Autorité du bassin du Niger : Le Burkina Faso a un nouveau réseau de journalistes et communicateurs pour plus de visibilité
L’Autorité du bassin du Niger section du Burkina Faso (ABN/Burkina Faso) dispose désormais d’un réseau de journalistes et communicateurs pour donner plus de visibilité aux actions. Amidou Traoré du journal d’investigation L’Evénement prend la tête de ce réseau.
Sur neuf pays que comprend l’Autorité du bassin du Niger (ABN), le Burkina Faso fait désormais partie de ceux qui ont un réseau de journalistes et communicateurs. Depuis sa création en novembre 1980, l’ABN peine à bien communiquer avec sa cible, a regretté Abdoulaye Kaya, expert en communication au compte de cette institution. A l’en croire, c’est en 2010 qu’un expert en communication a été recruté et l’ABN dispose d’un plan de communication à partir de 2012.
« Un réseau de journalistes et communicateurs a existé mais il n’y avait pas de suivi pour le faire vivre », a confié Abdoulaye Kaya. Ainsi, depuis 2019, les membres de l’ABN ont pour mission de redynamiser ce réseau dans leurs pays respectifs. Au Burkina Faso, le réseau a vu le jour le jeudi 14 janvier 2021 à Ouagadougou.
Cette nouvelle équipe, composée de sept journalistes et communicateurs, doit donner de la visibilité aux différentes actions de communication et d’information de l’ABN.
- L’expert en communication de l’ABN, Abdoulaye Kaya, salue la « solidarité légendaire » des pays membres de l’institution
Valoriser les acquis
Au cours d’un atelier, les journalistes et communicateurs ont échangé sur la stratégie de communication à mettre en place dans les contextes sécuritaire et sanitaire pour mieux renforcer les actions et objectifs de l’ABN. Pour l’expert Abdoulaye Kaya, le réseau doit tenir compte de ces contextes pour valoriser les acquis des projets et programmes de l’ABN. Pour ce faire, il a conseillé de promouvoir les cinq approches complémentaires en stratégie de communication : faire faire ; faire savoir ; faire voir ; partage d’expérience et capitalisation d’acquis.
Quant à Blâmi Diallo, le représentant du directeur général des ressources en eau, il a indiqué que ce réseau fera en sorte que la visibilité de l’ABN soit permanente au profit des populations. « Le réseau s’est inscrit dans le bassin du Niger, qui comprend à peu près sept régions du Burkina. C’est à l’intérieur de ces régions que le réseau va essayer de travailler et remonter l’information », a-t-il précisé.
- Le représentant du directeur général des ressources en eau, Blâmi Diallo
Prenant la parole au nom de l’équipe, le président du réseau, Amidou Traoré, journaliste au journal d’investigation L’Evénement, a rappelé que c’est un engagement pour chaque membre d’accomplir les missions qui leur seront dévolues. « Nous allons beaucoup bosser. Nous allons produire beaucoup d’éléments sur la question de l’eau et donner la visibilité à l’ABN », a-t-il déclaré.
- La photo de famille du bureau exécutif du réseau des journalistes et communicateurs de l’ABN/Burkina Faso
Il faut noter que l’Autorité du bassin du Niger a été créée en 1984 en remplacement de la Commission du fleuve Niger (CFN) créée en 1964. L’ABN comprend neuf pays dont sept en Afrique de l’Ouest (Burkina Faso, Bénin, Côte d’Ivoire, Guinée, Mali, Niger et Nigeria) et deux en Afrique centrale (Cameroun et Tchad). Au Burkina Faso, l’ABN est placée sous la tutelle du ministère de l’Eau et de l’Assainissement.
Cryspin Masneang Laoundiki
Lefaso.net