Afin de créer un cadre de rencontres et d’échanges sur les nouvelles technologies et particulièrement sur la robotique, il a été initié un salon panafricain de la robotique (PARF). L’idée à travers ce rendez-vous est de permettre aux professionnels et aux amoureux de la robotique de se rencontrer. Le salon se déroulera du 13 au 15 mai 2021 à Ouagadougou sous le thème : « robotique : quels enjeux pour le continent africain ? ».
Du 13 au 15 mai 2021, les experts africains de la robotique vont se pencher sur la place du continent dans le domaine et du même coup réfléchir sur les perspectives pour l’Afrique. Ainsi, il est prévu des panels, des rencontres B2B, une table ronde et un concours de la robotique. Le but ultime est de diriger le visage de l’Afrique vers la robotique et les enjeux de l’avenir.
Présente dans tous les axes de développement du continent, la robotique est actuellement une étape incontournable pour un véritable développement. En effet, l’implantation de la robotique permettra de rendre nos sociétés « consommatrices », en transformatrices. Les experts ne veulent plus attendre des situations désastreuses comme la pandémie du Covid-19 pour innover car pour eux, « le nouveau pool de développement, c’est la Robotique ».
« La chirurgie telle qu’on la connaît maintenant est amenée à disparaître, notamment grâce au développement phénoménal des moyens de l’information dans le domaine chirurgical. Il sera désormais possible, avant d’opérer un malade, de créer son « clone digital » à partir de ses images médicales (scanner, l’IRM). On pourra pratiquer l’opération de façon simulée sur ce clone pour ensuite opérer le patient grâce à la chirurgie assistée par ordinateur, c’est-à-dire la robotique. La robotique est une interface entre le chirurgien et son malade, il y a donc déjà une notion de distanciation. Pourquoi alors ne pas envisager la chirurgie à distance, abolir les barrières géographiques ?»
Source : Comité d’organisation du PARF
Pour le « Pays des Hommes intègres », le PARF permettra « de se positionner sur l’échiquier continental ». C’est dans cette logique que le patronage du rendez-vous a été mis sous la coupe de la ministre en charge du développement de l’économie numérique et des postes, Hadja Ouattara/Sanon. En tant que « capitale des deux roues », le Burkina Faso ne doit pas continuer à faire que de l’assemblage. Les experts voient d’un bon œil l’implantation d’une industrie de fabrication de moto.
Cette révolution ne doit pas aussi s’arrêter à ce seul domaine. D’autres aspects sont également dans le viseur. Il s’agit, entre autres, de l’éducation, la santé, l’agriculture, la sécurité et la défense. Selon les organisateurs, « un robot militaire, aussi appelé arme autonome, est un robot autonome ou contrôlé à distance, conçu pour des applications militaires. Les drones sont une sous-classe des robots militaires ».
Basile SAMA
Burkina 24
Source : Burkina24.com
Faso24
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