Développement économique et social au Burkina : La Banque mondiale offre 253 milliards de Fcfa pour la mise en œuvre de 3 projets
Le ministre de l’Economie, des Finances et du Développement, Lassané Kaobré, et la représentante résidente de la Banque mondiale au Burkina Faso, Maïmouna Mbow Fam, ont procédé le jeudi 21 janvier 2021 au cabinet du ministre, à la signature de convention de trois accords de financement. D’un montant global de 460 millions USD, environ 253 milliards de F FCA, cette subvention permettra la mise en œuvre du projet d’urgence pour le développement territorial et de résilience ; du projet de renforcement des services de santé, et de l’appui budgétaire pour le financement à l’appui des politiques de développement portant sur la réponse de la crise du Covid-19.
Face aux problèmes de développement économique et social endogènes au Burkina Faso, la Banque mondiale a décidé d’accompagner le pays des Hommes intègres pour solutionner ces préoccupations. Ainsi, à travers la signature d’une subvention constituée sous forme de don et de crédit, elle permet la mise en œuvre de 3 projets.
Le premier accord relatif au financement du projet d’urgence de développement territorial et de résilience (PUDTR), dont l’objectif est d’améliorer l’accès inclusif des communautés, y compris les personnes déplacées internes, aidera à améliorer l’accès aux services sociaux de base et à la connectivité physique et virtuelle de la résilience urbaine, à la relance économique communautaire et à l’appui opérationnel.
D’un coût total de 350 millions de dollars USA, environ 194 milliards 250 millions de F CFA sur 4 ans, le PUDTR interviendra dans 10 communes de la région de la Boucle du Mouhoun, 5 de la région de l’Est et dans la région du Centre-Est pour uniquement la prise en charge des investissements résiduels du projet pôle de croissance de Bagré à travers les travaux de bitumage de 50 km de route.
- Les deux représentants officialisant la signature de convention.
Durant la réalisation du projet, il est également attendu la construction de 553 infrastructures économiques, 59 éducatives, 56 sanitaires, 166 en eau potable, 5 maisons de la femme, 23 maisons des jeunes et une salle polyvalente. On dénombrera également la réhabilitation de 142 km de voiries et piste, 1200 km de pistes rurales, d’éclairage public de 40 km de voiries, l’aménagement de 110 hectares de basfonds et de 60 hectares de sites maraichers. En plus de la réalisation d’infrastructures économiques et sociales, le projet procédera au transfert de 15 milliards de Fcfa à plus de 45.000 ménages vulnérables, au renforcement des capacités des bénéficiaires à la création d’activité génératrice de revenus.
Renforcer les services de santé pour vaincre la pandémie du Covid-19
Constitué également de don et de prêt, le deuxième accord est un appui budgétaire pour le financement à l’appui des politiques de développement portant sur la réponse à la crise du Covid-19. D’un montant de 100 millions de dollars US, soit 55 milliard de F CFA, l’accord vise à atténuer l’impact du choc du Covid-19 sur les vies et les moyens de subsistance pour améliorer l’identification et la réponse aux épidémies, de renforcer les filets sociaux, de numériser l’administration publique, d’améliorer la gouvernance des fonds du Covid-19, de stimuler les investissements du secteur privé et renforcer la transparence dans la gestion de la dette publique.
Le dernier accord, lui, est un financement additionnel du projet de renforcement des services de santé (PRSS), d’un montant de 10 millions de dollars US, soit 5,5 milliards de FCFA, il porte sur le financement global de la Banque mondiale sur le projet à hauteur de 110 millions de dollars US pour les atteintes de l’objectif de développement du PRSS à savoir améliorer la qualité et l’utilisation des services de santé en mettant l’accent sur la santé, la nutrition de la mère, des enfants et des adolescents et la surveillance des maladies.
- Le ministre de la Santé (1er à gauche, suivi de la ministre de l’Action sociale) venus assister la signature de conventions.
Satisfecit des deux parties
Pour le ministre de l’Economie, des Finances et du Développement, Lassané Kaboré, la signature de ces accords de financement témoigne une fois de plus de l’excellente qualité de la coopération qui existe entre la Banque mondiale et le Burkina Faso dans le cadre de la mise en œuvre de la politique de développent économique et social. Ces projets et programmes permettront, a-t-il précisé, au Burkina de soutenir conséquemment le référentiel national de développement économique et social.
Aussi a-t-il adressé, au nom du gouvernement du Burkina, ses sincères remerciements à la Banque mondiale pour les appuis considérables et continuent au développement du pays des Hommes intègres. Tout en remerciant la Banque mondiale pour son engagement constant aux côtés du peuple burkinabè dans sa quête permanente à l’amélioration des conditions de vie des populations, il a invité tous les acteurs à tout mettre en œuvre pour l’atteinte des résultats attendus pour le bonheur des populations.
Pour la représentante résidente de la Banque mondiale au Burkina, Maïmouna Mbow Fam, son institution ne ménagera aucun effort pour accompagner le Burkina dans la mise en œuvre des différents projets. Le dynamisme et la qualité du partenariat entre les deux parties matérialisés par la signature de ces trois conventions témoignent de la volonté la Banque mondiale à accompagner le gouvernement dans sa mise en œuvre de la politique de développement pour le bien-être des populations.
J.E.Z
Lefaso.net