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<p><strong>Le Conseil des ministres de ce mercredi 24 février 2021 a informé de la découverte d&rsquo;un foyer de charbon bactéridien dans la région du Sud-ouest, plus précisément dans la province du Ioba.</strong></p>
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<p>« Cela est survenu suite à la mort d&rsquo;un bœuf, qui a été enterré dans une fosse d&rsquo;orpaillage. Dix jours plus tard, nous avons constaté la mort de deux autres bœufs, qui ont été également enterrés dans une fosse d&rsquo;orpaillage. Quelques jours plus tard, nous avons noté la mort d&rsquo;un autre bœuf, et la population, sans avoir contacté les services de santé vétérinaire ni les services de santé humaine, a procédé à la consommation de l&rsquo;animal. Immédiatement après, nous avons enregistré le décès de deux personnes dans le village. (…). Les analyses ont confirmé la maladie », a expliqué le ministre des ressources animales et halieutiques, Dr Tegwendé Modeste Yerbanga.</p>
<p>Alertés par les populations desdits décès, les services de santé humaine et vétérinaire se sont « immédiatement » déportés sur les lieux pour faire le constat, poursuit-il. Ils ont pu cerner la situation et une personne qui manifestait les signes de la maladie a aussi été prise en charge, rassure le ministre. Des prélèvements faits sur des animaux vivants se sont, heureusement, révélés négatifs, informe le ministre.</p>
<p>Selon les explications de Dr Yerbanga, le charbon bactéridien est une maladie qui se transmet de l&rsquo;animal à l&rsquo;homme. « Elle sévit à travers le monde et au Burkina, il y a quelques foyers. Les régions les plus concernées sont celles du Sud-ouest, des Hauts-Bassins et du Sahel », situe le ministre des ressources animales et halieutiques, Dr Tegwendé Modeste Yerbanga.</p>
<p>A l&rsquo;en croire, les bactéries de la maladie peuvent vivre entre 50 à 80 ans sous la terre. « Avec l&rsquo;érosion, les pluies…et le déplacement même des animaux, on constate par moment des cas », indique-t-il.</p>
<p>Face à la situation, le ministère a entrepris des séances de sensibilisation à l&rsquo;endroit des populations concernées et procédé à une vaccination en amont des « sujets sensibles » (les bœufs, les petits ruminants…), affirme Dr Yerbanga. Des médicaments ont été également pré-positionnés pour une prise en charge gratuite des cas, note-t-on.</p>
<p>Le ministre des ressources animales et halieutiques recommande aux populations de s&rsquo;abstenir de consommer les animaux morts, dont elles ne savent pas l&rsquo;origine.</p>
<p>O.L.O</p>
<p>Lefaso.net</p>
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