A l’issue de son audience, ce jeudi 4 février 2021, avec le ministre des Sports et des Loisirs, le président de la Fédération burkinabè de football, Lazare Banssé, a expliqué les fonctions du superviseur général des équipes nationales. En rappel, le sélectionneur des Etalons A, Kamou Malo, a été nommé à ce poste, le 29 janvier 2021. Son pouvoir s’étend sur les Etalons locaux, les Olympiques, les Juniors et les Cadets.
« Même si son contrat expire bientôt, Kamou Malo a de bons résultats. Nous sommes premiers de notre poule dans les qualifications de la CAN 2022. On est bien obligé de continuer avec lui pour les qualifications et envisager certainement notre participation à cette CAN. Cette décision, sauf tremblement de terre, s’inscrit dans la continuité et pour permettre à Kamou Malo d’avoir la sérénité qu’il faut pour nous engager dans toutes ces compétitions.
Pour ce qui concerne la supervision, il s’agit d’une contribution qu’il devra apporter au niveau des autres sélections. Parce que nous avons constaté que beaucoup de sélections travaillent en vase clos, sans concertation avec les autres équipes. Ce qui pose vraiment des difficultés. Au niveau de la fédération, nous voulons une cohérence et nous avons souhaité que Kamou Malo assure cette cohérence.
Le deuxième aspect est qu’avec la situation sanitaire, il peut arriver que les professionnels qui évoluent dans d’autres championnats ne puissent pas venir pour un match. L’entraineur sera obligé de puiser dans l’équipe des locaux pour suppléer à l’indisponibilité des professionnels. Kamou Malo doit déjà savoir au niveau des locaux les joueurs qui pourraient éventuellement avoir leurs places en équipe A en cas d’indisponibilité de nos professionnels.
Nous avons donc pris les devants pour éviter d’être surpris par les évènements. Ce sont ces raisons qui nous ont poussés à demander à Kamou Malo d’assurer la supervision générale de toutes les équipes nationales sans s’immiscer dans le travail des entraineurs déjà désignés mais apporter sa contribution pour que ces sélections puissent avoir des résultats probants ».
Propos retranscrits par Jacques Théodore Balima
Lefaso.net
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