<p><img class="spip_logo spip_logo_right spip_logos" alt="" src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L150xH87/arton102045-69ab2.jpg?1610913579" width="150" height="87"></p>
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<p><strong>« Construire et stabiliser les institutions politiques (post-élection) en Afrique de l&rsquo;ouest : le cas du Burkina Faso ». C&rsquo;est sous ce thème que l&rsquo;organisation de la société civile, le Balai citoyen, a, le samedi 16 janvier 2020 à Ouagadougou, tenu un atelier de réflexion prospective sur les institutions. </strong></p>
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<p>Il s&rsquo;est agi, à terme, d&rsquo;identifier différents scénarii des avenirs possibles et d&rsquo;apporter une aide à la décision pour améliorer la stabilité des institutions politiques. Les participants ont réfléchi autour de plusieurs sous-thèmes, à savoir les alternances institutionnelles : pourquoi ces ruptures de l&rsquo;ordre constitutionnel ; les alternances démocratiques : qu&rsquo;est-ce qui favorise l&rsquo;alternance démocratique ; les régimes de transition : quelles sont les bonnes pratiques pour une transition réussi et, enfin, l&rsquo;efficacité des institutions : qu&rsquo;est-ce qui explique l&rsquo;efficacité des institutions démocratiques ?</p>
<dl class="spip_document_117014 spip_documents spip_documents_center">
<dt><img src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L500xH282/whatsapp_image_2021-01-17_at_19.21.30-e5e91.jpg?1610913579" width="500" height="282" alt=""></dt>
<dt class="spip_doc_titre"><strong>Vue de participants, avec au milieu, Professeur et homme politique, Étienne Traoré</strong></dt>
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<p>« Cet atelier se justifie par le fait qu&rsquo;après chaque élection, il y a des institutions qui se mettent en place et la vie des pays est étroitement liée au fonctionnement des institutions. D&rsquo;où l&rsquo;importance de mener des réflexions sur ces institutions, pour voir comment avoir un fonctionnement optimal dans l&rsquo;intérêt des populations, dans l&rsquo;intérêt général. Nous sommes en démocratie, on ne peut pas se payer le luxe de ne pas réfléchir permanemment sur les institutions qui ont en charge l&rsquo;animation de la vie du pays. Ce, d&rsquo;autant que la démocratie est une dynamique et elle est ‘&rsquo;jeune » en Afrique. Les institutions sont fragiles, il faut voir quelle réflexion menée pour les consolider, dans le sens d&rsquo;avoir une certaine stabilité au niveau des Etats ; parce que sans stabilité, il n&rsquo;y a pas de développement », campe le porte-parole du Balai citoyen, Eric Ismaël Kinda.</p>
<dl class="spip_document_117013 spip_documents spip_documents_center">
<dt><img src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L500xH289/whatsapp_image_2021-01-17_at_19.25.09-ddc76.jpg?1610913579" width="500" height="289" alt=""></dt>
<dt class="spip_doc_titre"><strong>Le porte-parole du Balai citoyen (au milieu) et des proches collaborateurs, à l&rsquo;ouverture des travaux</strong></dt>
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<p>L&rsquo;activité, qui a regroupé une trentaine d&rsquo;acteurs politiques, de mouvements citoyens, de jeunes activistes, de lanceurs d&rsquo;alerte, de chercheurs, d&rsquo;universitaires et autres acteurs intervenant dans la gouvernance politique, visait donc à mener une réflexion prospective qui va servir de base à la formulation de nouveaux paradigmes à la légitimation du pouvoir politique et à la stabilité des institutions au Burkina.</p>
<p>L&rsquo;atelier s&rsquo;est déroulé par une approche participative de l&rsquo;animation de trois groupes appelés « World Café » (qui se comprend comme un processus créatif qui vise à faciliter le dialogue constructif et le partage de connaissances et d&rsquo;idées, en vue de créer un réseau d&rsquo;échanges et d&rsquo;actions).</p>
<p>Il devra permettre de favoriser une meilleure compréhension des enjeux (les grandes réformes, le jeu des acteurs politiques ou citoyens dans les situations d&rsquo;alternances constitutionnelles et institutionnelles) relatifs à la stabilité des institutions politiques ; renforcer les capacités des acteurs de la gouvernance à insérer des pratiques novatrices mieux ancrées dans les réalités des populations ; créer une force mobilisatrice, une synergie et un partenariat renforcé entre acteurs de la gouvernance politique au Burkina.</p>
<dl class="spip_document_117012 spip_documents spip_documents_center">
<dt><img src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L500xH301/whatsapp_image_2021-01-17_at_19.26.31-ff6f2.jpg?1610913579" width="500" height="301" alt=""></dt>
<dt class="spip_doc_titre"><strong>Ici, Abdoul Karim Saïdou (gauche), un des intervenants à l&rsquo;atelier</strong></dt>
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<p>Le Balai citoyen est membre du Réseau de partenariat mondial (GPN) qui compte des acteurs du monde universitaire et de la société civile. Il se veut un regroupement ambitieux et prometteur d&rsquo;établissements d&rsquo;enseignement supérieur et de groupes de la société civile pour la recherche, l&rsquo;enseignement et la formation autour du SDG 17 (ODD 17) : renforcer les moyens de mise en œuvre et revitaliser le partenariat mondial pour le développement durable.</p>
<p>Les responsables du Balai citoyen, qui disent apprendre beaucoup du GPN, ont rappelé que c&rsquo;est grâce au travail dans ce réseau qu&rsquo;a été obtenue la bourse doctorale Thomas Sankara de l&rsquo;Université de Kassel en Allemagne ((4) LeFaso.net &#8211; Publications | Facebook).</p>
<p><strong>O.L<br class="autobr"><br />
Lefaso.net</strong></p>
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