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Région du Sahel : Civils et militaires parlent Collaboration autour d’un thé-débat à Dori

<p><img class&equals;"spip&lowbar;logo spip&lowbar;logo&lowbar;right spip&lowbar;logos" alt&equals;"" src&equals;"http&colon;&sol;&sol;lefaso&period;net&sol;local&sol;cache-vignettes&sol;L150xH75&sol;arton102370-f001b&period;jpg&quest;1612126670" width&equals;"150" height&equals;"75"><&sol;p>&NewLine;<div class&equals;"rss&lowbar;chapo">&NewLine;<p>L&rsquo&semi;Union fraternelle des croyants de Dori &lpar;UFC-Dori&rpar; a organisé le vendredi 29 janvier 2021 à Dori&comma; un thé-débat qui vise à sensibiliser les participants sur l&rsquo&semi;importance de la collaboration pour construire un environnement de paix et de sécurité dans la région du Sahel&period; La rencontre a réuni plusieurs grins de thé de Dori&comma; les forces de défense et de sécurité ainsi que les autorités administratives et religieuses de Dori&period;<&sol;p>&NewLine;<&sol;div>&NewLine;<div class&equals;"rss&lowbar;texte">&NewLine;<p>La région du Sahel apparait de nos jours comme l&rsquo&semi;une des régions du Burkina la plus touchée par l&rsquo&semi;action du terrorisme&period; Cette situation impacte tous les domaines d&rsquo&semi;activités occasionnant des déplacés internes&period; Le tissu social devient de plus en plus fragile&comma; instaurant ainsi un climat de peur et de méfiance au sein de la population&period; L&rsquo&semi;Etat&comma; pour ce faire&comma; a mobilisé les forces de défense et de sécurité dans toute la région du Sahel pour la protection de la population&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Cependant&comma; cette population reste distante de ceux qui ont la lourde tâche de sa protection&period; Des dispositifs d&rsquo&semi;alerte sont pris et sont à la disposition de cette population pour aider à collaborer et vaincre le terrorisme&period; Ces dispositifs d&rsquo&semi;alerte sont les multiples numéros verts &colon; le 1010 &semi; 17 &semi; le 16 &semi; le 18&period; Pourtant cette prise de distance et ces numéros verts qui ne sont pas si exploités en cas de besoin ne sont pas sans conséquences dans la lutte contre le terrorisme&period;<&sol;p>&NewLine;<p><span class&equals;"spip&lowbar;document&lowbar;117479 spip&lowbar;documents spip&lowbar;documents&lowbar;center"><br &sol;>&NewLine;<img src&equals;"http&colon;&sol;&sol;lefaso&period;net&sol;local&sol;cache-vignettes&sol;L500xH375&sol;photo&lowbar;2&lowbar;les&lowbar;autorites&lowbar;presentes&lowbar;au&lowbar;the&lowbar;debats-75e46&period;jpg&quest;1612126670" width&equals;"500" height&equals;"375" alt&equals;""><&sol;span><&sol;p>&NewLine;<p> Conscientes que la solution à cette lutte n&rsquo&semi;est pas que militaire&comma; plusieurs organisations travaillent au renforcement de la confiance et la participation des communautés pour lutter contre l&rsquo&semi;insécurité&period; L&rsquo&semi;Union fraternelle des croyants de Dori &lpar;UFC-Dori&rpar;&comma; avec l&rsquo&semi;appui de son partenaire&comma; le gouvernement américain&comma; a mis en œuvre dans la région du Sahel son projet « Engagement For Peace »&period;<&sol;p>&NewLine;<p>PHOTO 2 &colon; Les autorités présentes au thé débat<&sol;p>&NewLine;<p><strong>Relever le défi commun de l&rsquo&semi;insécurité<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<p>Le but recherché de ce projet est de contribuer à &lpar;ré&rpar; construire la cohésion sociale et la sécurité en promouvant des mécanismes allant dans le sens du renforcement de la confiance sociale notamment la participation civique et le rôle des femmes&comma; des