<p><img class="spip_logo spip_logo_right spip_logos" alt="" src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L150xH113/arton102652-91611.jpg?1613172899" width="150" height="113"></p>
<div class="rss_chapo">
<p><strong>L&rsquo;administration de la société burkinabè des filières alimentaires (SBFA) avec à sa tête l&rsquo;administrateur général, Christian Niamien, a donné de la voix quant à la situation qui prévaut actuellement dans l&rsquo;entreprise et qui a conduit une partie du personnel à un mouvement d&rsquo;humeur le 8 février dernier. Il a aussi été question au cours du point de presse tenu ce vendredi 12 février 2021, du plan de restructuration que la SBFA entend mettre en oeuvre pour faire face aux difficultés rencontrées depuis quelques années. </strong></p>
</div>
<div class="rss_texte">
<p>Depuis le 20 janvier 2021, la SBFA est confrontée à une rupture de stock de l&rsquo;une des matières premières qui sert à fabriquer l&rsquo;eau aromatisée, notamment l&rsquo;arôme fraise. Selon Christian Niamien, administrateur général de la boîte, cette rupture est due aux retards et perturbations des transports maritimes et aériens du fait de la pandémie à coronavirus, malgré le fait que les commandes aient été passées à bonne date.</p>
<p>L&rsquo;indisponibilité de l&rsquo;arôme a donc engendré une rupture de stock de l&rsquo;eau Baraji fraise dans différents points de vente. Cette rupture a été particulièrement ressentie par les grossistes, demi grossistes et détaillants qui on été confrontés à des désagréments d&rsquo;approvisionnement. C&rsquo;est le ralentissement des activités qui, selon Christian Niamien, aurait conduit à une grève de certains employés le 8 février 2021.</p>
<p><span class="spip_document_117929 spip_documents spip_documents_center"><br />
<img src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L500xH500/img_20210212_101835-27444.jpg?1613172899" width="500" height="500" alt=""></span><br class="autobr"><br />
Une grève qui a surpris l&rsquo;administration selon Youssouf Tiendrébéogo, directeur administratif et du personnel, puisque les délégués du personnel avaient été rencontrés le 26 janvier 2021 afin que leur soit expliquée la rupture constatée. Toutefois, la SBFA a fait des efforts pour recevoir l&rsquo;arôme et dit disposer d&rsquo;un stock conséquent pour l&rsquo;année 2021.</p>
<p><strong>Un plan de restructuration qui sous-entend une diminution des effectifs </strong></p>
<p>Depuis plus de trois ans, la SBFA est confrontée à des difficultés financières, causées selon l&rsquo;administrateur général, Christian Niamien, par la baisse des ventes liée à la crise sécuritaire et au climat. Au même moment, les charges structurelles sont restées à un niveau relativement élevé. C&rsquo;est dans le but d&rsquo;éviter la faillite que l&rsquo;entreprise dit avoir décidé avec les partenaires sociaux, de la restructuration interne de la boîte.</p>
<p><span class="spip_document_117930 spip_documents spip_documents_center"><br />
<img src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L500xH375/img-20210212-wa0006-eb565.jpg?1613172899" width="500" height="375" alt=""></span></p>
<p>Pour ce faire, l&rsquo;effectif permanent passera de 240 à 170 employés. « Il faut savoir que sur ces 240 personnes, 230 continueront à travailler dans l&rsquo;activité Barajii. Pour ce qui concerne les journaliers, il s&rsquo;agira simplement d&rsquo;une gestion externe. Nous avons pu élaborer des accords avec les prestataires de services de sorte à offrir plus d&rsquo;opportunités, d&rsquo;expérience et de formation à nos équipes », tente de rassurer l&rsquo;administrateur général, Christian Niamien.</p>
<p>L&rsquo;administration de la SBFA dit tout mettre en œuvre à travers la restructuration pour non seulement sauver le plus grand nombre d&#8217;emplois mais aussi permettre à l&rsquo;entreprise de continuer son fonctionnement.</p>
<p><strong>Armelle Ouédraogo <br class="autobr"><br />
Lefaso.net</strong></p>
</div>

Comments
comments