<p><img class="spip_logo spip_logo_right spip_logos" alt="" src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L150xH85/arton102323-fe0b9.jpg?1611860379" width="150" height="85"></p>
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<p><strong>La 16e promotion de gynécologues-obstétriciens entièrement formés au Burkina Faso a effectué sa sortie ce jeudi 28 janvier 2021, à l&rsquo;Université Joseph Ki-Zerbo. C&rsquo;était en présence du ministre de l&rsquo;Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr Alkassoum Maïga.</strong></p>
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<p>Ils sont 20 médecins venus du Bénin, du Cameroun, du Mali, mais aussi du Burkina pour se former durant quatre ans en gynécologie-obstétrique à l&rsquo;UFR/SDS de l&rsquo;Université Joseph Ki-Zerbo. En plus de la formation théorique, ils ont bénéficié d&rsquo;une formation pratique dans les différents centres hospitaliers universitaires et certains centres hospitaliers régionaux du Burkina. Ce 28 janvier 2021, ils reçoivent leurs parchemins de fin de formation : le diplôme d&rsquo;études spécialisées (DES) en gynécologie-obstétrique. Désormais, ils sont aptes à prendre en charge la santé de la femme.</p>
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<dt class="spip_doc_titre"><strong>Ils sont 20 gynécologues-obstétriciens formés pour renforcer les systèmes de santé de leurs pays respectifs.</strong></dt>
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<p>« Nous sommes très contents en ce jour solennel qui consacre notre sortie. Après quatre années de longues études avec beaucoup de stress, ce n&rsquo;est pas simple. On pourrait le comparer à un travail d&rsquo;accouchement qui peut prendre du temps, mais quand le bébé nait, au premier cri du bébé, la joie qui remplit tous les prestataires, on ne peut pas la décrire. C&rsquo;est cette joie qui nous remplit et nous ne pouvons que dire merci à nos familles qui sont venues nous soutenir en ce jour (…) Nous nous engageons à être au service de la population, car c&rsquo;est pour cela que nous avons été formés », s&rsquo;est exprimé Dr Jacques Gilbert Kafando, délégué de la promotion.</p>
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<dt class="spip_doc_titre"><strong>Une lauréate recevant son diplôme des mains du ministre de l&rsquo;Enseignement supérieur, Pr Alkassoum Maïga</strong></dt>
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<p>Pour réussir au mieux leur mission, le parrain scientifique de la promotion, Pr Blami Dao a invité ses filleuls à cultiver le savoir, le savoir-faire et le savoir-être. Il s&rsquo;agit pour eux, de travailler à toujours maintenir à jour leurs connaissances, parce que la science ne cesse d&rsquo;évoluer, de choisir une niche où exceller, de respecter la confidentialité et avoir un esprit de confraternité et surtout toujours se rappeler qu&rsquo;ils sont au service des patientes.</p>
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<dt class="spip_doc_titre"><strong>Dr Jacques Gilbert Kafando, délégué de la promotion </strong></dt>
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<p><strong>239 spécialistes en gynécologie-obstétrique de plusieurs pays formés en 19 ans</strong></p>
<p>Le ministre de l&rsquo;Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr Alkassoum Maïga, a salué, quant à lui, « une offre de formation qui est en phase avec l&rsquo;engagement du président du Faso, qui a pris la décision de faire de l&rsquo;enseignement supérieur et de la recherche scientifique une priorité. » Il ajoute par ailleurs que dans le cadre du PNDES, l&rsquo;accent doit être mis sur la transformation structurelle de l&rsquo;économie.</p>
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<dt class="spip_doc_titre"><strong>Photo de famille</strong></dt>
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<p>Mais comme il le reconnait, « la clé de la transformation réside dans la mise à disposition de capital humain compétent, bien formé et consciencieux. » « Aujourd&rsquo;hui l&rsquo;université Joseph Ki-Zerbo à travers l&rsquo;UFR/SDS nous donne ces 20 spécialistes. Le premier mot qui me vient à l&rsquo;esprit c&rsquo;est bravo et félicitations, parce que ça nous permettra de prendre en charge la santé de nos populations et surtout de faire en sorte qu&rsquo;on ait des gens en bonne santé et déterminés à engager le combat contre le sous-développement », a indiqué le ministre Maïga.</p>
<p>Pr Blandine Thiéba, coordonnatrice du DES en gynécologie-obstétrique, a rappelé que c&rsquo;est en 2000 qu&rsquo;a été conçu le DES, puis les cours ont effectivement débuté en 2002. En 19 ans, ce sont 239 spécialistes en gynécologie-obstétrique de plusieurs pays dont l&rsquo;Algérie, les Comores, le Tchad, le Sénégal, le Bénin, le Mali, etc. qui ont été formés au Burkina Faso.</p>
<p><strong>Justine Bonkoungou<br class="autobr"><br />
Lefaso.net</strong></p>
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