<p><img class="spip_logo spip_logo_right spip_logos" alt="" src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L150xH113/arton102759-3c155.jpg?1613678986" width="150" height="113"></p>
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<p><strong>Le paysage politique burkinabè enregistre donc l&rsquo;arrivée de « Sidwaya », un parti politique d&rsquo;obédience social-démocrate, dont le récépissé a été signé et remis à ses géniteurs ce jeudi 18 février. Il est dirigé par Ousséni Ouermi, transfuge du parti au pouvoir (MPP) dont il était l&rsquo;un des ‘&rsquo;chefs » de sécurité du candidat, Roch Kaboré, à la campagne électorale de 2015. </strong></p>
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<p>Jusque-là, « Sidwaya » était un regroupement d&rsquo;indépendants, porté sur les fonts baptismaux en avril 2019 pour la même personne (Législatives 2020 au Burkina : Le regroupement d&rsquo;indépendants « Sidwaya » investit ses candidats du Bam et de la liste nationale &#8211; leFaso.net). « Sidwaya », parce que pour son président-fondateur, Ousséni Ouermi, « sans vérité, on ne peut construire ni un village, ni une commune, une province encore moins, un pays ».</p>
<p>C&rsquo;est sous cette bannière que Ousséni Ouermi et ses camarades sont allés aux législatives du 22 novembre 2020, d&rsquo;où ils sont ressortis bredouilles (ils ont soutenu Roch Kaboré à la présidentielle).</p>
<p>M. Ouermi était candidat tête de liste dans le Bam, en compétition avec le ministre d&rsquo;Etat d&rsquo;alors, ministre de l&rsquo;administration territoriale et de la décentralisation, Siméon Sawadogo (actuel ministre de l&rsquo;environnement), directeur provincial de campagne du MPP, qui s&rsquo;en est tiré avec un député tandis que le NTD (mouvance) s&rsquo;arrachait le second siège.</p>
<p>Une situation que les animateurs du regroupement semblent n&rsquo;avoir pas digéré et qu&rsquo;ils attribuent d&rsquo;ailleurs à ce qu&rsquo;ils qualifient de « définition arbitraire de zones rouges (référence aux zones d&rsquo;insécurité où il n&rsquo;y a pas eu de vote, ndlr) ».</p>
<p><span class="spip_document_118099 spip_documents spip_documents_center"><br />
<img src="http://lefaso.net/local/cache-vignettes/L500xH375/87120002-ccdd-4515-8987-5073070e7e86-5c46c.jpg?1613678986" width="500" height="375" alt=""></span></p>
<p>Qu&rsquo;à cela ne tienne, dira-t-on, les artisans de « Sidwaya » veulent passer à la vitesse supérieure par le basculement en bonne et due forme sur la piste politique. « Il fallait vraiment arriver à ça (parti politique, ndlr) ; le mouvement d&rsquo;indépendants, c&rsquo;est bien, mais ce n&rsquo;était pas arrivé. Il nous faut cette organisation pour pouvoir bien nous positionner pour les échéances à venir », commente brièvement le président de « Sidwaya », Ousséni Ouermi.</p>
<p>Ousséni Ouermi et la vingtaine de membres qui composent la direction entendent désormais imprimer une « autre façon d&rsquo;exercer la politique », à en croire quelques contacts à ce sujet.</p>
<p>Pour commencer, l&rsquo;organe dirigeant annonce l&rsquo;animation, dans les jours à venir, d&rsquo;une conférence de presse pour décliner les valeurs et les ambitions du parti politique « Sidwaya », dont la devise est « Unité-Paix-Sécurité ».</p>
<p>En attendant d&rsquo;en savoir davantage, on relève que le siège du parti est situé à Rollo, une des neuf communes de la province du Bam (région du Centre-nord).</p>
<p><strong>Oumar L. Ouédraogo</strong></p>
<p>Lefaso.net</p>
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