<p><img class="spip_logo spip_logo_right spip_logos" alt="" src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L150xH113/arton102134-39829.jpg?1611171738" width="150" height="113"></p>
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<p><strong>Face à l&rsquo;hydre terroriste, Zakaria Komi, alias « Petit Komi » consacre, depuis quelques temps, ses créations au thème de la paix, de la cohésion sociale. L&rsquo;artiste plasticien est spécialisé dans la fabrication d&rsquo;objets décoratifs. Ses œuvres signées « Art petit Komi » sont visibles dans les différents ronds-points de la capitale. Pour cette nouvelle année qui débute, il souhaite que la paix au Burkina. </strong></p>
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<p>Après avoir appris, deux décennies durant, aux côtés de son grand frère, décorateur et ex-militaire, « Petit Komi » est aujourd&rsquo;hui passé maitre dans l&rsquo;art de la décoration. Les œuvres d&rsquo;art de l&rsquo;artiste décorateur et sculpteur Zakaria Komi alias « Petit Komi » disposées au niveau des différents ronds-points de la capitale ne passent pas inaperçues. Véritables passionnés de leur art, les deux frères se sont repartis des zones de la ville de Ouagadougou. Le plus jeune s&rsquo;occupe de la zone de Tampouy et ses environs, tandis que le grand frère a fait de la zone de Kaatr-yaar, sa « chasse gardée ».</p>
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<dt><img src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L432xH583/2_-15-ea4da.jpg?1611171738" width="432" height="583" alt=""></dt>
<dt class="spip_doc_titre"><strong>Un aigle destiné à un rond-point</strong></dt>
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<p>Pour se procurer une œuvre de Zakaria, il faut débourser entre 10 000 francs CFA et plus de 5 millions de francs CFA. Ses créations sont variées (des hérons, des colombes, des cascades, des statues, etc.). Il affirme réaliser au moins 3 œuvres par jour. Pour le décorateur, l&rsquo;école n&rsquo;est pas forcément la seule voie de réussite. « J&rsquo;ai seulement fait le Cours préparatoire 1re année (CP1). Mais, j&#8217;embauche aujourd&rsquo;hui des gens qui ont un niveau scolaire supérieur au mien », déclare-t-il, fièrement. L&rsquo;argent ne vient pas uniquement, renchérit-il, à l&rsquo;homme ou la femme qui a été à l&rsquo;école des Blancs.</p>
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<dt><img src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L500xH543/3_-11-b6f55.jpg?1611171738" width="500" height="543" alt=""></dt>
<dt class="spip_doc_titre"><strong>Des hérons pour décorer des espaces verts</strong></dt>
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<p><strong>La paix, symbole de création</strong></p>
<p>Aux jeunes désireux de marcher dans ses pas, Petit Komi leur conseille de se départir de la paresse et de travailler plutôt avec abnégation. « Mais, le plus important est d&rsquo;aimer avant tout ce que l&rsquo;on fait », souligne-t-il. Contexte sécuritaire oblige, l&rsquo;artiste confie mettre dans ses créations, l&rsquo;accent sur les thèmes de la paix, de la cohésion sociale et du vivre-ensemble. L&rsquo;une de ses œuvres d&rsquo;environ 1,60 m présente deux mains dressées vers le ciel et deux colombes perchées au bout des doigts.</p>
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<dt><img src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L500xH562/4_-14-23fc2.jpg?1611171738" width="500" height="562" alt=""></dt>
<dt class="spip_doc_titre"><strong>Une grotte sous forme de cascade</strong></dt>
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<p> « Cette création interpelle tous les Burkinabè, notamment les Hommes politiques, à privilégier les intérêts de la nation », espère-t-il. Pour lui, la paix au Burkina Faso est plus importante que les égos. Se mettre la main dans la main est selon lui, la voie royale d&rsquo;un retour à la quiétude au « pays des Hommes intègres ». Cette œuvre, est-il convaincu, touchera le cœur de tous ceux qui la verront exposée.</p>
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<dt><img src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L500xH614/5-1716-9c422.jpg?1611171738" width="500" height="614" alt=""></dt>
<dt class="spip_doc_titre"><strong>Des biches dans un pâturage</strong></dt>
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<p>Sur la question de ses revenus, l&rsquo;homme se veut discret et préfère jouer plutôt la carte de l&rsquo;humilité. « Chacun a sa manière de vivre. Je reste humble et surtout respectueux de mes ainés », confie-t-il. Marié et père de deux enfants, l&rsquo;artiste décorateur de 28 ans souhaite ardemment, pour sa patrie, la paix et la sécurité, indispensables à la bonne marche des affaires. « Nous devons tous nous impliquer dans cette lutte contre le terrorisme. Elle n&rsquo;est pas seulement l&rsquo;affaire des forces de défense et de sécurité » , estime-t-il.<br class="autobr"> <strong>Obissa Juste MIEN<br class="autobr"><br />
LeFaso.net</strong></p>
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