chefs religieux et communautaires&period; De ce fait&comma; des séries d&rsquo&semi;activités ont été organisées par l&rsquo&semi;UFC-Dori&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Le thé-débat du 29 janvier 2021 entre civils et militaires corrobore les objectifs visés par l&rsquo&semi;UFC-Dori dans la recherche de cette paix et le vivre ensemble au Sahel&period; La séance qui a réuni les grins de thé &lpar;le grin Askia&comma; le grin Amitié&comma; le grin Cohésion sociale&comma; et les différentes corporations des FDS du Sahel&rpar; a connu la présence du Réné Nana&comma; représentant le gouverneur du Sahel&comma; de Maurice Konaté&comma; haut-commissaire de la province du Séno&comma; et du grand Imam de Dori&period;<&sol;p>&NewLine;<p><span class&equals;"spip&lowbar;document&lowbar;117478 spip&lowbar;documents spip&lowbar;documents&lowbar;center"><br &sol;>&NewLine;<img src&equals;"http&colon;&sol;&sol;lefaso&period;net&sol;local&sol;cache-vignettes&sol;L500xH225&sol;photo&lowbar;3-32-b8146&period;jpg&quest;1612126670" width&equals;"500" height&equals;"225" alt&equals;""><&sol;span><&sol;p>&NewLine;<p>Les échanges étaient construits autour du thème &colon; « La collaboration mutuelle&comma; instrument pour relever le défi commun de l&rsquo&semi;insécurité dans la région du Sahel »&period; Deux communications sur le thème ont été données pour permettre aux participants de comprendre le bien-fondé de la collaboration entre FDS et population dans la lutte contre l&rsquo&semi;insécurité&period; La première communications a été donnée par Vincent Lankoandé&comma; commandant de la brigade de la gendarmerie territoriale de Dori&comma; et la seconde par Siendie Diabouguè de la direction régionale en charge des Droits humains du Sahel&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Tous deux ont relevé que pour vaincre l&rsquo&semi;insécurité notamment le terrorisme&comma; il faut impérativement la collaboration ou la complicité entre FDS et population&period; A l&rsquo&semi;issue de ces deux communications qui ont aussi fait des rappels sur l&rsquo&semi;utilisation des numéros verts en cas de position suspecte d&rsquo&semi;un individu ou d&rsquo&semi;un groupe&comma; et sur l&rsquo&semi;unicité des FDS et civils&comma; malgré les questions ont été posées aux communicateurs par les différents grins&comma; notamment sur la peur qui les habite en voulant collaborer ou appeler ces numéros verts&comma; tous ont néanmoins compris la complémentarité FDS-Civil afin de vaincre le terrorisme dans le Sahel&period;<&sol;p>&NewLine;<p>François Paul Ramdé&comma; coordonnateur de l&rsquo&semi;UFC-Dori&comma; de sa part&comma; a indiqué que l&rsquo&semi;organisation de ce thé-débat est de mobiliser les participants à être des agents vulgarisateurs des numéros verts de sécurité et de valeurs de tolérance et de paix&period; A l&rsquo&semi;en croire&comma; la rencontre permet également le rapprochement des grins de thé et l&rsquo&semi;approfondissement des apports potentiels sur la thématique discutée et surtout d&rsquo&semi;identifier des engagements à mettre en œuvre&period; Il dit être satisfait car au cours des débats&comma; la peur des civils vis-à-vis des forces de défenses et de sécurité semble s&rsquo&semi;estompée et transformée en respect mutuel dans le seul but d&rsquo&semi;améliorer la sécurité pour un mieux vivre au Sahel&period;<&sol;p>&NewLine;<p><strong>Daoula Bagnon <br class&equals;"autobr"><br &sol;>&NewLine;Correspondant Dori&sol; Lefaso&period;net<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<&sol;div>&NewLine;

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