faut rappeler que celui-ci hérite d’un département qui connaît des tensions avec ses partenaires sociaux notamment les syndicats. Le SYNATIC qui est la principale organisation syndicale avait jugé les récentes affectations du ministre sortant d’arbitraire et promettait même d’apporter une réponse à cette action du ministre passé. Pour le moins que l’on puisse dire, c’est que Ousséni Tamboura compte s’inscrire dans une dynamique d’apaisement.
Il a d’ailleurs invité les journalistes à travailler avec lui dans « un esprit constructif, afin de relever les défis de la communication pour le développement du Burkina Faso ». Dans ce sens, il compte également promouvoir le dialogue avec le SYNATIC. « Avec le SYNATIC, nous allons mener un dialogue constructif pour parvenir à des solutions durables sur leurs préoccupations», a-t-il déclaré.
Pour conclure, dans le volet spécifique de la presse privée, Ousséni Tamboura dit ne point douter que celle-ci a contribué à l’ancrage démocratique au Burkina Faso, « On l’a vue avec Norbert Zongo qui, avec son journal l’Indépendant, a payé le prix fort pour cette démocratie » a-t-il reconnu. Il a également fait remarquer que l’univers de la presse privée au Burkina est un vivier d’emploi pour les jeunes. Aussi, au non de toutes ces considérations, le nouveau ministre a indiqué qu’il saura travailler « aux côtés de la presse privér au cours de son mandat pour plus de résultats ».
Hamadou Ouédraogo
Minute.bf
Source : Minute.bf
Faso24