<p><img class="spip_logo spip_logo_right spip_logos" alt="" src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L150xH91/arton102657-6eef2.jpg?1613227562" width="150" height="91"></p>
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<p><strong>Présidant, ce samedi 13 février 2021, la première session de l&rsquo;année du Bureau politique national de son parti, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), Simon Compaoré a, en réponse à une question à cet effet, réagi au rapport du Réseau national anti-corruption (REN-LAC) qui épingle son parti comme venant en tête de ceux ayant fait usage des formes de corruption dans les élections couplées du 22 novembre 2020.</strong></p>
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<p>En effet, dans un rapport rendu public le jeudi, 11 février 2021, <a href="https://lefaso.net/spip.php?article102597" class="spip_out" rel="external"><strong>le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC) a révélé que tous les partis politiques ont fait usage de plusieurs formes de corruption</strong></a> (l&rsquo;argent représentant 60 %). Selon cette organisation de veille de la bonne gouvernance, le parti au pouvoir représente 46.9% des cas de corruption, suivi du CDP (Congrès pour la démocratie et le progrès, ex-parti au pouvoir) et de l&rsquo;UPC (Union pour le progrès et le changement, jusqu&rsquo;à cette date, principal parti de l&rsquo;opposition).</p>
<p>Face à la question de son appréciation sur ce rapport, Simon Compaoré ne s&rsquo;est pas dérobé, quand bien même il a semblé au départ s&rsquo;abstenir de tout commentaire.</p>
<p>« Je ne veux pas faire de polémique, je veux dire, chacun fait son rapport. Il y a d&rsquo;autres structures de la société civile aussi qui ont fait leur rapport. Vous-mêmes (journalistes), vous avez dû faire votre rapport ; puisque vous nous avez suivi. Moi, je veux simplement dire que nous sommes fiers de notre victoire. C&rsquo;est une victoire acquise honnêtement et nous en sommes fiers. Même la nuit quand on devait se réunir, il y avait la lumière. Donc, on ne va pas entrer dedans », rétorque le président du MPP, Simon Compaoré, rappelant que les élections ont été validées par les institutions compétentes.</p>
<p>« Je veux simplement dire, Dieu merci, dans notre pays, la liberté est donnée à des gens qui ont des éléments qui touchent à la susceptibilité des uns et des autres, à la morale (j‘allais dire tout court) de se faire prévaloir devant les structures compétentes », oriente-t-il avant d&rsquo;affirmer que le MPP est « tout à fait serein » et répondra « la tête haute » devant celles-ci, si besoin en était.</p>
<p>« Nous n&rsquo;avons jamais compté sur la fraude, la corruption pour gagner ces élections-là. Vous avez été témoins, en tout cas, je ne vais pas faire de commentaire outre mesure, je vais dire simplement que nous sommes de ceux-là qui sont extrêmement fiers parce que notre victoire n&rsquo;a pas été volée, elle a été acquise de haute lutte », déclare le directeur national de campagne du MPP, Simon Compaoré.</p>
<p>Pour mémoire, à l&rsquo;issue du double scrutin du 22 novembre 2020, le candidat du MPP à la présidentielle est arrivé vainqueur dès le premier tour avec un score de 57,74% (contre 53, 49% en 2015) tandis que ses poursuivants immédiats, Eddie Komboïgo (candidat du CDP) et Zéphirin Diabré (candidat de l&rsquo;UPC) enregistraient respectivement 15,54% et 12,46%.</p>
<p>Au niveau des législatives, le parti a gagné un député de plus (56) par rapport à 2015 (55).</p>
<p><strong>Oumar L. Ouédraogo<br class="autobr"><br />
Lefaso.net</strong></p>
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