<p><img class="spip_logo spip_logo_right spip_logos" alt="" src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L150xH113/arton102294-840ea.jpg?1611769093" width="150" height="113"></p>
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<p><strong>Ouverte le mardi 19 janvier 2021 devant la chambre de contrôle, l&rsquo;audience de confirmation des charges sur le dossier Thomas Sankara a refermé ses portes, ce mercredi 27 janvier 2021 à Ouagadougou. Une audience qui a entendu une quinzaine de personnes en vue de leur envoi ou non devant le tribunal pour être jugées.<br class="autobr"><br />
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<p>Me Prospère Farama, avocat de la famille (de la partie civile) explique que la procédure a consisté pour chacune des parties en la mise en examen des charges pour voir si leurs droits n&rsquo;ont pas été violés, mais aussi à se rassurer que le juge d&rsquo;instruction a réuni suffisamment de charges à leur encontre pour pouvoir les emmener devant le tribunal militaire, notamment la chambre de jugement.</p>
<p> »Les audiences se sont bien passées », apprécie Me Farama, qui estime que pour la plupart des personnes, il y a suffisamment de charges à leur encontre pour être conduites devant le tribunal. »Nous espérons qu&rsquo;à la fin de cette procédure, ils seront renvoyés devant la chambre de jugement, où chacun pourra se défendre librement, où l&rsquo;opinion pourra entendre la version de tout un chacun et voir contre qui il y a des preuves tangibles de culpabilité, qui seront condamnés nous l&rsquo;espérons, et contre qui il n&rsquo;y a aucune preuve suffisante, qui seront relâchés » a renchéri Me Prospère Farama.</p>
<p><span class="spip_document_117360 spip_documents spip_documents_center"><br />
<img src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L500xH280/whatsapp_image_2021-01-27_at_17.28.48-f4797.jpg?1611769093" width="500" height="280" alt=""></span></p>
<p>Il regrette cependant l&rsquo;absence à cette audience des premiers mis en cause sur le dossier. »Notre seule amertune, dit-il, c&rsquo;est de constater qu&rsquo;il y a des personnes clés qui auraient dû être là, qui ne le sont pas. Notamment Blaise Compaoré, Hyacinthe Kafando, etc. ceux qui sont les gros absents de ce dossier ».</p>
<p>Néanmoins pour Me Prospère Farama il y a eu des avancées significatives parce que l&rsquo;étape de la chambre d&rsquo;instruction est une grande étape et la dernière avant le jugement. Cependant, il n&rsquo;entend pas occulter le fait que le dossier a beaucoup empiété sur le temps. »Ce dossier n&rsquo;a que trop duré, il y a des traces qui sont effacées, il y a eu des morts de témoins et de personnes mises en cause ». Il est temps, plus que temps que le dossier soit enfin jugé, affirme-t-il.</p>
<p><strong>Etienne Lankoandé<br class="autobr"><br />
Lefaso.net</strong></p>
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