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<p>Le secrétaire général de la Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B), Bassolma Bazié, a démissionné de la fonction publique burkinabè le 19 janvier 2021.</p>
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<p>Difficile de joindre le leader syndical pour lui arracher un mot. Mais il s&rsquo;est exprimé ce 24 janvier à travers son profil Facebook en ces termes : « Lorsque vous représentez des Hommes de valeur, vous avez l&rsquo;impérieux DEVOIR de faire en sorte que votre prix soit l&rsquo;honneur. Par conséquent, un salaire ne doit en aucun cas être un moyen de chantage. D&rsquo;où ma démission de la Fonction publique afin de mieux me consacrer à la défense ferme des intérêts des travailleurs (euses) et du peuple burkinabè ! La lutte pour la liberté, la dignité et l&rsquo;intégrité doit se poursuivre avec davantage d&rsquo;engagement, de détermination et d&rsquo;esprit de sacrifice ! Mon salut militant à l&rsquo;ensemble des travailleuses et travailleurs de notre Pays ! »</p>
<p>Bassolma Bazié était jusque-là professeur certifié des lycées et collèges, chargé de dispenser des cours en science de la vie et de la terre (SVT) au lycée Philippe Zinda Kaboré à Ouagadougou. L&rsquo;année 2020 n&rsquo;a pas été un fleuve tranquille pour le secrétaire général de la CGT-B.</p>
<p>On retient surtout l&rsquo;épisode de son passage devant le Conseil de discipline pour « non respect » du volume horaire qui lui était confié par son supérieur hiérarchique. Défendu par Me Prosper Farama, le Conseil l&rsquo;a reconnu « coupable » sans pour autant lui infliger une sanction. Par la suite, c&rsquo;est une histoire d&rsquo;affectation du syndicaliste qui s&rsquo;est invitée dans le débat. Une « affectation arbitraire » jugera-t-il. La suite, on la connait. Il a démissionné de la fonction publique.</p>
<p>Lefaso.net</p>
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