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Universités publiques : Les étudiants exigent de meilleures conditions de vie et d’études

<p><strong>Les étudiants sont insatisfaits de leurs conditions de vie et d’études&period; Ils l’ont fait savoir ce vendredi 29 janvier 2021 au cours d’une conférence de presse animée à Ouagadougou&period;<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<div class&equals;"article&lowbar;content">&NewLine;<p>Pour cette sortie médiatique&comma; ce sont les responsables de l’Union nationale des étudiants du Faso &lpar;UNEF&rpar; qui étaient devant la presse&period; Pendant plus d’une heure&comma; ils ont égrené les difficultés auxquelles ils font face dans les universités publiques du Burkina&period;<&sol;p>&NewLine;<p>« Nous sommes dans la plus grande désolation en voyant que l’horizon est sombre malgré toutes les revendications&comma; les plateformes revendicatives que nous ne cessons d’utiliser pour interpeler les uns et les autres sur la gravité de la situation universitaire »&comma; a lancé d’entrée le président du Comité exécutif national de l’UNE&comma; Marcdl Kaboré&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Pour les conférenciers&comma; le premier des soucis des étudiants est le non-respect du calendrier académique entrainant un chevauchement des années&period; « Un étudiant peut mettre six ans pour avoir sa licence même s’il ne redouble pas une classe&period; Et ce n’est pas normal »&comma; a lancé le principal conférencier&period; Ils ont également cité la difficulté du paiement des frais d’inscription en ligne&comma; le souci d’orientation via la plateforme campusfaso et surtout le manque de communication entre l’administration et les étudiants&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Pour leurs conditions de vie&comma; les étudiants regrettent l’insuffisance des cités universitaires&comma; des amphithéâtres et le contingentement des plats servis au restaurant universitaire&period; « Tous ces soucis&comma; ajoutés à d’autres&comma; ont poussé plusieurs étudiants au suicide&period; Le nombre est même croissant »&comma; regrette le président du Comité exécutif national de l’UNEF&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Pour plus de sérénité dans les études&comma; les conférenciers exigent entre autres l’équipement en matériel de laboratoires&comma; la construction de salles équipées de matériel informatique&comma; l’augmentation des lignes de bus au profit des étudiants&comma; l’augmentation du débit internet au sein des universités&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Pour leur sécurité&comma; ils demandent la présence en permanence d’agents de sécurité au sein des universités publiques&comma; l’électrification totale des universités&comma; des ambulances pour chaque université&comma; la réhabilitation et la construction de nouvelles latrines et d’un centre de santé universitaire&comma; etc&period; « Au regard du retard accusé dans les cours&comma; les étudiants ne veulent pas aller pour l’instant en grève mais si les conditions continuent à se détériorer&comma; ils n’auront plus d’autres choix »&comma; a prévenu Marcel Kaboré&comma; président du Comité exécutif national de l’UNEF&period;<&sol;p>&NewLine;<p><strong>Jacques Théodore Balima<br class&equals;"autobr"><br &sol;>&NewLine;Lefaso&period;net <&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<&sol;div>&NewLine;<p>Source &colon; <a href&equals;"http&colon;&sol;&sol;lefaso&period;net&sol;spip&period;php&quest;article102352" target&equals;"&lowbar;blank" rel&equals;"noopener noreferrer">lefaso&period;net<&sol;a><&sol;p>&NewLine;<p>Faso24<&sol;p>&NewLine;

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