Pour leur premier match de la CAN U-20, les Etalons junior étaient opposés à leurs homologues de la Tunisie. La rencontre s’est soldée par un score nul et vierge (0-0) alors que le Burkina était favori. Pour Ibrahim Bancé, ce résultat ne satisfait pas le groupe qui compte se relancer le jeudi 18 février face à la Centrafrique.
Lefaso.net : Le Burkina a débuté la CAN U-20 par un nul (0-0) contre la Tunisie. Comment avez-vous vécu ce match ?
Ibrahim Bancé : Ce n’est pas une désillusion puisque nous repartons avec 1 point. Ce n’est aussi pas une satisfaction puisque nous aurions pu l’emporter avec l’engagement et les quelques occasions que nous nous sommes procurés. Nous étions sur le terrain, c’est donc notre faute et nous assumons nos responsabilités. C’est une compétition et je ne vais pas m’attarder sur ce match nul. Je me suis remis très rapidement et je pense déjà au deuxième match parce que les prochaines heures s’annoncent déjà décisives pour nous.
Certains observateurs donnaient le Burkina favori dans cette rencontre, qu’est ce qui n’a pas marché ?
C’était évident après nos performances et cette finale perdue à la précédente compétition africaine (UFOA). Cette déclaration n’a en aucun cas pesé sur nos épaules parce que nous sommes tous conscients qu’au football, il faut respecter toutes les équipes. Nous avons tout simplement manqué de réalisme et de concrétisation. Au football et surtout dans une compétition comme celle-ci, ça se paie cash. Nous avons tout donné, mais en face de nous il y avait aussi une équipe tunisienne bien en place qui ne souhaitait apparemment pas le match nul.
Sur un niveau personnel, comment appréciez-vous votre prestation ?
La question est pertinente puisque le résultat est collectif et si je me le permets, je dirai même national. Je suis offusqué ! J’aurai voulu éviter ce recentrage sur ma prestation perso parce que pour moi il est toujours question d’esprit d’équipe. Sinon, un match où je perds moins de 3 ballons, avec humilité, est pour moi presque parfait. Pour l’instant ce qui compte ce sont les résultats que tout un peuple attend, donc je préfère ne pas en dire plus. Dans l’ensemble je ne suis ni satisfait ni mécontent.
Le Burkina rencontre la Centrafrique pour le prochain match. Comment préparez-vous ce match ?
Psychologiquement, puisqu’on sait déjà ce qu’on a à faire. Depuis la préparation, nos psychologues et pédagogues nous ont inculqué des valeurs. Nous préparons et abordons donc tous nos matchs avec beaucoup de positivité et d’objectivité, parce qu’on croit en nos capacités. Nous allons tirer les bonnes leçons du premier match pour réagir comme nous avons l’habitude.
Quels seront vos objectifs pour cette rencontre ?
Il n’y a pas d’autres alternatives que de gagner. Nous sommes dans l’obligation de gagner ce match pour nous-mêmes, histoire de retrouver la confiance, et aussi pour le peuple burkinabè. Nous sommes conscients de l’enjeu donc nous allons monter sur le terrain avec un esprit revanchard. Toute la hargne qu’on connaît de notre équipe se fera remarquer dès les premières minutes et jusqu’à la fin. Nous sommes prêts comme jamais et on attend seulement le jour-j.
Propos recueillis par Jacques Théodore Balima
Lefaso.net
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