Le processus d’élaboration du nouveau Plan national de développement sanitaire (PNDS) a été lancé le jeudi 04 février 2021 à Ouagadougou. A l’occasion, le professeur Charlemagne Ouédraogo, Ministre en charge de la santé, a défini les visions de ce nouveau référentiel qui guidera les actions de son département pour la période de 2021 à 2030.
Le Plan national de développement sanitaire (PNDS) est une planification décennale qui traduit la volonté du Ministère de la santé et de ses partenaires d’apporter des solutions aux problèmes de la santé des populations du Burkina. L’année 2020 marque la fin du deuxième PNDS, adopté en 2011.
« C’est pour cela que nous avons choisi une stratégie qui consistera à élaborer un seul plan, un budget et un rapport qui constituera le cadrage du nouveau référentiel en matière de santé au Burkina Faso » a indiqué le premier responsable de la santé, le Pr Charlemagne Ouédraogo.
« Nous avons décidé de rallier tous les partenaires »
Charlemagne Ouédraogo a évoqué des progrès significatifs malgré « les mouvements sociaux ainsi que la crise sanitaire qui ont mis à mal les efforts pour assurer un soin adéquat à la population ». Pour apporter du souffle nouveau dans la politique de la santé, le ministère de la santé compte sur une synergie d’actions de tous les partenaires de la santé dans l’élaboration du PNDS 2021-2030.
« Pour éviter de travailler dans le désordre, nous avons décidé de rallier tous les partenaires afin d’être efficients et faire en sorte que nous puissions économiser et aller très rapidement à l’échelle pour tous ce que nous voulons faire », a fait savoir le patron de la santé.
Il a ajouté que l’élaboration de ce PNDS s’inscrit dans la mise en œuvre de la Politique sectorielle santé (PSS 2018-2027), adoptée en Conseil de ministres le 11 juillet 2018. Le ministère de la santé a défini plusieurs impératifs qui doivent être pris en compte.
« Les engagements internationaux du Burkina Faso, comme les Objectifs de développement durable (ODD), les nouvelles priorités du secteur de la santé, les orientations du nouveau Référentiel national de développement (RND 2021-2025) », a clarifié le Pr Charlemagne Ouédraogo. De la mise en place d’un comité technique de pilotage à la mobilisation des ressources, le processus d’élaboration connaitra cinq étapes, selon le Professeur Ouédraogo.
« Nous voulons insister sur les quelques points qui nous tienne à cœur »
L’Organisation Mondiale de la Santé, partenaire « privilège », a donné des indications prioritaires à prendre en compte dans le nouveau référentiel. « Nous voulons insister sur les quelques points qui nous tiennent à cœur. L’identification des pôles stratégiques, qui permettront de répondre aux besoins pressants actuels en termes de population dans un environnement changeant tout en étant réaliste », a indiqué le Dr Pekele Minzah Etienne, représentant de la représentante de l’OMS au Burkina Faso.
Il a insisté sur la mise en application d’une politique participative et inclusive avec l’ensemble des partis prenantes du début jusqu’à la finalisation du plan, la considération constante de l’intérêt et du bénéfice supérieur de la population.
Dr Pekele Minzah Etienne a aussi noté la nécessité de la prise en compte des cinq principes de la déclaration de Paris sur l’efficacité de l’aide au développement sur le concept ‘’un plan, un budget, un rapport’’, à savoir « l’appropriation, l’alignement, l’harmonisation, la gestion axée sur les résultats et la responsabilité mutuelle », a-t-il cité.
Akim KY (stagiaire)
Burkina 24
Source : Burkina24.com
Faso24
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