<p><img class="spip_logo spip_logo_right spip_logos" alt="" src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L150xH99/arton102297-9b894.jpg?1611772615" width="150" height="99"></p>
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<p><strong>Les acteurs de la filière anacarde au Burkina Faso sont mécontents du ministère en charge du Commerce. Réunis au sein du Comité interprofessionnel de l&rsquo;anacarde au Burkina (CIAB), ils l&rsquo;ont fait savoir au cours d&rsquo;un point de presse animé, ce mercredi 27 janvier 2021 à Bobo-Dioulasso. Selon les conférenciers, cette rencontre avec les hommes de médias avait pour objectif d&rsquo;exprimer leur ras-le-bol face aux divergences qui les opposent à leur ministère de tutelle.</strong></p>
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<p>Dans le but de mieux promouvoir la filière anacarde et contribuer à l&rsquo;épanouissement de ses acteurs, le CIAB, dès sa création, avait mis en place une cellule de réflexion pour déterminer les voies et moyens de mobilisation de fonds propres. Ainsi, ces réflexions avaient abouti à la proposition de mise en place d&rsquo;un prélèvement sur les exportations et réexportations de la noix brute de cajou au Burkina Faso avec le concours du ministère du Commerce, de l&rsquo;Industrie et de l&rsquo;Artisanat.</p>
<p>Suite à de multiples actions de plaidoyers, un mécanisme sur le prélèvement est alors instauré. Et en l&rsquo;espace de deux campagnes (2018-2019), ce sont près de six milliards de Francs CFA qui ont été collectés. « A la grande surprise des acteurs, les fonds prélevés sont qualifiés de fonds publics dont la gestion doit être confiée à une structure de l&rsquo;Etat. D&rsquo;où la création du Conseil burkinabè de l&rsquo;anacarde (CBA) par le ministère en charge du Commerce », a dénoncé le porte-parole des acteurs de la filière, Ibrahim Sanfo.</p>
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<dt><img src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L500xH375/ab2-300-a2820.jpg?1611772615" width="500" height="375" alt=""></dt>
<dt class="spip_doc_titre"><strong>Le CIAB demande la suspension du processus de mise en place d&rsquo;agréments</strong></dt>
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<p>Selon lui, cette structure a le même rôle principal que leur faitière (le CIAB), c&rsquo;est-à-dire, le développement de la filière anacarde. Inquiets de cette doublure, les acteurs ont vite déploré le fait que le CBA vienne se substituer à eux. Et dans l&rsquo;esprit des acteurs, les fonds prélevés devraient être cogérés par le CBA et le CIAB pour le développement de la filière. « Une année d&rsquo;existence après, nous constatons avec amertume que les réelles préoccupations des acteurs sont loin d&rsquo;être prises en compte par le CBA », ont déploré les conférenciers.</p>
<p>A en croire ces derniers, le ministère du Commerce, de l&rsquo;Industrie et de l&rsquo;Artisanat a fait fi de leurs préoccupations. Mieux, à travers son Conseil burkinabè de l&rsquo;anacarde et de sa direction générale, il a affiché son ambition d&rsquo;œuvrer pour la mise en place d&rsquo;un système d&rsquo;agréments professionnels pour l&rsquo;exercice de l&rsquo;activité de la commercialisation des produits du cajou. « Certes, la mise en œuvre d&rsquo;agréments peut être un noble projet, mais nous estimons que les conditions n&rsquo;ont pas été réunies pour la mise en place de ces agréments », a indiqué Ibrahim Sanfo.</p>
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<dt><img src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L500xH375/ab3-225-d677a.jpg?1611772615" width="500" height="375" alt=""></dt>
<dt class="spip_doc_titre"><strong>Le présidium de la conférence de presse du CIAB</strong></dt>
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<p><strong>Suspendre le processus de mise en place d&rsquo;agréments</strong></p>
<p>Cependant, ils disent avoir interpellé ledit ministère à plusieurs reprises, en portant à sa connaissance le désaccord des acteurs de la filière. Car estiment-ils que l&rsquo;heure n&rsquo;est pas à la mise en place d&rsquo;agréments, mais plutôt à celle de la mise en place de conditions propices desdits agréments. « Malgré les multiples interpellations, les acteurs n&rsquo;ont pas été contactés pour une meilleure compréhension de leur point de vue. Au contraire, le processus de mise en place de ces agréments suit son cours sans la participation des acteurs directs », a signalé le porte-parole.</p>
<p>Pour preuve, ils en veulent la tenue d&rsquo;un atelier les 25 et 26 janvier 2021 pour la validation des avants projets et ce, en l&rsquo;absence, selon eux, des acteurs directs de la filière. Pourtant, ils disent avoir adresser une correspondance à la direction générale du commerce pour signifier que les acteurs ne se reconnaissent pas dans cette activité.<br class="autobr"><br />
Pour le porte-parole, le CBA œuvre plutôt à se pérenniser en développant des stratégies pour renflouer ses caisses au détriment du bien-être des acteurs de la filière. <span><a href="http://hauts-bassins.lefaso.net/spip.php?article1067&;rubrique1" class="spip_out" rel="external">[ Cliquez ici pour lire l&rsquo;intégralité ]</a><span></span></span></p>
<p><strong>Romuald Dofini<br class="autobr"><br />
Lefaso.net</strong></p>
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