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Commune de Dassa (Sanguié) : Un nouveau CSPS pour soulager les populations

L’inauguration du Centre de santé et de promotion sociale (CSPS) de Farba, dans la commune de Dassa, province du Sanguié, a eu lieu le samedi 23 janvier 2021, sous le parrainage du Pr Charlemagne Ouédraogo, ministre de la Santé. D’une valeur de près de 56 millions de F FCA, ce CSPS vient soulager les populations de cette commune.

C’est un ouf de soulagement pour les 3 619 habitants des villages de Farba et de Markio qui peuvent désormais se targuer de goûter aux délices du développement local. Ils ont en effet bénéficié d’un CSPS flambant neuf, composé d’un dispensaire, d’une maternité, d’un dépôt de médicaments, d’un forage, d’un incinérateur et de deux logements.

Un moyen de déplacement remis à l’occasion au chef de poste du nouveau CSPS par la mairie de Dassa.

L’ouverture officielle de l’infrastructure a eu lieu dans une ambiance festive, le samedi 23 janvier 2021, au cours d’une cérémonie placée sous le parrainage du nouveau ministre de la Santé, le Pr Charlemagne Ouédraogo, représenté à l’occasion par le haut-commissaire du Sanguié, Paul de Romuald Ouédraogo. C’était également en présence du conseiller technique du ministre.

La construction du CSPS a été rendue possible grâce au soutien de partenaires techniques et financiers, notamment l’Agence d’appui au développement des collectivités territoriales (ADCT) et la Société Gold Square Ressources.

Le maire de la commune de Dassa, Jean Golbert Bayili, remettant la copie de l’expression des besoins au haut-commissaire.

Ce joyau d’une valeur de 56 millions de F CFA, qui vient d’être érigé, est une grosse épine enlevée du pied du conseil municipal de Dassa, présidé par Jean Golbert Bayili. Pour le maire, l’ouverture de ce nouveau Centre de santé est la concrétisation d’un souhait ardemment exprimé par la population depuis plusieurs années. « Nous ressentons un ouf de soulagement car il y a des femmes qui parcouraient des dizaines de kilomètres pour aller dans d’autres CSPS », a déclaré le maire Jean Golbert Bayili.

Le conseiller technique du ministre de la Santé, dépêché pour la cérémonie d’inauguration.

Il a donc traduit sa reconnaissance au ministère de la Santé pour l’inauguration de cette troisième formation sanitaire qui intervient quatre ans après celle du village de Dôh. Jean Golbert Bayili a par ailleurs sollicité, auprès du ministère de la Santé et des partenaires techniques et financiers, la normalisation de l’effectif du personnel soignant dudit CSPS, la dotation des structures sanitaires de matériel médico-technique adéquat, ainsi que la construction d’une autre formation sanitaire. Il a précisé que le conseil municipal, pour sa part, a déjà voté une somme de 3 millions de F CFA pour l’équipement du CSPS ; un montant jugé insuffisant. Pour joindre l’acte à la parole, le conseil municipal a remis un document contenant ses doléances au haut-commissaire pour transmettre au ministre.


Le parrain, par la voix de son représentant, Paul de Romuald Ouédraogo, a souligné qu’au-delà de l’inauguration du CSPS, le principal défi qui reste est le maintien du bon niveau de fonctionnalité. Un défi qui passe forcement par l’implication de tous les acteurs que sont entre autres la population, les agents de santé et les collectivités. « Je vous invite à fréquenter ce centre de santé qui, désormais, est le vôtre. Il va fonctionner dans le respect de la politique sanitaire et mettra toutes les stratégies adoptées pour améliorer l’accès aux soins de qualité », a lancé le haut-commissaire du Sanguié, avant d’inviter les populations au sens de la responsabilité en vue de la protection du bien public.


Chez les habitants de la commune de Dassa, la joie est grande d’avoir bénéficié de ce CSPS. « Avant, nous souffrions car nous parcourions plus de 10 km pour aller nous soigner. Mais aujourd’hui, nous sommes contents de la réalisation de ce CSPS. Pendant la saison pluvieuse, lorsqu’on quittait Farba pour aller à Dassa, on avait des difficultés, on pouvait aller trouver que le marigot était plein d’eau et on ne pouvait pas traverser. Cela obligeait les femmes à accoucher à la maison. Nous sommes très contents car nous n’allons plus aller à Dassa avec nos malades », s’est réjouie Jacqueline, une habitante de Farba. [ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]

Prince Omar

Lefaso.net

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