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Burkina : Ce qui sous-entend le report du FESPACO

<p><strong>La 27e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou &lpar;Fespaco&rpar; est reportée à une date ultérieure&period; C’est l’une des principales décisions prises par le Conseil des ministres du vendredi 29 janvier 2021&period;<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<div class&equals;"article&lowbar;content">&NewLine;<p>« Le Conseil des ministres burkinabè a adopté la décision de reporter la tenue du Fespaco à une date ultérieure »&period; C’est en ces termes que le porte-parole du gouvernement&comma; Ousséni Tamboura&comma; a informé l’opinion nationale et internationale du report de ce grand rendez-vous continental du 7e art&period; Ce report s’explique selon lui par la situation sanitaire que traverse le pays &period;<&sol;p>&NewLine;<p>En effet&comma; le Burkina a dépassé la barre des 10 000 cas confirmés de Covid-19 depuis le début de la pandémie&comma; le 9 mars 2020&comma; pour 120 décès&period; De plus&comma; il connaît&comma; à l’instar d’autres pays de l’Afrique&comma; depuis quelques mois&comma; une deuxième vague plus importante que la première&period; Pire&comma; le Burkina enregistre également d’autres variantes du Covid-19&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Face à cette situation&comma; le gouvernement burkinabè a logiquement pris la décision du report du FESPACO&comma; sans date précise pour sa tenue&period; Rappelons que dans ce contexte de crise sanitaire mondiale&comma; le festival de Cannes et de la Berlinale&comma; ces grands rendez-vous mondiaux du cinéma&comma; ont été reportés&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Avec le Covid-19&comma; très peu de productions prévues ont été réalisées&period; A cela s’ajoute la suspension&comma; le report ou l’annulation pure et simple des tournages de certains films&period; Ce qui a causé d’énormes pertes sur toute la chaîne de production cinématographique africaine&comma; argumente le ministre Tamboura&period; Ce que <a href&equals;"https&colon;&sol;&sol;www&period;google&period;com&sol;amp&sol;s&sol;amp&period;rfi&period;fr&sol;fr&sol;culture&sol;20210129-le-fespaco-2021-la-voix-du-cin&percnt;25C3&percnt;25A9ma-africain-a-&percnt;25C3&percnt;25A9t&percnt;25C3&percnt;25A9-report&percnt;25C3&percnt;25A9-sine-die" class&equals;"spip&lowbar;out" rel&equals;"external">le délégué général du FESPACO&comma; Alex Moussa Sawadogo&comma; décrit en ces termes au micro de RFI<&sol;a> &colon; « J’ai vu un gros impact sur les tournages&comma; les productions et les post-productions&period; Vous savez que pour la plupart des films africains&comma; la post-production se fait au nord et la situation a empêché beaucoup de producteurs et de réalisateurs d’aller dans les pays européens pour pouvoir finir&period; Et donc&comma; les post-productions locales n’ont pas pu tenir le coup&period; Par ailleurs&comma; dans certains pays africains&comma; il y a eu aussi des confinements et également des pays où des Etats étaient beaucoup plus concentrés sur la lutte contre la pandémie que sur le soutien des films&period; Tout le secteur cinématographique a donc été impacté »&period;<&sol;p>&NewLine;<p><strong>Un budget de plus d’un milliard de FCFA<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<p>La tenue de la 27e édition du FESPACO était l’une des principales préoccupations du ministère de la Culture&comma; des Arts et de l’Artisanat&period; « Le budget de l’activité est d’un milliard trois cent millions FCFA alors que la dotation au titre du budget 2021 est de 500 000 000 FCFA&comma; d’où un gap de 800 000 000 FCFA à rechercher notamment auprès des partenaires techniques et financiers »&comma; avait fait savoir en septembre 2020&comma; le ministre de la Culture d’alors&comma; Abdoul Karim Sango&comma; devant la Commission des finances et du budget &lpar;COMFIB&rpar; de l’Assemblée nationale&period; Le ministre Sango plaidait ainsi pour des ressources beaucoup plus conséquentes pour la tenue du FESPACO de 2021&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Créé en 1969&comma; le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou &lpar;Fespaco&rpar; est devenu un rendez- vous international des acteurs du cinéma africain et de la diaspora&period; Il est devenu biennal en 1979 et donne l’occasion à chaque édition de voir plusieurs films de tous formats en compétition pour briguer la récompense suprême&comma; l’Étalon d’or&period; C’est aussi une occasion de magnifier les talents africain &lpar;acteurs&comma; réalisateurs&comma; metteur en scène…&rpar;&comma; et une opportunité pour les jeunes acteurs de se faire connaître et émerger à travers de nouveaux contacts&period; Son annulation représente ainsi un coût dur pour ces acteurs&period;<&sol;p>&NewLine;<p><strong>Judith SANOU<br class&equals;"autobr"><br &sol;>&NewLine;LeFaso&period;net&period;<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<&sol;div>&NewLine;<p>Source &colon; <a href&equals;"http&colon;&sol;&sol;lefaso&period;net&sol;spip&period;php&quest;article102365" target&equals;"&lowbar;blank" rel&equals;"noopener noreferrer">lefaso&period;net<&sol;a><&sol;p>&NewLine;<p>Faso24<&sol;p>&NewLine;

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