<p><img class="spip_logo spip_logo_right spip_logos" alt="" src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L150xH113/arton102468-e3000.jpg?1612463184" width="150" height="113"></p>
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<p><strong>Le ministre de la Santé, Pr Charlemagne Ouédraogo, a présidé ce jeudi 4 février 2021 à Ouagadougou, le lancement officiel du processus d&rsquo;élaboration du nouveau plan national de développement sanitaire (PNDS-2021-2030). Un nouveau plan décennal dont l&rsquo;alignement des partenaires techniques et financiers fait partie de la ligne de mire. </strong></p>
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<p>« Comme vous le savez, le Burkina Faso évolue par un cycle de planification décennal et le dernier est échu en 2020 et il nous appartenait d&rsquo;élaborer un nouveau plan pour inscrire à l&rsquo;intérieur de ce plan tout ce que nous avons comme vision en matière de stratégie sanitaire afin d&rsquo;améliorer la santé de la population ». C&rsquo;est ainsi formulée la réponse du premier responsable du département de la santé, Pr Charlemagne Ouédraogo, par rapport à ce nouveau plan national de développement sanitaire (PNDS-2021-2030) en cours d&rsquo;élaboration.</p>
<p>Un nouveau plan décennal différent de l&rsquo;ancien sur certains points. Une différence qui, selon lui, concerne en priorité l&rsquo;alignement de tous les partenaires afin d&rsquo;éviter de travailler dans le désordre. « Nous avons décidé d&rsquo;aligner tous les partenaires pour être efficients et faire en sorte que nous puissions économiser et aller très vite à l&rsquo;échelle de ce que nous voulons faire ».</p>
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<dt class="spip_doc_titre"><strong>Pr Charlemagne Ouédraogo, ministre de la Santé, souhaite une participation active de tous les acteurs</strong></dt>
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<p>Ce nouveau plan national de développement sanitaire 2021-2030 s&rsquo;inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la politique sectorielle santé (PSS 2018-2027) adoptée en Conseil des ministres le 11 juillet 2018 dont l&rsquo;élaboration doit créer un cadre inclusif, participatif et consensuel afin de guider l&rsquo;ensemble des acteurs du développement sanitaire au Burkina Faso, a rappelé le ministre Ouédraogo.</p>
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<dt class="spip_doc_titre"><strong>Acteurs du secteur de la santé et partenaires techniques et financiers réunis pour élaborer un nouveau plan national de développement sanitaire décennal</strong></dt>
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<p>Cela, à travers l&rsquo;institutionnalisation des principes financiers d&rsquo;harmonisation et d&rsquo;alignement des partenaires techniques et financiers dans le secteur de la santé. C&rsquo;est pourquoi, explique le ministre de la Santé, le concept « un plan, un budget, un rapport » a été retenu comme cadrage de ce référentiel afin d&rsquo;intensifier les interventions nationales prioritaires pour les objectifs nationaux à travers une coopération au développement efficace, une vision et une stratégie communes et connues. Ce qui permettra également d&rsquo;avoir un choix d&rsquo;interventions à fort impact basé sur les preuves et une utilisation efficiente des ressources, ajoute-t-il.</p>
<p><strong>Cinq grandes étapes essentielles</strong></p>
<p>La mise en œuvre de ce nouveau plan décennal du secteur de la santé comprend ainsi cinq grandes étapes essentielles. Il s&rsquo;agira d&rsquo;abord de la mise en place d&rsquo;un comité technique et de pilotage du processus et de la collecte des informations et de l&rsquo;analyse situationnelle. La troisième étape concernera la rédaction proprement dite du PNDS. La quatrième et dernière étape de ce processus sera l&rsquo;adoption du projet du PNDS et la mobilisation des ressources pour son financement.</p>
<dl class="spip_document_117642 spip_documents spip_documents_center">
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<dt class="spip_doc_titre"><strong>Une photo de famille pour immortaliser le lancement officiel du processus d&rsquo;élaboration du plan national de développement sanitaire 2021-2030 </strong></dt>
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<p>Quant au représentant des partenaires techniques et financiers, Dr Etienne Pekele, prenant la parole à cette occasion, il a d&rsquo;abord encouragé et félicité le ministère de la Santé d&rsquo;avoir mené à bien l&rsquo;évaluation finale du Plan national de développement sanitaire 2011-2020 dans ce contexte de pandémie du Covid-19. Une évaluation qui, selon lui, était nécessaire pour tirer des leçons sur les forces et faiblesses de ce plan sanitaire afin de mesurer les défis du nouveau plan.</p>
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<dt class="spip_doc_titre"><strong>Dr Etienne Pekele, le représentant des partenaires techniques et financiers, insiste sur la mise en œuvre d&rsquo;un processus participatif de la conception jusqu&rsquo; à la validation</strong></dt>
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<p>Lesquels défis sont nombreux, souligne-t-il, mais tout en insistant sur ce qui leur tient à cœur à savoir l&rsquo;identification des priorités stratégiques, la mise en application du processus participatif et inclusif avec l&rsquo;ensemble des parties prenantes depuis le démarrage jusqu&rsquo;à la validation du plan, la considération constante des intérêts et du bénéfice supérieur de la population, etc.</p>
<p><strong>Aboutir à un plan de qualité, réaliste et réalisable </strong></p>
<p>Le lancement officiel du processus d&rsquo;élaboration du nouveau plan décennal du développement sanitaire s&rsquo;est achevé sur des exhortations du Pr Charlemagne Ouédraogo. Aux différents acteurs du secteur, il a souhaité une participation active, franche et constructive à l&rsquo;ensemble du processus d&rsquo;élaboration et à l&rsquo;engagement dans une mise en œuvre. Aux partenaires techniques et financiers, le ministre Ouédraogo dit compter sur la mobilisation de leurs ressources afin d&rsquo;aboutir à un plan de qualité, réaliste et réalisable répondant aux attentes des populations.</p>
<p><strong>Yvette Zongo <br class="autobr"><br />
Lefaso.net </strong></p>
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