<p><img class="spip_logo spip_logo_right spip_logos" alt="" src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L150xH70/arton102366-23bfa.jpg?1612542919" width="150" height="70"></p>
<div class="rss_chapo">
<p>Le Ministère de l&rsquo;Industrie, du Commerce et de l&rsquo;Artisanat, en collaboration avec la Chambre de commerce et d&rsquo;industrie du Burkina, a organisé, les 28 et 29 janvier 2021 à Bobo-Dioulasso, une rencontre bilan du Symposium national sur l&rsquo;industrie tenu en 2018. Cette rencontre a servi de cadre à l&rsquo;administration et au secteur privé, d&rsquo;échanger sur les actions menées par le gouvernement dans le cadre de la stratégie de relance de l&rsquo;industrie burkinabè et d&rsquo;envisager des perspectives.</p>
</div>
<div class="rss_texte">
<p>« Mise en œuvre des recommandations issues du Symposium national sur l&rsquo;industrie 2018, état de mise en œuvre, bilan et perspectives pour une industrialisation réussie du Burkina Faso ». C&rsquo;est le thème retenu par les acteurs du secteur de l&rsquo;industrie pour ces deux jours de travaux, afin de dresser le bilan des activités du Symposium national sur l&rsquo;industrie, lancé il y a de cela trois ans. Durant les 48h de travaux, il s&rsquo;est agi pour les participants de faire l&rsquo;état de mise en œuvre des différentes recommandations du Symposium national sur l&rsquo;industrie tenu en 2018. Ce, afin de mettre en exergue l&rsquo;ensemble des reformes et actions entreprises. Ils ont travaillé également à identifier les insuffisances pour que de nouvelles orientations soient prises pour réussir la politique de mise en œuvre desdites recommandations.</p>
<dl class="spip_document_117469 spip_documents spip_documents_center">
<dt><img src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L500xH375/ab2-303-02d84.jpg?1612542919" width="500" height="375" alt=""></dt>
<dt class="spip_doc_titre"><strong>Les acteurs du secteur industriel présents à la rencontre bilan du Symposium</strong></dt>
</dl>
<p>En effet, lors du Symposium national sur l&rsquo;industrie organisé en 2018, les acteurs avaient établi une liste de 49 recommandations et d&rsquo;un certain nombre d&rsquo;actions à mettre en place. Les thématiques étaient liées au cadre institutionnel et règlementaire ; au financement et au renforcement des capacités ; aux facteurs de production d&rsquo;énergie et d&rsquo;infrastructures de soutien à l&rsquo;industrie ; et à la gouvernance économique et au système d&rsquo;information. L&rsquo;objectif était de pouvoir donner un nouveau souffle au secteur de l&rsquo;industrie burkinabè.</p>
<p>Trois ans après, force est de constater que certaines de ces recommandations ont connu une mise en œuvre et d&rsquo;autres sont toujours en instance compte tenu du contexte sécuritaire et sanitaire du pays. « Trois ans après, nous avons réussi, avec l&rsquo;ensemble de nos partenaires, à mettre en œuvre un certain nombre d&rsquo;actions et de recommandations dont nous apprécions positivement le niveau atteint », s&rsquo;est réjoui Harouna Kaboré, Ministre de l&rsquo;Industrie, du Commerce et de l&rsquo;Artisanat.</p>
<dl class="spip_document_117468 spip_documents spip_documents_center">
<dt><img src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L500xH231/ab3-228-25cd1.jpg?1612542919" width="500" height="231" alt=""></dt>
<dt class="spip_doc_titre"><strong>Harouna Kaboré, Ministre de l&rsquo;Industrie, du Commerce et de l&rsquo;Artisanat</strong></dt>
</dl>
<p>C&rsquo;est ainsi qu&rsquo;après cette évaluation sur le terrain, le Ministère de l&rsquo;Industrie a jugé opportun de réunir l&rsquo;ensemble des acteurs pour discuter de manière objective, afin d&rsquo;en tirer les enseignements de la mise en œuvre de ces recommandations. Et certainement, pour trouver des stratégies de mise en œuvre pour celles qui n&rsquo;ont pas pu avoir satisfaction et envisager aussi l&rsquo;avenir en traitant des perspectives.</p>
<p><strong>Vers la renaissance de l&rsquo;industrie burkinabè</strong></p>
<p>Pour le ministre Harouna Kaboré, beaucoup de choses ont été faites, cependant des défis restent à relever également. En termes de perspectives, il a noté que l&rsquo;un des défis majeurs à relever, c&rsquo;est de continuer à faire la promotion des industries, en appliquant rigoureusement le mécanisme d&rsquo;accompagnement à l&rsquo;investissement. Mais aussi, en faisant en sorte que la contrefaçon et la fraude ne viennent pas détruire tous les efforts. Pour cela, il a exprimé la volonté du gouvernement à travers son département, à accompagner les entreprises avec les normes, avec la certification pour qu&rsquo;elles soient davantage compétitives surtout avec des produits de qualité.</p>
<p>Pour le président de la Délégation consulaire régionale des Hauts-Bassins, Lassiné Diawara, représentant le président de la Chambre de commerce et d&rsquo;industrie du Burkina, des réformes institutionnelles ont été faites, notamment le code des investissements, depuis le début du Symposium. Ce qui a permis de renforcer les réseaux de PME et en même temps la création de nouvelles industries. « Il y a eu des efforts dans le cadre de l&rsquo;aménagement de nouvelles zones industrielles et des améliorations à celles existantes, des réformes institutionnelles dans le nouveau code des investissements, le renforcement des réseaux de PME et la création de nouvelles industries dans le domaine de l&rsquo;anacarde et de la cimenterie à Bobo-Dioulasso. En plus des restrictions règlementaires à certaines importations frauduleuses », a-t-il laissé entendre.</p>
<dl class="spip_document_117467 spip_documents spip_documents_center">
<dt><img src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L500xH231/ab4-162-96b0f.jpg?1612542919" width="500" height="231" alt=""></dt>
<dt class="spip_doc_titre"><strong>Le président de la Délégation consulaire régionale des Hauts-Bassins, Lassiné Diawara</strong></dt>
</dl>
<p> Il a par ailleurs salué le ministre de l&rsquo;Industrie pour cette rencontre qui, selon lui, démontre son engagement à soutenir fortement le secteur industriel et de l&rsquo;artisanat. La Chambre de commerce s&rsquo;est également engagée au côté du ministère dans le cadre de la lutte contre la fraude.</p>
<p><strong>Romuald Dofini<br class="autobr"><br />
Lefaso.net</strong></p>
</div>

Comments
comments