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Violences basées sur le genre : Un projet lancé pour lutter contre le fléau dans les sites de déplacés internes

<p><strong>Kaya&comma; chef-lieu de la province du Sanmatenga&comma; a abrité&comma; ce jeudi 14 janvier 2021&comma; l’atelier de lancement du projet « Stop aux violences basées sur le genre dans les sites de déplacés internes »&period; Porté par la Fédération nationale des groupements Wend-Yam &lpar;FNGWY&rpar;&comma; grâce à l’appui financier du Fonds commun genre &lpar;FCG&rpar; géré par Diakonia&comma; ce projet sera mis en œuvre dans les régions du Centre-Nord&comma; du Plateau central et du Centre&period;<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<div class&equals;"article&lowbar;content">&NewLine;<p>Tout acte de violence dirigé spécifiquement contre un homme ou une femme du fait de son sexe est une Violence basée sur le genre &lpar;VBG&rpar;&period; Les femmes sont le plus souvent victimes de cette violence qui peut leur causer des préjudices ou des souffrances physiques ou psychologiques&period; En situation de crise humanitaire&comma; la situation est plus difficile pour ces êtres déjà éprouvés par l’insécurité et qui ont dû abandonner maisons&comma; bêtes et champs&period;<&sol;p>&NewLine;<dl class&equals;"spip&lowbar;document&lowbar;116918 spip&lowbar;documents spip&lowbar;documents&lowbar;center">&NewLine;<dt><img src&equals;"http&colon;&sol;&sol;lefaso&period;net&sol;local&sol;cache-vignettes&sol;L600xH330&sol;3&lowbar;adiza&lowbar;nikie&lowbar;ma&lowbar;traore&lowbar;coordinatrice&lowbar;du&lowbar;projet&lowbar;-56ea1&period;jpg&quest;1610662552" width&equals;"600" height&equals;"330" alt&equals;""><&sol;dt>&NewLine;<dt class&equals;"spip&lowbar;doc&lowbar;titre"><strong>Adiza Nikièma&lowbar;Traoré&comma; coordinatrice du projet <&sol;strong><&sol;dt>&NewLine;<&sol;dl>&NewLine;<p><strong>Réduire de 25&percnt; les violences<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<p>Sensible à la problématique des violences basées sur le genre&comma; la Fédération nationale des groupements Wend-Yam a initié un projet d’une durée de seize mois &lpar;septembre 2020- décembre 2021&rpar;&period; Selon la coordinatrice&comma; Adiza Nikièma&sol;Traoré&comma; le projet ambitionne de réduire de 25&percnt; les violences basées sur le genre dans les sites et familles d’accueil et ainsi contribuer à améliorer l’accès des personnes déplacées internes et des populations hôtes à des services sociaux sécurisés de qualité&comma; exempts de discriminations&period; D’un coût de 120 millions de francs CFA&comma; avec une contribution de 8 750 000 F CFA de la fédération&comma; le projet est soutenu par le Fonds commun genre piloté par Diakonia&period; Le Fonds est financé par cinq partenaires &colon; l’ambassade royale du Danemark&comma; l’ambassade de Suède&comma; la Coopération suisse&comma; l’UNICEF et l’UNFPA&period;<&sol;p>&NewLine;<p><strong>Les activités prévues<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<p>Pour l’atteinte de ses objectifs&comma; la Fédération nationale des groupements Wend-Yam compte mener seize activités dans la zone de couverture du projet&period; Il s’agit entre autres d’une campagne radiophonique de sensibilisation avec les personnes déplacées internes et les populations hôtes sur les VBG et la cohésion sociale &semi; l’organisation de 630 causeries éducatives sur les VBG&comma; la cohésion sociale et l’hygiène &semi; un atelier de réflexion avec 60 leaders communautaires &semi; 18 théâtres-fora &semi; deux sessions de formation au profit de 20 structures et associations à base communautaire &semi; douze sorties d’animation avec le Centre d’éveil numérique mobile pour adolescents et pré-adolescents&comma; etc&period;<&sol;p>&NewLine;<dl class&equals;"spip&lowbar;document&lowbar;116919 spip&lowbar;documents spip&lowbar;documents&lowbar;center">&NewLine;<dt><img src&equals;"http&colon;&sol;&sol;lefaso&period;net&sol;local&sol;cache-vignettes&sol;L600xH400&sol;4&lowbar;jean&lowbar;baptiste&lowbar;sawadogo&lowbar;pre&lowbar;sident&lowbar;de&lowbar;la&lowbar;fe&lowbar;de&lowbar;ration&lowbar;nationale&lowbar;des&lowbar;groupements&lowbar;wend&lowbar;yam&lowbar;-955b1&period;jpg&quest;1610662552" width&equals;"600" height&equals;"400" alt&equals;""><&sol;dt>&NewLine;<dt