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Liberté au magistrat Narcisse Sawadogo : Le REN-LAC s’indigne

<div class&equals;"td-post-content tagdiv-type">&NewLine; <&excl;-- image --><br &sol;>&NewLine; <&excl;-- content --><&sol;p>&NewLine;<p><strong>Le Réseau National de lutte Anti-Corruption &lpar;REN-LAC&rpar; à travers un communiqué signé par son secrétariat exécutif&comma; Sagado Nacanabo&comma; paru le 19 janvier 2021 dénonce « une impunité garantie à certains acteurs judiciaires »&period;<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<p>En effet&comma; à en croire le REN-LAC&comma; la Chambre correctionnelle de la Cour d’Appel de Bobo-Dioulasso a ordonné&comma; dans un arrêté rendu le 28 décembre 2020&comma; la mise en liberté immédiate du magistrat Narcisse Sawadogo et de son complice Alassane Baguian&comma; un particulier&period;<&sol;p>&NewLine;<p>De ce que le communiqué rapporte&comma; cette chambre a estimé que « l’infraction d’escroquerie reprochée à Narcisse Sawadogo&comma; Substitut du Procureur à la Cour d’Appel de Ouagadougou et à son acolyte Alassane Baguian n’est pas constituée »&period; <&sol;p>&NewLine;<p>Faut-il préciser que les deux hommes étaient poursuivis pour des faits de tentative d’escroquerie et de diffamation&period; C’est le bimensuel L’Evénement qui avait&comma; dans sa parution du 10 juin 2020&comma; rapporté que ces derniers ont proposé leur service au maire de Ouagadougou Armand Beouinde&comma; contre la somme de 70 millions de francs CFA&comma; « afin d’user de leurs relations professionnelles et personnelles pour approcher les juges en charge de son dossier et obtenir un classement sans suite de l’affaire »&period; Par la suite&comma; les révélations du journal ont été corroborées par des enregistrements sonores publiés sur les réseaux sociaux&period; Lesquels audios avaient suscité de vives réactions au sein de l’opinion&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Le 18 juin 2020&comma; le Procureur du Faso près le Tribunal de Grande Instance &lpar;TGI&rpar; de Ouagadougou&comma; Harouna Yoda&comma; a donc décidé de poursuivre Narcisse Sawadogo et Alassane Baguian pour les faits ci-dessus cités&period; « Alors que le premier avait été placé en garde à vue&comma; le second était détenu à la Maison d’Arrêt et de Correction de Ouagadougou &lpar;MACO&rpar; »&comma; révèle le REN-LAC&period;<&sol;p>&NewLine;<p>A l’issue de leur comparution devant la Chambre correctionnelle du TGI de Diébougou&comma; le 15 août&comma; selon les informations données par le REN-LAC&comma; les juges n’ont retenu que les faits de tentative d’escroquerie et les ont condamnés à une peine d’emprisonnement de 24 mois dont 12 mois avec sursis&comma; en plus d’une amende d’un million &lpar;1 000 000&rpar; de francs CFA&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Mais ce qui révolte l’institution&comma; c’est « la décision de la Cour d’appel de Bobo-Dioulasso&comma; intervenue quatre mois plus tard et infirmant celle du TGI de Diébougou »&period; Celà « sonne comme un véritable coup de massue pour le REN-LAC et l’ensemble des acteurs engagés dans la lutte contre la corruption »&comma; est-il écrit dans le communiqué&period; Pour l’institution dirigée par M&period; Nacanabo&comma; « cette décision a contribué à jeter le discrédit sur la justice burkinabè&comma; perçue comme un instrument de répression au service des puissants »&period; <&sol;p>&NewLine;<p>Le REN-LAC dit alors constater que les Burkinabè continuent de faire « l’amer constat que l’institution &lpar;judiciaire&rpar; n’est prompte qu’à traquer et à punir les petites gens&comma; mais quand il s’agit d’agir contre les puissants du moment et leurs protégés&comma; elle devient subitement paraplégique »&period;<&sol;p>&NewLine;<p>De fait&comma; le REN-LAC s’indigne contre cette « décision scandaleuse » et ppelle à explorer toutes les pistes possibles afin que « les magistrats ripoux qui gangrènent l’institution judiciaire ne puissent plus bénéficier de l’impunité&comma; tout en continuant de narguer le peuple »&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Le REN-LAC a invité&comma; « une nouvelle fois&comma; les acteurs judiciaires à œuvrer pour la réouverture de l’affaire des magistrats épinglés par la Commission d’enquête du Conseil supérieur de la Magistrature &lpar;CSM&rpar; en 2016 »&period; L’institution qui lutte contre la corruption estime que le slogan « Nul n’est au-dessus de la loi » doit s’appliquer à tous y compris aux magistrats&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Tout en réitèrant « ses encouragements à tous les juges intègres&comma; qui&comma; malgré la modicité des moyens mis à leur disposition&comma; ne ménagent aucun effort pour faire honnêtement leur travail »&comma; le réseau a pour terminer&comma; « apporté son soutien indéfectible au juge Patrick Léonard Kabore&comma; Substitut du Procureur du Faso et membre du pôle économique et financier de Ouagadougou&comma; victime d’une tentative d’assassinat le 23 décembre 2020 »&period;<&sol;p>&NewLine;<p><strong>Minute&period;bf<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<&sol;div>&NewLine;<p>Source &colon; <a href&equals;"https&colon;&sol;&sol;minute&period;bf&sol;liberte-au-magistrat-narcisse-sawadogo-le-ren-lac-sindigne&sol;" target&equals;"&lowbar;blank" rel&equals;"noopener noreferrer">Minute&period;bf<&sol;a><&sol;p>&NewLine;<p>Faso24<&sol;p>&NewLine;

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