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<p><strong>Reconduite dans le gouvernement Christophe Dabiré 2 à la tête du ministère en charge de l&rsquo;Economie numérique, fonction qu&rsquo;elle occupe depuis février 2017, Hadja Ouattara/Sanon n&rsquo;ira donc pas occuper son siège à l&rsquo;Assemblée nationale. Un voilier vient d&rsquo;être ajouté à sa flotte : celui de la transformation digitale. Portrait. </strong></p>
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<p>Dans le milieu des geeks et de la société civile, elle est connue pour son penchant pour les logiciels libres et son « militantisme » à travers le Réseau africain des logiciels libres et l&rsquo;Association burkinabè pour Linux et les logiciels libres dont elle est membre fondateur. Toujours au titre de la société civile, Hadja Ouattara/Sanon est membre accréditée auprès d&rsquo;ICANN, la société d&rsquo;attribution des ressources critiques d&rsquo;internet. En matière de gouvernance d&rsquo;internet, elle s&rsquo;y connait pour avoir organisé depuis six années, à travers l&rsquo;ONG Initiative TIC et citoyenneté, le Forum sur la gouvernance de l&rsquo;internet.</p>
<p>Ingénieure des travaux informatiques, Hadja Ouattara/Sanon est un produit de l&rsquo;École supérieure d&rsquo;informatique (ESI) de l&rsquo;Université polytechnique de Bobo-Dioulasso devenue Université Nazi Boni. Elle a étudié également au Centre international d&rsquo;études supérieures appliquées (CIESA) du Canada.</p>
<p><strong>Parcours professionnel</strong></p>
<p>Pendant une douzaine d&rsquo;années (2005-2017) elle est administrateur des TIC au Centre d&rsquo;analyse des politiques économiques et sociales (CAPES), structure rattachée à la Présidence du Faso, après avoir occupé le poste de webmaster et chargée de programme du Réseau de gestion des connaissances au Burkina (RGC-B). Pendant ce temps, elle occupe de 2013 à 2015 le poste de conseiller technique TIC du ministre du Développement de l&rsquo;Economie numérique et des postes ; et de 2015 à 2017, le poste de secrétaire technique du Guichet virtuel unique de l&rsquo;Administration publique (ST GVAP).</p>
<p><strong>Acquis engrangés de 2018 à 2020</strong></p>
<p>C&rsquo;est de là qu&rsquo;elle dépose ses valises au ministère en tant que premier responsable en remplacement d&rsquo;Aminata Sana/Congo, aujourd&rsquo;hui ambassadeur du Burkina au Brésil. Durant ses trois années passées à la tête du département (l&rsquo;administration étant une continuité), plusieurs chantiers ont connu une avancée tels que la construction de 6 886 km de fibres optique dont 1 937 km exclusivement par l&rsquo;État burkinabè ; l&rsquo;acquisition de 20 Gbps supplémentaires de capacité de la bande passante internationale, culminant le total à 60 Gbps sur le territoire national.</p>
<p>La couverture en réseaux d&rsquo;accès Internet (3G) est passée de 128 localités en 2018 à 148 sur les 343 localités, soit un taux de couverture 3G de 43,13% au 30 juin 2020. La réalisation de deux infrastructures de stockage de la bande passante internationale appelées, points d&rsquo;atterrissement virtuel (PAV) à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso.</p>
<p><strong>La transformation digitale</strong></p>
<p>Élue députée dans le Houet sous la bannière du Mouvement du peuple pour le progrès, à l&rsquo;issue des législatives du 22 novembre 2020, Hadja Ouattara/Sanon ne siégera pas à l&rsquo;Assemblée nationale. <span><a href="http://fasorama.lefaso.net/spip.php?article118" class="spip_out" rel="external">[ Cliquez ici pour lire l&rsquo;intégralité ]</a><span></span></span></p>
<p><strong>Herman Frédéric Bassolé<br class="autobr"><br />
Lefaso.net</strong></p>
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