class&equals;"spip&lowbar;doc&lowbar;titre"><strong>Jean Baptiste Sawadogo&comma; Président de la fédération nationale des groupements Wend Yam <&sol;strong><&sol;dt>&NewLine;<&sol;dl>&NewLine;<p><strong>Une étude de référence menée dans quatre localités<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<p>Mais pour une mise en œuvre réussie du projet&comma; la fédération&comma; selon son président&comma; Jean-Baptiste Sawadogo&comma; a commandité une étude de référence sur les VBG dans les sites et familles d’accueil des personnes déplacées dans quatre communes des régions du Centre-Nord&comma; du Plateau central et du Centre&comma; précisément à Kaya&comma; Korsimoro&comma; Nagréongo et Ouagadougou &lpar;Pazani&rpar;&period; La restitution de cette étude a réuni&comma; jeudi 14 janvier 2021&comma; une cinquantaine de participants des régions concernées et des structures étatiques déconcentrées en charge des droits humains&comma; de la santé&period; Elle s’est déroulée en présence du représentant du gouverneur de la région du Centre-Nord&comma; Casimir Séguéda&comma; et du directeur régional de l’action sociale&comma; Yacouba Ouédraogo&period;<&sol;p>&NewLine;<p><strong>Silence… malgré les violences<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<p>Dans la restitution faite par les consultantes Damatou Baguigna et Martine Yabré&comma; il ressort que 18&comma;3&percnt; des personnes déplacées internes ont été victimes de VBG depuis leur arrivée sur les sites&period; Les entretiens réalisés auprès des autorités administratives et des leaders communautaires ont révélé des cas d’agressions physiques&comma; de violences sexuelles et de violences psychologiques&period; Hélas&comma; relève l’une des consultantes&comma; Mme Bagigna&comma; il y a une omerta chez des victimes qui préfèrent souvent ne pas dénoncer leurs agresseurs&comma; de peur de représailles des populations hôtes&period;<&sol;p>&NewLine;<dl class&equals;"spip&lowbar;document&lowbar;116920 spip&lowbar;documents spip&lowbar;documents&lowbar;center">&NewLine;<dt><img src&equals;"http&colon;&sol;&sol;lefaso&period;net&sol;local&sol;cache-vignettes&sol;L600xH328&sol;5&lowbar;damatou&lowbar;baguian&lowbar;juriste&lowbar;et&lowbar;consultante-e6180&period;jpg&quest;1610662552" width&equals;"600" height&equals;"328" alt&equals;""><&sol;dt>&NewLine;<dt class&equals;"spip&lowbar;doc&lowbar;titre"><strong>Damatou Baguian&comma; juriste et consultante<&sol;strong><&sol;dt>&NewLine;<&sol;dl>&NewLine;<p><strong>24&comma;6&percnt; des déplacés internes vivent dans des familles d’accueil<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<p>Parlant de logement&comma; l’étude montre que 24&comma;6&percnt; des Personnes déplacées internes &lpar;PDI&rpar; vivent dans des familles d’accueil&comma; contre 75&comma;4&percnt; qui sont dans des sites d’accueil aménagés à cet effet&period; « Les échanges avec les PDI et responsables des services sociaux de certaines localités telles que Nagréongo ont montré que certaines PDI payent entre 5000 F et 7500 F CFA mensuels comme frais de loyer&period; Cependant&comma; la proportion de cette frange de PDI n’a pas pu être évaluée car résidant sur des sites non-formels »&comma; notent les consultantes&period; <span><a href&equals;"http&colon;&sol;&sol;centre-nord&period;lefaso&period;net&sol;spip&period;php&quest;article126&amp&semi;rubrique1" class&equals;"spip&lowbar;out" rel&equals;"external">&lbrack; Cliquez ici pour lire l’intégralité &rsqb;<&sol;a><span><&sol;span><&sol;span><&sol;p>&NewLine;<p><strong>Herman Frédéric Bassolé <br class&equals;"autobr"><br &sol;>&NewLine;Lefaso&period;net <&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<&sol;div>&NewLine;<p>Source &colon; <a href&equals;"http&colon;&sol;&sol;lefaso&period;net&sol;spip&period;php&quest;article101991" target&equals;"&lowbar;blank" rel&equals;"noopener noreferrer">lefaso&period;net<&sol;a><&sol;p>&NewLine;<p>Faso24<&sol;p>&NewLine;

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